Sainte Greta des éoliennes
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Sainte Greta des éoliennes
Pour remettre à l’honneur la sémantique générale de Korzybski, popularisé par l'auteur de science-fiction A. E. van Vogt dans son roman Le Monde des Non-A (Aristotélicien) et, indirectement, par le peintre René Magritte dans son tableau de 1929 la Trahison des Images (Ceci n’est pas une pipe), nous aborderont la mer de glace conscientisée Greta Thunberg (proposée pour le prix Nobel de la paix) dont l’action a poussé des millions de personnes à s’engager enfin, par le biais de cette distinction méthodologique, entre le réel du réchauffement climatique et sa représentation avec des notions purement physiques, alors qu’en réalité il faut chercher du côté métaphysique, en incriminant le système patriarcal couleur banquise et toutes les tares qu’il entraîne avec lui dans son sillage pollué.
Afin de donner l’exemple, Greta personnalise le débat, puisque, à ce qu’il paraît, on lui a gâché son enfance... Elle le proclame véhémentement d’autant plus que, visiblement, elle n’est pas près de s’en remettre. Ce n’est pas à prendre à la légère, car la maltraitance des enfants est un double crime, en premier lieu parce qu’elle s’apparente au massacre des innocents, en second lieu parce que l’enfant est plus tard susceptible de se venger, en son nom et au nom de tous les autres. Et là, ça peut faire mal ! Adolphe Hitler en est le meilleur exemple historique. Mais loin de vouloir se venger, Sainte Greta veut nous sauver en nous remettant sur le droit chemin, ou sur le chemin du droit, avec ce slogan de l’International Écologisme (ou Intécisme), dont elle est la passionaria, lequel est : “Vous qui vivez chichement vous devez sacrifier une part de vos maigres revenus pour sauver la planète, puisque aussi bien vous êtes la glèbe est qu’elle est indispensable aux asphyxiés du raz du sol alors que les élites aériennes respirent l’air pur des sommets”.
Elle nous met le marché de la survie en main : “se soumettre ou se démettre” (et TOC !) éclairée par l’extra-lucidité de son compagnon de toujours, le Saint Drome d’Asperger, dans sa croisade héroïque pour bouter la pollution hors des réseaux sociaux. Dans cette affaire le soleil est relégué à un rôle accessoire, d’autres cycles plus humains semblent beaucoup plus pertinents que les siens. Et bien que l’écologie soit, dans son principe, conservatrice – puisqu’il s’agit de sauver la planète, avec Sainte Greta des Éoliennes, qui souffle le vent du changement, nous entrons dans la révolution écologique qui est en même temps la quête spirituelle de la rédemption.
Frédéric Sausse