Après trois mois de sevrage, j'ai repris hier après-midi l'appareil photo pour explorer les marais du bord de l'Essonne. Je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée. Cela a été l’occasion de retrouver mes vieux camarades d’affût.

Trop de vent pour les oiseaux,

Ce qui n'empêche ni de les apercevoir ni de les entendre, la reproduction n'attend pas. Qu’importe la pluie et le vent, les rossignols philomèle (Luscinia megarhynchos ) profitent du moindre entrebâillement des nuages pour faire entendre leur chant sonore.

Dans mon coin favori j'ai compté 7 mâles chanteurs.

le coucou était là, trop loin, trop fugace pour faire un bon cliché et surtout trop occupé à poursuivre une femelle rousse aux charmes apparemment irrésistibles.

Une grande aigrette ( Aigreta alba) nous a gratifiée pendant quelques minutes de sa présence.

Comme je ne voulais pas manquer le passage des faucons hobereaux (Falco subbuteo) je me suis rendu à mon lieu d’observation habituel. Il y en avait peu mais suffisamment pour admirer leurs dextérité. Ils rasent la surface de l’eau pour attraper au vol les libellules dont ils se nourrissent.

Cerise sur le gâteau le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) nous gratifia de sa présence.

http://loiseleur.over-blog.com/