À PROPOS : Qu'est-ce que la money Hakademy ?
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À PROPOS : Qu'est-ce que la money Hakademy ?
J’ai fait un rêve étrange au mois de mars 2021. Après avoir dessiné pendant des heures le logo de la money Hakademy, je vécu une étrange expérience, une sorte de rêve éveillé. La tortue du logo sortit du papier et commença à m’interroger, ce fut un questionnement digne de celui d'un (bon) journaliste.
En y réfléchissant bien, presque un an plus tard, je me rends compte que cette tortue, d’une sagesse renversante, m’avait posé à elle seule toutes les interrogations des amis, entrepreneurs et autres personnes à qui j’avais présenté mon projet au cours de l’année 2021. J’ai donc décidé de reconstituer ici l’entretien qui eut lieu lors de cet étrange évènement.
La tortue : pour commencer, pourquoi as-tu choisi une tortue pour le logo ?
Hakim : Ah ! Bonne question. Je pourrais répondre que la tortue m’évoque Tortue géniale (du célèbre manga Dragon Ball...) ou encore les Tortues Ninjas, ces as des arts martiaux qui vivaient dans les égouts… J’aurais pu raconter aussi que pendant des années, j'avais une couette Tortues Ninjas, qui a probablement marqué mon inconscient :)
Mais au-delà de cet imaginaire des tortues, cet animal est extraordinaire. Tout d'abord parce qu'il symbolise la persévérance et la sagesse. Ces deux valeurs sont tellement précieuses que j'aurais bien choisi la tortue uniquement pour cela.
Mais ce n'est pas tout. Elle a quand même mis à l'amende le prétentieux lièvre après l'avoir défié, elle a torché ce petit prétentieux :D Elle arrive donc à gagner malgré son apparente fragilité et sa faiblesse, qui cachent finalement une grande force. Et pour se protéger, cette nomade voyage toujours avec sa maison qui la protège, un danger et hop ! la voilà à l'abri dans sa carapace :)
J'aime la tortue pour une autre raison. Elle est lente. Et la lenteur est si précieuse, elle est en elle-même un acte courageux dans notre société qui ne cesse d'accélérer au risque de s'alinéner (Hartmut Rosa en parle très bien...). Peut-être en raison de sa lenteur, la tortue est également zen, elle reste elle-même justement car elle prend son temps, sans être influencée par le maelström sociétal.
Enfin, au-delà de ses qualités individuelles, la tortue est un animal interdépendant de sa communauté, à savoir un groupe d'individus partageant les mêmes valeurs, et pouvant s'apporter mutuellement.
Et qui se cache donc derrière la money Hakademy, qui es-tu ?
Je ne sais pas si le mot « cacher » est le plus approprié, bien qu’il est vrai que je n’ai pas forcément envie de m’exposer. Je me dis que la discrétion est préférable à la surexposition des réseaux sociaux :) Mais bon, s’il faut y aller… Quoi qu’il en soit, derrière la money Hakademy, il y a Hakim, un slasheur, chef de projet la semaine et formateur-coach le week-end et durant ses congés. J’ai créé cette ‹‹ entité ›› probablement car je ne veux pas rester seul dans cette aventure, et que je désire peut-être créer une famille hakadémique :)
Un slasheur ? C'est quoi ça ?
Un slasheur est une personne qui cumule plusieurs activités professionnelles, par choix ou par nécessité financière.
D’ailleurs, ce fut par nécessité financière à certains moments. Aujourd’hui c’est à la fois un choix et une nécessité. Un choix car je suis tombé amoureux de l’entrepreneuriat, de la liberté et des défis qu’il engendre. Une nécessité car sans cela je crois que j’étoufferais, car bien que mon emploi de salarié me permette de vivre, mon entreprise demeure une boîte, comme on aime les appeler, et dans les boîtes, vous devez vous en douter , on peut manquer d’oxygène.
OK, donc tu déconseilles le salariat (la « rat race ») ?
NON. Je ne fais pas partie de ces formateurs qui critiquent exagérément le salariat et la rat race pour vendre leurs formations. Le salariat présente des avantages et des inconvénients, tout comme l’entrepreneuriat. Tout le monde ne peut pas devenir entrepreneur, et tout le monde n’en a pas envie d’ailleurs.
J’entends beaucoup de formateurs et autres infopreneurs cracher dans la soupe alors que le salariat leur a bien rendu service. Pour ma part, aujourd’hui, c’est le salariat qui paye les factures, et c’est aussi lui qui m’a payé quand j’étais en arrêt maladie. Je suis donc quelque peu agacé de voir certaines personnes diaboliser et critiquer trop facilement le salariat qui s’intègre parfois, il est vrai, dans un système qui ressemble à cette fameuse ‹‹ rat race ››. (C'est quoi la ‹‹ rat race ›› ? il s'agit littéralement de la course de rats de laboratoire symbolisant la course effrénée de l’Homme contemporain, qui travaille de manière acharnée pour gagner plus et consommer plus, qui passe à côté de sa vie en cherchant à s’évader par le voyage et les week-end, qu'il trouve toujours trop courts).
Ce qu’on a tendance à oublier, c’est qu’être indépendant peut aussi nous mener à la rat race. J’en ai rencontré un dernièrement, qui travaillait énormément en tant qu’indépendant et qui ne s’en sortait pas, qui galérait pour partir en vacances, de peur de manquer d’argent durant cette période sans activité professionnelle.
Je vois l’entrepreneuriat comme un mode d’activité professionnelle exceptionnel mais qui nécessite bien plus de compétences techniques, émotionnelles mais aussi d’efforts sur soi que le modèle salarial. Je le qualifierai de modèle de travail plus naturel, plus en adéquation avec le développement humain. En effet, l’entrepreneuriat repose sur l’autonomie, l’essai-erreur, le dépassement de soi, la pluridisciplinarité.
J’ai fait ce constat après 6 mois intensifs dans la peau d’un entrepreneur. Je me suis rendu compte que j’avais appris autant en 6 mois avec mon business qu’en 6 ans au sein d’une grande entreprise ! J’ai halluciné. Notamment d’un point de vue humain, la diversité des personnes que j’ai pu rencontrer dans mon activité était sans commune mesure avec l’environnement de l’entreprise. Et ce n'est pas étonnant finalement puisque celle-ci tente de formater les employés sur un même moule : la standardisation appliquée aux ressources humaines :) Et gare à ceux qui ne pensent pas comme les autres.
Comment en es-tu venu à entreprendre en tant que formateur-coach dans l’éducation financière ?
C’est la conjonction de plusieurs évènements, comme des histoires parallèles qui ont fini par se croiser. Alors je réfléchis… par où commencer. Il faut tout d’abord préciser que j’ai toujours été curieux depuis mes études en design industriel. À partir de là, j’ai toujours eu soif d’apprendre de nouvelles choses et de comprendre les phénomènes sociaux et psychologiques, et fut un temps où j’enchainais les formations en développement personnel, en innovation, et même en menuiserie ou plomberie.
Et un jour, en 2016 je crois, où j’aidais mon neveu à faire ses devoirs, il me dit : « tonton, dans mon école, ils cherchent un professeur, tu voudrais pas être prof ? tu expliques bien. ». La graine a alors germé dans ma tête et c’est sans doute ce qui m’a poussé à devenir professeur de soutien scolaire le week-end. Cela a démarré en 2018. J’adorais cela, je coachais les élèves, je faisais tout pour qu’ils réussissent. Quelques mois après avoir reçu un prix « pour la meilleure qualité de suivi pédagogique », je me suis alors rendu compte que j’étais plus qu’un prof, j’étais un « professeur-coach » qui motivait et trouvait des solutions aux élèves pour qu’ils dépassent leurs blocages. Cette expérience s’achève en 2019, même si je continue à aider quelques élèves qui reviennent me voir en 2020.
En parallèle de cela, au mois de mai 2017, je reçois un courrier recommandé. Je l’ouvre. Pour résumer brièvement : soit j’achète l’appartement dans lequel je me trouve, soit je dégage. Ça peut paraître rien comme ça, mais pour moi c’était un choc, surtout que j’avais vécu un diagnostic médical difficile un mois plutôt. C’était le coup de massue pour m’achever. Je vous épargne les détails, mais en février 2018, je m’installe dans mon nouvel appartement, fraichement ‹‹ acheté ››. Mois de mars, je suis à découvert. Et les chiffres négatifs en fin de mois s'enchaînent, l’histoire se répète. Je revois encore les « - 250 € » ou « - 150 € » en rouge sur mon application bancaire. À l'âge de 35 ans, je suis pour la première fois à découvert, et ce de manière régulière.
Je suis donc à découvert régulièrement, je connais même un épisode de fièvre acheteuse, sans doute liée aux effets secondaire des médicaments que je prenais, mais à ce moment-là, je l'ignorais complètement. Je me décide à agir en remettant tout à plat : établir le constat (catastrophique), analyser les causes, mettre en place un plan d’action correctif et mesurer mes progrès : déformation professionnelle... ma casquette de chef de projet m’est alors bien utile. J’enchaine les lectures, je teste des méthodes, je remets complètement à plat ma manière de gérer l’argent. En fait, je ne gérais pas mon argent, et le problème était là. Une fois mes finances redressées, je passai d’un découvert récurrent moyen de 200 € à une épargne régulière de 300 €. Waw ! J’étais tellement content de moi, j’avais formalisé ma méthode que j’avais testée sur moi-même, j’avais qu’une seule idée, la partager au monde entier pour leur dire que c’était possible d’optimiser ses finances !
Quelques mois avant cette victoire sur moi-même, l’envie de donner des cours refit surface. Transmettre, accompagner, cela me manquait tellement. J’avais remarqué que cela me donnait une energie folle. Je voyais aussi beaucoup de formateurs nous vendre du rêve sur Internet, promettre monts et merveilles avec des résultats finalement décevants. J’en ai même été victime, en 2019, lors d’une formation en location de courte durée, qui me promettait un bénéfice de 700 euros par mois :)
Ma situation familiale ayant changé, j’avais besoin de revenus complémentaires. J'avais déjà testé plusieurs petits boulots, j'ai essayé d'investir dans les bitcoins, je faisais des travaux chez des particuliers, bref, j'ai essayé beaucoup de choses, et je revenais finalement au même constat. Transmettre et accompagner me manquaient. J’hésitais donc à devenir formateur pour transmettre autour de moi comment hacker son cerveau pour mieux gérer son argent. Mais toujours la même peur au bout des mes pensées, celle de devoir vendre du rêve. Je me demandais comment vendre de manière éthique, avec un marketing honnête, une question qui retoque régulièrement à ma porte. J’ai alors cassé quelques croyances limitantes et créé la money Hakademy en 2021 après plus d’un an de réflexion, de conception, de schémas et d’échanges avec quelques amis proches.
Revenons donc à la money Hakademy, c’est quoi en fait, comment la définirais-tu ?
L’Hakademy, ou money Hakademy, c’est mon bébé. C’est à la fois mon projet entrepreneurial ou ‹‹ business ››, et un champ d’expérimentation sur le monde qui m’entoure. C’est un espace de liberté, en dehors de toute boîte, dans lequel j’essaye d’exprimer ma créativité, mes idéaux, mes valeurs.
La money Hakademy, c’est un lieu de la connaissance que j’appréhende telle une initiative autour de l’argent, un mouvement qui veut casser les tabous de l’argent, qui souhaite aider les personnes qui, comme moi, font le constat qu’il leur manque une brique éducative, la brique financière. L’idée est donc d’apporter une valeur ajoutée sur tout ce qui touche à l’argent, à sa gestion, à sa représentation aussi.
De manière très concrète, et pour le moment, cela se traduit par des formations (et des accompagnements) sur la gestion de ses finances personnelles, avec un travail approfondi sur son budget et ses croyances financières.
Pourquoi avoir choisi les termes ‹‹ money Hakademy ›› ?
Alors revenons à la définition, ce que j’aime souvent faire, puisqu’il nous arrive d’oublier l’origine des mots. Si l’on reprend la définition d’une académie, il s’agit d’un groupement de personnes, experts et amateurs éclairés, qui réalisent et publient des travaux de recherche originaux. Ces groupes sont appelés également “sociétés savantes”, et font avancer la connaissance dans leur domaine d’activité. Mais c’est aussi et surtout un des plus importants lieux du savoir de l’humanité, et sauf erreur de ma part la première école grecque dans laquelle Platon et Aristote ont enseigné.
Ensuite, j’ai choisi de hacker ce terme, de faire une école à la sauce Hakim, cela a donc donné la money Hakademy, l’académie de l’argent si vous préférez. Et comme c’est plus court en anglais, j’ai opté pour money Hakademy :)
A travers ce projet entrepreneurial, mon désir est de créer un mouvement de formation et d’accompagnement pour redonner sa place à l’argent, c’est-à-dire celle d’un outil de transformation, d’un moyen, d’une énergie créatrice au service du Vrai, du Bien et du Beau. Et non un outil diabolique qui serait la cause de tous les problèmes du monde. Au niveau personnel et collectif, l’objectif est d’apporter sérénité et épanouissement aux personnes qui bénéficieront des services de la money Hakademy.
Ton cœur de métier est donc la formation et l’accompagnement ?
Oui, à court terme, c’est la formation et l’accompagnement de ces apprenants pour se réconcilier avec l’argent et atteindre la sérénité financière.
Cet apprentissage-action se déroule sur deux dimensions : matérielle d’une part, avec un travail qui vise à augmenter le QI (quotient intellectuel) financier, et émotionnelle d’autre part, en ciblant le QE (quotient émotionnel) financier pour reprendre la typologie de Ken Honda.
L’ambition est d’ouvrir dès que possible la porte sur les solutions d’investissement, ouverture qui se traduira par une formation spécifique sur les différents moyens d’investissement.
La money Hakademy est un mouvement de formation et d’accompagnement pour redonner sa place à l’argent, c’est-à-dire celle d’un outil de transformation, d’un moyen, d’une énergie créatrice au service du Vrai, du Bien et du Beau.
"À court terme la formation", tu as donc d’autres ambitions à moyen ou long terme ?
Tout d’abord, j’ai en tête d’autres formations que celle sur l’optimisation de son argent et de ses croyances. Je souhaite produire du contenu de formation vers les futurs entrepreneurs (salariés qui veulent se créer des revenus complémentaires par exemple) et les entrepreneurs qui débutent. Cela se traduira par des contenus pédagogiques dont je vous ferai la surprise, c’est top-secret pour l’instant :)
J’ai également envie d’écrire sur l’argent. Franchement, ce domaine est tellement riche, que j'aimerais en formaliser les bases, mais comme cela a déjà dû être fait, j'aimerais au moins récolter et centraliser les données pratiques dans ce domaine, pour aboutir à une espèce de traité d'argentologie.
Il s’agit d’un sujet passionnant. Je m’explique. Il est omniprésent dans notre quotidien, et pourtant on ne fait que l’effleurer quand on l’évoque. De plus, il est à l’intersection de tout, puisqu’il est un moyen d’échange entre les humains, un facilitateur de transaction. D’ailleurs cela fait un moment que je souhaite tester la plateforme Panodissey. J'ai également lancé une newsletter pour partager mon cheminement et quelques enseignements sur la gestion de son argent, je vous mettrai le lien en commentaire pour ceux qui seraient intéressés, les personnes en quête d'épanouissement dans ce monde de fous.
Enfin, j'oubliais une dernière chose. J'anime actuellement des rooms hebdomadaires sur ClubHouse, un club de lecture où l'on échange d'un ouvrage chaque mois, et j'ai lancé également un groupe Facebook, que je suis en train d'activer pour donner du contenu qui pourra aider dans la gestion de son argent au quotidien. Je vous mentionnerai également les liens en fin d'article.
Pourrais-tu résumer brièvement la mission et les valeurs de la money Hakademy ?
Notre mission est de mettre l’argent au service du vrai, du bien et du beau, c’est-à-dire concrétiser l’idée juste dans une action bénéfique au plus grand nombre, tout en cultivant une dimension poétique.
Brièvement ? Non. Mais je vais tout de même essayer. L’Hakademy vise les salariés frustrés, les slasheurs, les apprentis-entrepreneurs, et tous ceux qui ont une appétence pour l’entrepreneuriat ou l’épanouissement de leur personne. Elle s’est donnée la mission de mettre à leur disposition des formations en éducation financière, dans un premier temps dans le champ des finances personnelles, et qui sait peut-être, à terme, dans celui des finances professionnelles et de la gestion d’entreprise.
Ces formation donne accès à un parcours d'apprentissage-action composé de :
- la gestion du budget ;
- l’optimisation des dépenses ;
- un travail de conscientisation de nos émotions et de nos croyances sur l'argent ;
- la mise en place d’une épargne régulière pour sécuriser sa situation et se préparer à investir sereinement ;
- l'intégration dans une communauté de Super Tortues qui cheminent vers leur épanouissement personnel, et pourquoi pas un jour vers l'émergence d'un épanouissement collectif.
Quant au champ des finances professionnelles et de la gestion d’entreprise, il est question d’orienter l’entrepreneur pour lui permettre de se repérer dans la phase de création de son entreprise et dans son pilotage (choix de la structure juridique, gestion de son entreprise, tenue de la comptabilité, gestion de la trésorerie). J’ai tellement galéré sur ce point de la gestion d’entreprise, et en même temps l’entrepreneuriat a tellement changé ma vie, que je rêverais d’aider les gens à en faire de même. J'espère trouver les ressources pour déployer cette partie du projet !
Enfin, en ce qui concerne la vision, car cela ne pourra prendre forme que sur les moyen et long termes, la money Hakademy a pour ambition de créer une communauté vivante d’entrepreneurs et de slasheurs (salariés ou indépendants) qui souhaitent faire de l’argent un outil de transformation personnelle et sociale. Elle rêve aussi de créer une communauté résiliente, qui puisse faciliter tout un chacun à réaliser sa voie, à trouver son ‹‹ dharma ›› comme dirait Deepak Chopra, à savoir notre activité de coeur, dans laquelle on s’éclate le plus, où on est bon et en plus utile aux autres.
Ah, mais on n’a pas abordé les valeurs. Ce qui est le plus important à nos yeux, c’est bien sûr la passion d’apprendre, de transmettre et d’accompagner les personnes qui souhaitent s’améliorer et se transformer. C’est sans nul doute l’énergie créatrice qui a permis la fondation de la money Hakademy.
Ensuite vient l’argent, en tant qu’outil de transformation. Une transformation qui vise l’épanouissement personnel et collectif. Car oui, l’argent, n’est pas la cause du mal, c’est plutôt certains comportements humains vis-à-vis de ces morceaux de papiers et de ces chiffres sur un écran qui posent problème. Il est donc question ici de mettre l’argent au service du vrai, du bien et du beau, c’est-à-dire concrétiser l’idée juste dans une action bénéfique au plus grand nombre, tout en cultivant une dimension poétique.
Nous souhaitons également permettre des prises de conscience, et l’autonomisation de l’individu dans ses choix financiers. C’est cultiver et transmettre une connaissance juste au service d’une action individuelle bonne et du bien commun.
Pour cela, il est indispensable d’avancer avec humilité pour aborder la compléxité de notre environnement. Ce dernier accélère, et il est souvent nécessaire de ralentir pour prendre le temps d’observer et renouer avec sa sagesse naturelle. Oui dans ce monde de lièvres, il faut parfois se faire tortue. La victoire est au bout du chemin. C’est cette même démarche avec le monde que nous souhaitons appliquer à nos apprenants, à savoir prendre le temps d’être à leur écoute, et interagir avec empathie, car le coach-formateur est lui aussi un éternel apprenant qui s’enrichit de chaque situation d’apprentissage.
Comme vous pouvez le deviner, ces valeurs théoriques nécessitent efforts et persévérance pour être incarnées. C’est rarement évident de faire cela seul. C’est là qu’entre en jeu le groupe, la communauté, le réseau, en tant que système résilient et espace de coopération.
Notre mouvement se veut optimiste et rêveur. Notre crédo : faire preuve de gratitude pour les choses positives qui nous entourent, ce qui nécessite prise de conscience et connexion au moment présent. Et quand un problème se pose, nous aimons les défis, nous sommes des trouveurs de solution, nous explorons, nous expérimentons. Pour cela nous faisons appel au meilleur de l’existant et de la tradition, tout en nous efforçant de faire preuve de créativité pour sortir du cadre. C’est ce qu’incarne la tortue du logo money Hakademy. Le cadre c’est bien, mais parfois il est nécessaire d’en sortir. Deux mots d’ordre : simplicité et flexibilité pour coller à la réalité du monde et des apprenants.
Voilà, vous savez tout sur la money Hakademy, alors, vous rejoignez le mouvement ? :)
Hakim Boudefoua, fondateur de la money Hakademy.
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Jackie H 4 months ago
Une belle initiative qui ne veut pas promettre de pouvoir virer son patron en six semaines ni de devenir millionnaire en six mois, mais qui ne considère pas pour autant l'argent comme "l'hostie infâme de Satan" (comme l'écrivait Papini).
L'argent est avant tout un outil, et comme tout outil, il est neutre en soi mais ne vaut que par l'usage qu'on en fait...