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Lunatique

Lunatique

Published Oct 25, 2022 Updated Oct 25, 2022 Offbeat
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Lunatique

La lune possède ses étoiles, des satellites sautillent autour de sa robe climatique et éclairent son ciel noir mystère. J'aimerais y jouer au golf, en ta compagnie, sauter de dune en dune sous la lumière bleue de la Terre. Ta robe serait un miroir, les lacs seraient de l'acide, nous y installerions des serviettes pour nous baigner au champagne. Les pierres volcaniques seraient la métaphore de notre extase lunatique et les bulles voleraient de verre en verre, sans se casser. Notre couple serait si fort que la mort aurait peur de lever son voile sur notre Histoire, et nos enfants se baigneraient nus, sous des averses de météores.

Deux, le chiffre magique qui écarte la solitude en apportant un nombre infini de sourires. Accepte ce voyage, hors du temps !

Le monde n'est ni d'or, ni d'argent. Il est de sable, de granit, de roches qui masquent nos effusions de ses regards troublants, ses fantômes du quotidien. L'atome est une cellule que je garde précieusement, j'aimerais être ce galet que tu caresses de tes yeux doux, mais pour l'instant tu caches tes sentiments, tu navigues sous des tempêtes solaires pendant que je coule comme une pierre. Message, d'une mésange au charme discret qui compte le temps de ton absence et me montre ses ailes aux couleurs de la mer, sans transparence. Ses plumes sont aussi douces que mes souvenirs. J'aimerais t'offrir une planète, un monde sans guerre, ni violence... juste à peine quelques turbulences, pour naviguer, et tout le reste serait à construire selon le fruit de nos imaginations.



Croire en l'amour, celui unipersonnel et ne pas oublier les autres contemporains de Votre Histoire, car chaque personne est un livre ouvert !

Ma vie, et ses envies, ses souvenirs, ma folie... croire en la paix Universelle...

***

Tiens, ici le ciel pleure, curieux, une averse se déverse sur ma tête d'huître...

Le soleil joue à cache-cache ce 3 mars 2017

Trente ans auparavant, un souvenir plus fort qu'avant-hier !

Sous camisole chimique, devenu poisson-clown, ma vie est sombre entre deux coups de tonnerre de Brest, je ne calcule rien, Carpe Diem ! On me dit poète, je réfute messieurs, dames, à la barre franche, je reste un marin à quai, sans mémoire. Sauf ceci... J'avais dix-sept ans.

Des cailloux dans le ciel qui scintillent, un feu de bois, du granit, des camarades draguent, boivent, fument, parlent, moi profitant de la mousse, de la texture de cette herbe de dune dont je ne connais pas le nom, je pense magie, la nuit le ciel s'éclaire, une lumière naît, de roches volent, et le plus incroyable, je vais dire un gros mot, la naissance d'une langue sans fin. Les mathématiques livrent un lot de poésie au ciel, les constellations. Des noms qui me laissent pantois, rêveur, trois heures vingt-trois minutes, la Girafe, le Serpent, Céphée, Cassiopée, une liste non exhaustive me fait rêver !

La carte parle d'elle-même, ce poids que le Titan Atlas porte sur ses épaules, je le sais. Sans être écolier, autodidacte, j'utilise le « Je » car à l'abandon chez les miens. Causes diverses et variées qui ne regardent que la serrure de ma pupille, phare éteint, je tairai ce phénomène, qui peut vous faire croire que je suis autocintré, un peu lourd, certes, mais j'assume cette différence, comme la France, mon pays, assume le fromage corse...

Vous êtes perdu, où en étais-je ? Ah oui ; l’insouciance de mon enfance, et l'apprentissage, le tissage lent par mon mode d'expression favori, le noir et le blanc de ce clavier. L'écrit, tout un univers, comme cette carte, pas de tarot divinatoire cette fois-ci, mais celle du ciel en mode, divers, j'ai soif, pas d'apprendre, je transfère, je transforme la réalité en une suite de mots, de phrases, de questions qui m'interpellent, comme la chanson de John Lennon, « Imagine » bien que  british, son message est universel, son utopie, je me livre ici pour conter mon univers, alors tournons les pages, ou stoppez là !

***

Connaissez-vous le mythe du jardin aux pommes d’or ? Je le découvre, supercherie de Titan, d’Hercule, qui laisse à l’un des siens le lourd fardeau de tenir la voûte, la croûte céleste, D’accord, il avait douze travaux à réaliser, mais pour sa pomme, laquelle d’ailleurs, celle de la bible, une autre légende, celle de croquer, celles à couper, à cidre, à cuire, je ne sais si Adam et Ève ont eu l’idée de faire du feu. Je sais par contre, qu’importe les prénoms, il faut être deux pour obtenir un rêve, un Enfant, un petit humain que je fus et fusionne encore, atteint du syndrome de « Peter Pan » !

Dimanche, aux Capucins, pas la pointe, ni le clou, la médiathèque qui fait sourire et son téléphérique stratosphérique, qui se lève comme la lune pleine dans le ciel, pris une fois, je ne le referai pas, trop de bugs autour de moi, et Zeus, la tempête de lundi de force 10 sur l’île d’Ouessant, les moutons noirs, encore une race en voie d’extinction, a secoué jusqu’au maître des airs, les Goélands. Ils ne pouvaient plus voler, le risque majeur est de recevoir un arbre sur le crâne, cela n’est pas une farce, secret d’Amazonie, si le ciel pleure, qu'il pleut, les racines succombent et les arbres tombent, et pire qu’un guépard, ou un singe hurleur qui s’approche de votre casse-croûte, je suis sorti sans souffle, dépression sur le front !

Ah !

Où en étais-je ?

Les quatre horizons, notre toit que soutient le Titan Atlas à contrecœur ne pouvant bouger, deux siècles avant qui, vous savez, un Jésus qui crie, ce sont les observateurs de l’espace qui ont établi, les premières cartes du Monde ! Contempler, noter ! Et l’empan, l’unité de mesure primaire, la main avec l’écart entre le pouce et le petit doigt pour suivre l’Ourse, la bête, l’étoile la plus basse dans notre système solaire ! Moi, encore aujourd’hui, je ne la devine pas, le mystère reste entier comme un bébé né...

Quelle chance nous avons, nous les Humains.

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