Ma mission est terminée.
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Ma mission est terminée.
Je rentre ça y est. Ma mission est terminée, actuellement dans la gare je patiente.
Je vois des gens courir dans tout les sens, des grand, des petits. Toutes culture mélangées, habillés plus ou moins biens.
Différentes langues parcoures mes oreilles dissimulant la voix du haut parleur de la gare.
Quelque personnes me tape tout de même dans l'oeil, toutes ces personnes on pour la plupart les même valises. La même valise à quatre roue tendance ces dernières années.Certains siffle, d'autres sont dans le même bateau que moi et patiente.
Mes yeux scrute les alentours, attentive au moindre détails de ce hall. Oubliant presque de regardé .la voie de mon train à venir.
Tout mes sens sont en alerte, différents parfums arrivent à mes narines. Parfois les chatouilles, d'autres fois les agressant.
Certains visages que je vois me font penser à des célébrités, un jeu se lance alors dans ma tête, "Qui est qui?". Un jeu vite essoufflé par la faim qui vient m'interrompre.Les enfants vagabonde dans le hall sans se soucier du monde autour.
Le panneau aux écritures orange à quelque mètre de moi ne cesse de bouger pour s'immobiliser quelques minutes. Puis soudain relevant la tête de mon téléphone, une phrase de ma mère vient résonner dans mon esprit "Fait attention à ton téléphone" la méfiance maternelle m'a toujours fasciné. Une méfiance souvent rejetée par les enfants mais tellement précieuse quand ton esprit part vagabonder ailleurs.
Une jeune femme m'extirpe de mes pensées en accrochant mon regard avec son look hors du commun. Une certaine admiration me viens, oser assumer un look pareil dans ces moments où tout le monde juge, chapeau !
Mais d'un coup la culpabilité surviens c'est à cause de gens qui font pareil que certains ce sente jugé. Au final je ne vaut pas mieux, bravo tu viens de te saper le morale.
M'enfin, soyons vif et changeons de sujet, je ne suis pas la pire. Voilà comment se rassurer de quelque chose pas cool du tout.
La faim me tiraille toujours l'estomac, le regret de jet de portefeuille au fond de la valise se fait ressentir sincèrement.
Encore une heure à patienter.
Assise a côté d'une adolescente hyper active accompagnée de sa meilleure amie, semble t il, cela me rappelle mes années collège. Hyper active par l'excitation d'un voyage avec ma meilleure amie. "Tu ne te rend pas compte ! C'est trop bien maman!" J'avais bassiner ma mère pour qu'on l'emmène. À bout d'arguments ou peut être de force elle avait acceptée. 1 semaine à la plage avec ma meilleure amie, le paradis.
Malheureusement maintenant on ne se parle plus. Triste.
Passons, la température s'adoucit lentement, le soir ne va pas tarder à se montrer. Un peu anxieuse à l'idée d'être seule le soir dans un train je m'efforce de me rassurer comme je peux.
Par chance une personne à l'autre bout de ce téléphone s'efforce également de me rassurer.
59 minutes.
Pourquoi les gens ne s'assoit pas sur les sièges au lieu d'y déposer leurs sacs? Comme si les sacs, eux, était fatigué de marcher.
Le frisson causé par la porte coulissante me coupe dans mes réflexions.
18h00 la foule s'accentue, la rapidité de marche aussi.
C'est dont ça qu'on appelle l'heure de pointe ?
C'est bien angoissant.
Le bonnet rose à pompom violet d'une petite fille attire mon attention. "Et si je prenais le même?" Nous verrons ça dans quelques mois après le coup dur de ce voyage.
J'ai même croisé une sœur, peut être, ou alors c'est une petite vieille avec un foulard sur la tête, qui sait?
Des millitaire patrouillans dans le hall n'aide pas mes angoisses.
La fatigue est bien présente, l'agacement par certains aussi d'ailleurs. Le temps c'est assombri.
Des gens possiblement connu escorté par la police passe devant moi, n'étant jamais au courant des célébrités, footballeurs me semble t il, je ne savais pas du tout qui c'était.
Puis suivi d'un prêtre ou d'un homme en robe qui sait ?
Pris de court par un groupe de jeune au cheveux multicolors.
De l'autre coter un jeune homme essayant de retenir son amis mal en point. Ivre à première vue. Précéder par un cow-boy et un hipster.
Les 59 minutes passé, je monte dans le train. Toujours dans la lune je me trompe de voiture, du coup après avoir parcouru le quai de long en large, je parcoure le train. C'est un beau train en sommes, un TGV pas rien.
Ma place enfin trouver assise dans mon siège près de la fenêtre. Mon regard ne lâche pas l'extérieur.
Se sentir libre est un sentiment plutot inexplicable.
Mes pensées sont interrompus par un jeune homme possiblement en retard, assez speed, qui viens s'asseoir devant moi.
A côté, un autre jeune homme écouteur basse qualité dans les oreilles, nous fait profiter de sa musique. Pas mauvaise en sommes. Rolling stone bon choix.
Le jeune homme devant moi entame sa deuxième clémentine, à croire qu'il n'a pas manger depuis midi.
Ce qui est fortement possible après reflexion.
Mon oreille est attiré par deux amis s'amusant avec des pièces.
Mais malheureusement pour moi pas moyen de voir ce qu'il font, mon voisin viens de les reprimander. Dur.
Arrêt à Lyon. 45mins.
De nouvelles personnes montent, de nouvelles conversations.
Les nouvelles questions, les nouveaux regards.
La vie d'un train est tellement intéressant que je suis persuadé que les trains ont une âme.
Entendre les gens chuchoter, fredonner.
Un p'tit couple est monter de l'autre côté de ma ranger, la tension entre eux est tellement présente.
Derrière eux, deux amis discutent de leurs vies, de leurs expériences, de leurs travail la tension disparaît vers eux.
C'est fou comme l'ambiance peux changer d'un siège à l'autre.