Hausse des prix du poivre noir : Une récolte gravement affectée par la sécheresse
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Hausse des prix du poivre noir : Une récolte gravement affectée par la sécheresse
Hausse des prix du poivre noir : Une récolte gravement affectée par la sécheresse
La sécheresse prolongée qui touche l'ensemble du Brésil, du Para en passant par le Minas Gerais et Espirito Santo a des effets dévastateurs sur les agriculteurs des régions, en particulier sur les cultures de café, de cacao et de poivre noir. Les données récentes indiquent une chute significative des rendements, entraînant une augmentation des prix sur le marché. Cette situation est d'autant plus préoccupante que l'État joue un rôle clé dans la production de ces denrées au Brésil.
Pour faire bref on table une diminution de 10 à 15% de la récolte de café dans le Minas Gerais, de 40% de la récolte de poivre noir à Espirito Santo et enfin une hausse de 10 à 40% de ses matières premières.
Dans le Minas Gerais cela fait 170 jours qui n'a pas plus et nous sommes le 03/10/2024.
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Conséquences sur la production de café
Dans la région de Caparaó et dans le sud du Minas Gerais, ses régions vont faire du café qualité supérieure, on cultive uniquement de l'Arabica.
Les agriculteurs de Espirito Santo anticipent une baisse alarmante de 40 % de leur production en raison des conditions climatiques extrêmes. Tandis que dans le Minas Gerais on parle d'une baisse de 10 à 15%
Il faut savoir que les précipitations ont été dramatiquement insuffisantes. A Belo Horizonte et dans le Sud du Minas Gerais c'est plus de 170 jours sans pluies.
En effet, au cours des trois derniers mois, seulement 90 millimètres de pluie ont été mesurés à Espirito Santo, bien en dessous des 200 à 250 millimètres normalement attendus pendant cette période cruciale.
Dans le Minas Gerais au lieu d'avoir une moyenne à 250mm on est à zéro.
Les plantes souffrent et les grains n'achèvent pas leur maturation. Il va avoir une perte significative tant en qualité qu'en quantité, compromettant ainsi la récolte de 2024. C'est la plus longue sécheresse que nous ayons jamais connue. Ce phénomène menace non seulement la qualité des grains, mais également la position du café brésilien sur le marché international, où il doit rivaliser avec d'autres producteurs comme le Vietnam et la Colombie.
En outre, cette sécheresse a favorisé l'apparition de maladies telles que la rouille du café, ce qui aggrave encore plus les pertes. Les experts estiment que ces maladies pourraient réduire encore davantage les rendements, ajoutant une pression supplémentaire sur des agriculteurs déjà en difficulté.
Il faudra deux ans pour reconstituer les stock.
Diminution sévère de la récolte de poivre noir
La culture du poivre noir dans le nord d'Espírito Santo subit également des conséquences désastreuses la récolte est compromise à hauteur de 50 %. Dans l'état de Bahia on parle de 60% de la récolte dans le sud de l'état.
Les températures estivales élevées ont persisté pendant l'automne et l'hiver, rendant difficile la pollinisation des fleurs. Ces conditions climatiques ont provoqué un avortement massif des fleurs, réduisant considérablement le nombre de grains produits.
Il faut savoir que le phénomène va se produire aussi à Madagascar et le prix de la vanille, c'est à dire la vanille de Madagascar peut augmenter.
La chaleur a provoqué une fausse couche des poivrier. Quant à ceux qui ont survécu, les grappes sont très peu fournies. Le cycle productif du poivre s'étend sur six à huit mois ; avec ces pertes déjà significatives, les agriculteurs se concentrent sur l'amélioration des conditions nutritionnelles des plantes pour les récoltes futures.
Répercussions économiques
Les conséquences économiques sont considérables. La baisse des récoltes entraîne une augmentation des prix du poivre noir qui pourrait atteindre jusqu'à 30 % dans certaines régions. Cette hausse menace également la rentabilité des producteurs qui peinent déjà à couvrir leurs coûts de production. Avec une baisse significative des rendements dans plusieurs cultures clés comme le café et le cacao, l'économie locale pourrait subir un coup dur.
Les agriculteurs sont encouragés à adopter des techniques telles que l'irrigation et l'ombrage pour atténuer les effets néfastes du climat sur leurs cultures. Priscila Nascimento, vulgarisatrice à l'Institut Capixaba de recherche et d'assistance technique (Incaper), souligne que « une gestion adéquate et la recherche d'expertise technique sont essentielles pour minimiser les impacts ». Elle insiste sur l'urgence d'une adaptation rapide aux nouvelles réalités climatiques.
En conclusion, la sécheresse à Espírito Santo, le Minas Gerais et le Brésil a non seulement compromis les récoltes actuelles mais aussi mis en péril l'avenir économique des agriculteurs locaux. Face à cette crise climatique sans précédent, il est impératif que les producteurs s'adaptent rapidement pour assurer leur survie dans un environnement agricole en constante évolution. Les enjeux dépassent le cadre économique et touchent également le social, car ces cultures sont vitales pour la subsistance de nombreuses familles dans la région.
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier 1 month ago
Je suis un passionné de poivres, cela tombe bien ! ))