Actus News - Mise en contexte depuis la publication de Droits des enfants en France

Vous m’avez trouvée bien silencieuse depuis plusieurs mois. Droits des enfants en France est sorti le 10 décembre 2024. 0 vente. Incroyable. Je cumule pourtant près d'un million de vues depuis le mois de juillet 2024 sur Panodyssey... Très révélateur des Hommes, de la société.

Malgré, ça, je m'accroche (le beau). Et je garde le silence (stratégie).

En voici les raisons.

1. Je suis en fac de droit (je passe une capacité en droit à la Sorbonne) : c’est du travail. Les poésies, c’était pour alerter, j’ai fini de rimer, je termine ce que j’ai commencé.

1. J’observe. Près d’un million de vues sur Panodyssey depuis juillet 2024… Pas un seul don, peu de likes. Intéressant. Étude de marché terminée :) Même phénomène observé sur LinkedIn. Et mon téléphone qui ne cesse de sonner... Mais l'argent, c'est pour les autres. Décision prise, j'ai tenu mes promesses. Pour les autres, il faut passer à la caisse.

1. Je travaille à côté. Mon expertise et mes résultats valent désormais de l’or. C’est en train de porter ses fruits. Pourtant… J’ai refusé 10 clients ces 6 derniers mois : ils voulaient une prestation gratuite, c’est super urgent, y a que Céline qui peut les aider. Je les ai orientés vers ChatGPT, vers leurs avocats. Moi, hormis ma dignité, je n’ai plus rien, mais plus de dettes. Je me suis reposée. J’ai eu les résultats escomptés, ceux que bien des avocats et des journalistes n’obtiendront jamais. Aujourd’hui, tout ça est payant.

1. Pic de vues récemment… sur mes contenus gratuits Panodyssey. Tellement déçue, chaque mois, j’ai prévu d’augmenter les prix #marketing (je suis formatrice) : je refusais d'utiliser un levier d'urgence sur cette thématique. Une erreur. L'argent est essentiel.

1 million de vues, pas 1 centime de soutien. 0 vente de mon livre.

Car oui, j'ai un métier, la rédaction web SEO, l’écriture. Ces contenus visaient à protéger ces enfants. C’est chose faite. Ceux qui ont besoin de mes services, désormais, paient le prix fort.

Bref, l'offre esclave est terminée,

N'en déplaise aux concernés !

Le beau, pourtant, je le vois : ce sont mes résultats,

Ceux qui m’ont soutenue dans ce combat.

Ceux pour qui je me bats.

Cette poésie, elle est pour ceux-là.

Les anecdotes de ceux qui s’aiment… à tous, je vous souhaite de connaître ça

Voici quelques anecdotes sur ces enfants, ceux pour qui j’arrive à quelque chose, parfois, un peu.

Inch'allah, on fait au mieux... on s'en remet souvent à Dieu.

Ceux qui me soutiennent, dans toute cette saleté.

Ceux que je refuse d’exposer,

Seront, comme les autres, anonymisés.

“Je te donne mon cadeau de fête des Mères, t’es une maman toi aussi”

P’tit bout de chou sort de maternelle p"tite section,

Je dépanne, j'vais le chercher, “oh prends soin de ton beau cadeau”.

Il sait que j’ai des enfants, qu'ils sont placés, et a cette petite attention.

Cap'tain Dur'à'cuir est gêné, il imagine ma tristesse : p’tit garçon, t’es vraiment l'plus beau.

“Céline, t’avais raison… IL commence à parler de CA”

Par ce “ça” chuchoté, ce p’tit gars que j’ai vu grandir parle de viols.

Je parle d’Alban, dans Cas sociaux : tout ce que je dis est vrai, vous croyez que je miaule ?

L’auteur n’est autre que le fameux “Crocodile”, #Parquetglissant dont je parle dans mes poésies.

Pas de jugement, pas d’enquête, diffamation VS infamie.

J’ai pas dit qui était le IL ? Tellement triste, j’ai gardé l’histoire sans la rimer.

Je digère pas, il est temps de raconter.

Cette vérité pique, j'ai les larmes aux yeux rien que d'y penser.

Je parle de Paul, il vient d'avoir 16 ans, c’est un pseudonyme.

Orphelin depuis ses 12 ans. Tout est vrai : ici, vous trouverez pas de pantonymes.

C’est la deuxième partie de ce contenu, le pourquoi profond de mes rimes.

Paul, 12 ans, jeté seul sans maman, dans la fosse aux lions,

Confié à l'ASE, l’orphelin silencieux a croisé le démon.

J’ai jamais parlé de Paul, mais son histoire, comme tant d’autres, m’est restée sur le cœur. Sa maman est décédée à ses 12 ans. On était tous témoins, tous là, il était dans le foyer de Cas sociaux.

Vous savez, ce roman, fondé sur la vérité,

Toutes ces notes que j'ai prises, en attendant de prouver...

Publiées pour la première fois sur Panodyssey.

Il est aujourd’hui en Premium. Ces enfants ont des besoins. On a des besoins.

D’argent, en toute transparence.

Pour l'humain, on attend plus rien, on a compris, et on gère bien comme ça :)

Merci d'accepter que par ces mots, on décompense.

Tristes nouvelles des enfants de Cas sociaux

Les enfants de Cas sociaux et ceux que j'ai rimés (Sandro, Alban, Tom, Maxence) existent.

Laissez-moi vous donner quelques nouvelles.

Croyez-moi, elles sont pas belles.

Le problème était plus général que ça.

Entre pression, lâcheté et omerta,

En septembre 2024, un foyer à moins de 2h de route a fermé : on a fait le travail des avocats, des journalistes...

Gratos, bénévoles, personne n'écoute, personne ne paie : on ne vaut rien, même pas 1 franc CFA.

Meubles vendus pour ne pas trahir notre parole aux enfants : on s'en rappellera.

Les expertises ont un prix, celui de notre passé, celui de nos pleurs, celui de notre combat.

Entre lâcheté et déni, honte aux millions de personnes qui lisent mes contenus et tournent les yeux

Vous voyez dans l'article de presse que c’est le pitch parfait de Cas sociaux, que j’ai auparavant publié,

0 vente de mon livre Droits des enfants en France : déni complet.

Et pourtant... le foyer de Cas sociaux n’est pas un cas isolé.

Ne pas faire de putaclic, ne pas les afficher ou les trahir, est un choix délibéré.

Le pire, les secrets de tous ces petits, je l’ai gardé en moi,

Je suis pas comme eux, pas comme ça : je ne les trahis PAS !

Les preuves ? Les bons les ont, je garde le reste pour qui de droit.

On n'a plus rien, tout est payant à part pour eux : changement de cap, je ne négocie pas.

Voilà la différence entre ceux qui font leur travail, et ces kirb**

Petite parenthèse sur ma période de “Rien” : preuve par l’image

Voici deux pierres, deux labradorites pour être précise.

La pierre des professions difficiles, elle absorbe les tensions qu’on nous transmet.

J'en ai pris une quand je suis partie en repos.

La pierre au départ

La pierre 15j après (je l’ai gardée dans ma poche, aucun choc ni traitement)

La photo et l'anecdote sont authentiques, j'invente pas.

Les lithothérapeutes n’avaient jamais vu ça.

Voilà, ce qu’on absorbe, nous les Vrais, chaque jour, chaque mois.

Pendant que d’autres sont payés et font du gras. *

Paul, dignité, sans larmes ni maman, un p'tit Homme, un vrai : la victime rêvée

Passons à Paul, petit bonhomme tout mince visage émacié,

Sa maman s’est battue contre le cancer, combat terminé.

Le petit est tout seul : pas une larme, dur, il ne laisse rien passer.

Je ne dirai rien de plus, je grave son histoire sur le web, je salue sa dignité.

Les Oubliés, ce n’est pas l’endroit où montrer ses faiblesses,

L’avenir l’a tristement montré, quel gâchis, quelle tristesse.

#jugementencours Nombreux crient “Aïe mes fesses”.

Dans l’indifférence la plus totale. Qui est là pour le vivre, qui est là pour le voir ?

On est seules, on est dans le noir.

Pressions économiques, juridiques : et on affronte tout ce désespoir,

Les élus ne nous écoutent pas.... ils savourent leur fric et leur pouvoir.

Même liker, commenter ou partager, ça vous fait peur,

Payer 1€, tout le monde fuit : c’est l’horreur.

On est indestructibles, on fait ça avec le cœur.

Argent, menaces, on lâchera rien : même pas peur.

3 ans bénévoles, à travailler pour la gloire, on a compris l’erreur.

J’termine ce contenu par la phrase de 2025, une autre “citation bonheur”,

Une de celles qui réchauffent le cœur.

“Je demande à Dieu que Maman et Céline elles aient de l’argent”

Dit p’tit bonhomme de 5 ans qui nous voit galérer,

Pour qu’il ne manque de rien et qu’il mange au goûter.

Je ne pouvais pas aller voir ma fille, j’étais bloquée.

Le lendemain, une prestation est tombée : manque d’argent réglé.

Par ces mots, ma team, je tiens à vous remercier.

Team Croc Croc t’inquiète p’tit ***

J’suis là pour vous, jamais j’vous oublierai.

C'est pour les gens comme vous... qu'on ne lâchera jamais.