SLAM OF SALAM
SLAM OF SALAM
PAS EN MON NOM
Ils balayent la foule
De balles par centaines.
Ainsi, ils se défoulent
Et font gronder la haine.
Ils tuent des innocents
Au nom de leurs idées.
On compte dans leurs rangs
Des tueurs suicidés.
Dans leurs yeux, la démence
N’admet pas de pitié,
Ni aucune clémence
Pour les vies dépouillées.
Ils tuent, ils terrorisent.
Leurs armes dévidées
Ont pillé des vies prises
Car ils l’ont décidé.
Puis, ils fuient la justice
Dans leur lâche logique.
Ils sont remplis de vice,
Ils n’ont rien d’héroïque.
Suicidés à la bombe
Ou face à la justice,
Ils croient que dans leur tombe
Prendront fin leurs supplices,
Que c’est le Paradis
Qu’ils auront mérité,
Que le Coran le dit.
Telle est leur vérité.
Ni pieux, ni pratiquants,
Ils n’ont pas étudié
Les versets du Coran,
Ont à peine prié.
Horreur des ignorants,
Qui en servant la haine,
Croient servir le Plus Grand,
Ne semant que la peine.
Ils n’ont fait qu’écouter
Ceux qui, se servant d’eux,
Veulent des vies voûtées
Sous le joug des haineux,
Qui détestent la paix
Et les croyants sereins.
Ils envoient des armées
Croyant servir des saints.
Ils veulent donc soumettre.
Seul l’Unique soumet.
Leurs armes j’envoie paître,
Je maudis à jamais
Leur logique de peur
À l’inverse du Bien.
Et je maudis l’horreur,
Qui veut scier les liens
Tissés entre les gens
Et dans leurs différences.
Je suis parmi ces rangs
Loin de leurs idées rances.
Je ne suis pas des leurs,
Ce n’est pas en mon nom,
Que les semeurs de peur
Créent un climat de plomb.
JUDAÏSME ET ISLAM
C’est beau le Judaïsme,
Une jolie facette,
Un magnifique prisme.
J’écoute l'exégète.
J’écoute sa musique,
J’étudie sa science,
Et au nom de l’Unique,
Je défends sa présence.
Je défends la sagesse,
J’admire le génie,
J’apprécie la prouesse,
Je maudis le déni.
Et je défends Alma,
Il faut aider David.
De la haine il est las :
Il contemple le vide,
Le vide des idées,
De la parole rance,
Des sorcières ridées,
D’un monde d’ignorance.
Notre guide est Moïse.
Notre père, Abraham.
La croyance nous grise,
Nous soumettons nos âmes.
Écritures sacrées…
Parlons des plus récentes :
Il faut y consacrer
Des méditations lentes.
Méditez le Coran.
Jamais il ne médit.
Ses pièges, ses torrents
Égarent les impies.
Le Coran, un miroir
Reflétant l’univers.
On y trouve l’espoir,
On y trouve l’Enfer,
Aussi le Paradis,
Et aussi notre image,
Pouvant être affadie,
Et ce, à chaque page.
Alors, on trouvera
Notre propre colère.
Si on a une aura
Éclairée de prières,
On trouvera la paix,
La quiétude certaine
Et la sérénité,
Loin de recherches vaines.
Dans ce Livre Sacré,
Certains cherchent la haine,
N’y trouvent que leurs traits,
Leur haine s’y déchaîne.
Ce sont eux les impies.
Et ainsi, ils s’égarent.
Et qu’ils usent leur vie
À voiler leur regard.
Les juifs, les musulmans,
Sont deux peuples sémites,
Cousins et ressemblants,
Différents dans leurs rites.
La plupart les opposent,
Les tiennent en conflit,
En défendant les causes
Du clan qu’ils ont choisi.
Pourtant, ils sont cousins,
Descendants d’Abraham.
Rappelons-nous ce lien,
Au tréfonds de nos âmes.
Judaïsme et Islam,
Sont les deux religions
Liées par Abraham,
Méditez cette union
L’AFFECTUEUX
L’Affectueux les voit,
Et nous sommes témoins.
Dans les moindres recoins
Leur torpillage ils voient,
Leur propre torpillage.
Leur extermination,
C’est l’abomination
Des bombes qui font rage,
Tombant telles des pluies
Sur les toits, sur les têtes.
Ils vivent tels des bêtes :
L’humanité les fuit,
Ils ne sont plus humains,
Les poursuit la famine.
Sur leurs traits se dessinent
Les marques du surin
De la bêtise humaine,
Qui s’attribue leurs terres
Car proches de la mer.
Cette entreprise est vaine :
Ils n’auront pas la paix,
Seront toujours inquiets,
Le choix du mauvais biais
Devrait les rattraper.
Ici-bas, dans l’Après,
Ils sont les grands perdants
Et ils se croient vivants
Quand des martyrs ils créent.
Ces derniers sont en paix,
Mieux, ils sont dans la joie.
Le Paradis ils voient.
Leur mort est allégée,
Le Très Haut les épargne
Du tourment des épreuves,
Et ils savent qu'ils peuvent
Échapper à la hargne
Des gardiens de l’Enfer,
Attendant leurs bourreaux,
Leur préparant des maux
Sur leurs atroces terres.
L’Affectueux témoigne,
Et nous, nous les voyons.
Ils avancent leurs pions
Et la raison s’éloigne.
Le deux poids, deux mesures
De ceux qui nous relaient
L’image, et puis essaient
D’ignorer la torture
Est complice du Mal.
Où est leur bienveillance ?
Chez eux sont en latence
Les esprits les plus sales.
L'Affectueux
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