

MY FACE
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MY FACE
À ma Face, tu luis
Et ainsi tu me nuis.
Ta beauté me torture,
Ta bêtise me jure
De ne plus me revoir,
De me faire déchoir.
Tu veux donc rayonner,
Tu veux fanfaronner,
Tu ressembles au Soleil
Mais dans le noir, tu veilles.
Tu connais donc ta nuit
Car un soleil t’a nui.
Tu veux être une Étoile ;
Sur le visage un voile,
Tu ne sais pas te dire,
On ne sait pas te lire.
Personne ne connaît
Celle que je connais.
Moi je sais qui tu es
Car tu sais me tuer,
Et ce, jour après jour.
Je suis le Soleil lourd
De toi, ma jolie Lune,
Alors, je t'importune.
Tu ne veux pas de moi,
Je brille sous mon toit
Car je n’ai plus de ciel.
Tu me donnes du fiel
En guise de réponse,
J’évolue dans les ronces.
Moi, je t’offre des fleurs,
Rosée issue de pleurs ,
Dont je te fais offrande
Par mes yeux en amande.
Rosée sur les pétales
Portés par les sépales ,
Une tige fragile,
Une rose facile,
À sans cesse briser,
Et cela, tu le sais.
À ma Face attristée,
La Lune est visitée
Par d’horribles démons,
Lui faisant voir des monts,
Donnant de l’importance
À sa grande souffrance.
Te voilà dans la Nuit,
Te voilà ébahie,
Te voilà chez les nuls,
Seule tu déambules.
Voilà ce qu’est ta vie.
Voilà ce qu’est ma vie.
Je deviens un Soleil,
Le lys-blanc-des-merveilles,
Je rayonne pour tous,
Je connais des secousses.
Soleil d’adoration
Pour les constellations,
Que ma Lune provoque.
Ainsi, je vis le choc.
Ma Lune est salvatrice,
J’en suis l’adoratrice.
Ma Lune se détruit,
Le mauvais chemin suit.
Je deviens alchimiste
Pour sauver ses yeux tristes.
J’use de l’alchimie :
“Qu’elle reprenne vie
Ma Lune qui m’est chère !”
Si elle meurt, je perds !
Nous ne serons plus astres !
Ce sera le désastre.
Et, dans la Voie Lactée,
Ma Lune ira passer
Le reste de sa vie,
Crevant mon Cœur à vie.
À ma Face tu brilles
Et aussi, tu vacilles.
Tu deviens un caillou,
Et qu’en est-il de nous ?
Tu perds de ta valeur
Et je gagne en chaleur.
Et tous les jours j'implose,
Parfois même j’explose,
Et tous les jours j’implore
Dieu, je le prie très fort,
Pour que tu ailles bien,
Qu’il ne t’arrive rien.
Les synchronicités
Sont de notre côté :
Tous les jours, je te sauve
Des griffes de ces fauves.
J’attends le vrai repos,
Fatiguée de ces eaux,
Fatiguée des tourments,
Je vis péniblement.
J’attends le Paradis,
La fin de cette vie,
Là, je retrouverai
Ma Lune bien-aimée.

