CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#9)
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#9)
Elise, hôtesse de l’air
« Avant, il y avait 6 vols par jour, au départ de la base Marseille. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’un seul, consacré au rapatriement sanitaire. Assez rapidement, on a eu des masques et des gants. Le service est adapté : on ne passe plus en cabine, on reste dans les « galets » pour éviter aux maximum le contact avec les passagers, et on met tout à disposition à l’avant et à l’arrière de l’appareil (eau et biscuits sucrés ou salés).
Quand Orly a fermé, ça a été un séisme pour nous, personnel navigant. Voir tous ces avions cloués au sol, comme des oiseaux en cage, c’était déchirant. Ça nous touche en plein cœur.
Pour aller travailler, on a une attestation qui précise que « l’activité d’Air France est essentielle à la vie de la Nation ». C’est bête, mais
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