Ch. 11 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
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Ch. 11 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
Fireste
Les cinq amis quittèrent Aquarion le lendemain, comme prévu.
"Des deux contrées à visiter, Fireste me semble la plus à même de nous accueillir correctement." annonça Brissage.
"En effet, Madeleine, cette douce mamie, nous avait appris, à l'époque, que les plus querelleurs étaient les gens de Barboisie et non de Fireste." renchérit Fortevent.
"J'aurais plutôt eu tendance à commencer par le plus difficile, pour ma part, mais vous avez l'air déjà d'accord sur notre prochaine destination !" s'exclama Ouragrande, un sourire s'esquissant sur ses lèvres, avant de disparaître. "Je me demande combien de personnes ont survécu à cet assaut..."
Ils se turent alors, plongés dans leurs pensées, Alisk et Angelisk respectèrent leur silence. Un engin de téléportation pouvait les emmener à une distance respectable de Fireste et ils l'empruntèrent donc sans hésiter. Le bruit sourd se fit entendre et ils nagèrent à toute vitesse comme les fois précédentes.
Ils traversèrent les terres Firestiennes en direction de la capitale. Ils s'arrêtèrent pour dormir en cours de route. Une aubergiste leur indiqua une chambre avec six lits qui suffisait donc amplement. Le coucher était offert, s'ils mangeaient là, ce qu'ils firent donc. Ils tombèrent de fatigue.
Un hurlement retentit dans la nuit, suivi d'un craquement terrible ! On se réveilla en sursaut, des torches éclairaient la chambre, un assassin était allongé, mort, sur le lit d'Angelisk et des soldats à l'entrée criaient tous en même temps dans une cacophonie formidable.
"Vous êtes en état d'arrestation ! Nous vous emmenons, de gré ou de force, à la capitale ! Nous ne garantissons votre survie que si vous n'opposez aucune résistance !" dit enfin l'un d'entre eux après avoir fait taire les autres.
La trentaine de soldats ne faisaient pas peur aux deux Aquarii. Cependant, ils avaient déjà vu trop d'atrocités et acceptèrent donc de les suivre, sans résister.
"C'était vraiment indispensable l'assassin ?" demanda Angelisk.
"Chacun ses méthodes, vous n'êtes pas recherchés que par une personne, voyez-vous !" ricana le soldat. "Certains sont rapides et cherchent à attraper le gros poisson et d'autres, trop en retard, cherchent à tuer le poisson pour que personne ne l'ait !"
"C'est donc pure folie que tout cela ! Avez-vous pensé une seconde à la possibilité de nous inviter, sans toutes ces histoires ? Nous sommes entre humains après tout !" répondit Alisk, écœuré.
Les guerriers rirent alors à gorge déployée. Ils en pleuraient, c'est dire à quel point ils trouvaient cela drôle ! Cependant, cet amusement n'était pas du goût de nos cinq compagnons et, lorsque leur puissance et leur maîtrise furent démontrées, les trente individus armés devinrent guides et ne riaient plus du tout.
Ainsi, on reprit la route.
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