

Le matin des chênes
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Le matin des chênes
Le jardin du 27 Octobre
Sur un des parcours de nos marches quotidiennes et matinales, se trouve un chêne. Grand, large, et gracieusement recouvert de lierre. Il porte à sa base des creux profonds entre ses racines, où loge sûrement quelque bête discrète, tapie dans l’obscurité du lieu.
Ce matin je l’ai regardé, considéré, photographié, pour le petit chêne. Il me semble que pour ce très jeune arbre la force d’un vénérable de sa famille peut être encourageante pour la durée considérable de son propre chemin. Ce grand chêne doit bien avoir un siècle, voire plus. Son espèce prend environ 2,5 à 3cm par an de circonférence. Un chêne de cent ans a un tour de taille d’à peu près trois mètres et c’est le cas ici.
On parle de plus en plus de l’intelligence des arbres, je n’ai pour ma part aucune difficulté à accepter cette idée.
Alors...
Essayer de mettre en communication le grand et le petit chêne. Toucher l’un, essayer d’accueillir par les mains son énergie, parcourir les cinq kilomètres qui les séparent, puis toucher l’autre, essayer de donner l’énergie transportée par les mains, laisser ce qui peut passer entre eux se faire, sans chercher à comprendre, surtout pas. Nous ternissons tant de choses à vouloir à tout prix comprendre. Avoir essayé quelque chose de neuf, qui n’est pas dans nos habitudes.
Ah nos habitudes, ces vieilleries en place, enracinées
qui poussent des cris chaque fois qu’une expérience créative se profile !
Nous avons tant d’expériences à faire, mais nous sommes si timorés
Nous faut-il vraiment des autorisations pour entrer en contact avec les arbres ?
la gaillarde conteuse

