Les dames vertes ou blanches
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Les dames vertes ou blanches
Ô dames errantes
Linceuls flottants
La lune lente
Vous tisse un temps
Sans fin...
Il y a les dames blanches légères, les fées. Leur image a des contours brumeux. Elles portent des couronnes de lierre et de perles de lune, et se montrent près des forêts et des eaux sauvages, la nuit ou au crépuscule, mais rarement à l’aube et jamais le jour. Elles peuvent être fileuses, bâtisseuses, lavandières, ou simplement reflets éphémères surgis d’un ailleurs un instant révélé.
Il y a les revenantes, qui hantent sans repos les ruines de leurs châteaux depuis des siècles et des siècles, condamnées aux remords, aux regrets trop forts qui empêchent de mourir. Elles ne cessent d’attendre une âme généreuse qui saurait les défaire de l’errance éternelle qui les tient prisonnières.
Et il y a celles qui ne sont ni vraiment l’une, ni vraiment l’autre, et qui apparaissent en plein jour. Elles ont parfois des clefs pendues à leur ceinture, et nous font signe de les suivre dans des lieux souterrains où d’ensorcelants et divins trésors reposent, depuis la nuit des temps, et nous sont destinés. Mais pour toucher leur or, il faut traverser l’épouvante d’un monde qui nous est inconnu. Serons-nous prêts, un jour, à ces quêtes suprêmes ?
je viendrai ces jours-ci vous en presenter quelques-unes
à bientôt !
la gaillarde conteuse