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Strangers in the Night - Chapitre 4

Strangers in the Night - Chapitre 4

Veröffentlicht am 4, Dez., 2024 Aktualisiert am 4, Dez., 2024 Romance
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Strangers in the Night - Chapitre 4

Qu’on passe la nuit dans la voiture ?

Je me répète comme si ce n’était pas ce qu’il venait d’affirmer mot pour mot. Il hoche simplement la tête en baissant la radio. Je me mets à transpirer.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de passer la nuit dans la voiture. Ce que je veux dire, c’est que l’on ne se connait pas. En plus, c’est interdit de dormir sur la voie publique, c’est du camping sauvage !

Au fond de moi, je n’en sais trop rien. Pourquoi je monte le ton, c’est une vraie énigme. Et pourquoi je me révolte alors que j’ai la possibilité de passer la nuit avec un bel homme pareil, une tout autre encore. La surprise du déroulement de cette soirée me prend de cour, aussi je réagis à l’encontre de ce que je peux bien désirer sur le moment. Peut-être que me rapprocher de James en fait partie.

Et puis je tourne la tête, me faisant aveugler par les phares d’une voiture quittant sa place de parking non loin d’où nous nous trouvons. Notre position me revient en mémoire.

- On a qu’à prendre deux chambres et passer la nuit dans cet hôtel, dis-je de façon évasive, n’étant pas convaincue moi-même de ce que je propose.

            James toise le devant de l’hôtel d’un air songeur. Lorsqu’il se décide à me répondre, sa voix est plus chaude, distante, mais rassurante.

    - Bonne idée, mais je doute qu’il y ait encore des chambres de disponibles à la veille du réveillon de Noël.

   Sa remarque me crispe. Il ne peut pas juste être un peu optimiste ? Depuis que nous nous sommes rencontrés, il ne m’a annoncé que des mauvaises nouvelles, et ça suffit. J’ouvre la portière, bien décidée à aller vérifier par moi-même.

            - Moi je vais voir, fais ce que tu veux.

            Et je claque la porte en prenant soin d’emmener mon sac à main dans ma révolte. Avant que je n’atteigne l’entrée, j’entends une autre porte claquer, je devine sans bien chercher que James est derrière moi, parce que, qu’aurait-il fait tout seul dans sa voiture à part arriver à la conclusion que je choisis la meilleure décision ?

            J’entre précipitamment dans le hall, heureuse de quitter ce vent givrant qui veut notre fin à tous. Certes la pluie a cessé, mais le vent reste féroce. 

La moquette de l’hôtel me réceptionne, le chauffage également et la douce ambiance hivernale que je sens finit par me gagner. Je me retrouve donc seule, jusqu’à ce que James ouvre à son tour la porte d’entrée. Naturellement, je me rapproche du chauffage.

            - Sympa ce sapin de Noël, remarque-t-il dans mon dos.

         Je me tourne en direction de l’arbre mais suis coupée par une voix. Celle d’un réceptionniste. Dieu merci, nous approchons de quelque chose. Il est bientôt 20 heures et j’ai une faim à combler. Je regrette soudain le bœuf de ma mère, me disant que j’aurais dû partir plus tôt aujourd’hui. 

            - Bonsoir, Madame. Bonsoir, Monsieur. Vous aviez une réservation ?

            Je me tourne vers James sans savoir pourquoi. Plus adroit, plus décidant que moi, il se charge de répondre pour nous deux.

            - Bonsoir. Pour être tout à fait franc, non. Mais s’il vous reste deux chambres pour cette nuit, ce serait parfait. Nous avons été surpris par la tempête.

            Je le regarde du coin de l’œil en réfrénant une grimace. Surpris ? Je ris jaune.

           Le réceptionniste consulte son écran et joue de son clavier avant de nous annoncer le verdict final.

      - Toutes nos chambres sont occupées. J’ai cela dit un départ en cours, nous remettons la chambre en état en ce moment même. Elle est relouée demain à partir de 15 heures et...

            Je le coupe net, manquant à mes bonnes manières.

          - Ce serait parfait, nous partons très tôt demain, vous aurez largement le temps de la remettre en ordre. C’est juste l’histoire d’une nuit. S’il vous plaît, vous êtes notre unique chance.

            Encore une fois mes supplications me donnent l’air d’une folle, mais cette fois-ci l’heure est grave. Réellement grave. Je compte sur sa compassion et sur son équipe pour nous sortir de notre situation. Je me mets à réciter une prière dans ma tête.

            - Laissez-moi passer un coup de fil, avance-t-il soudain en se saisissant du combiné.

            Je m’éloigne du comptoir pour m’installer sur la banquette qui longe le mur de l’entrée. Je prends le temps de respirer pour me calmer, toutes ces émotions me mettent en vrac, cette soirée est interminable.

            James s’installe à côté de moi, tout près de moi. Je frissonne, le froid n’y est pour rien. Et puis j’aime bien. Précieusement, il pose une main sur mon épaule et laisse sa voix s’occuper du reste. Prendre soin de moi. 

            - Ça va aller, Sinatra, on va se dépêtrer de tout ça.

            Je voudrais répondre mais je suis de nouveau abattue. J’aimerais juste être chez ma mère, dans ma chambre d’adolescente en train de me demander pourquoi je n’ai toujours pas arraché les vieux posters placardés sur les murs.

            - La chambre sera prête d’ici une grosse heure. Comptez une heure trente, le temps de la contrôler. À quel nom dois-je mettre la réservation ?

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