Chapitre 9 : Une nuit paisible au chalet
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Chapitre 9 : Une nuit paisible au chalet
Nous nous installâmes tranquillement à notre table, laissant l'atmosphère chaleureuse du restaurant envelopper nos esprits fatigués.
Les flammes dans la cheminée crépitaient doucement, leur danse lumineuse projetant des ombres dansantes sur les murs en pierre, ajoutant une note apaisante à la scène. Le murmure des conversations alentour, ponctué par le léger tintement des couverts et le froissement des serviettes, formait une mélodie familière et rassurante.
La serveuse s’approcha de notre table, portant une bouteille d'eau que nous avions commandée. Elle déposa la bouteille avec un sourire professionnel avant de s'apprêter à se retirer discrètement. Mais au moment où elle s’éloignait, Brandon, brisa le charme de ce moment tranquille d'une voix douce mais assurée.
— Attendez, mademoiselle ! L’interrompit-il poliment.
Elle se retourna vers lui avec perplexité.
— Oui ? Répondit-elle.
Brandon hésita un bref instant, comme si ses mots était important, avant de formuler sa question avec une précision qui fit monter un léger sourire sur mes lèvres, malgré ma surprise.
— Est-ce que vous avez un endroit où passer la nuit ce soir ?
Je le regardai avec des yeux écarquillés, ne comprenant pas où il voulait en venir. Cette demande, soudainement placée dans notre soirée, ne correspondait en rien à nos plans. Une perplexité silencieuse s’installa sur le visage de la serveuse, tandis que ses yeux exprimaient une touche d'étonnement.
— Oui, nous louons une chambre non loin d’ici, répondit-elle, en tentant de garder son calme malgré le caractère inattendu de la requête. Elle est un peu rustique puisqu’elle n’a pas été occupée depuis un certain temps.
— Ce n’est pas un souci. On pourrait passer la nuit ici et partir tôt demain matin ?
— Oui, bien sûr ! Je vais informer le patron.
— Non, ce n’est pas nécessaire. Je lui en parlerai moi-même, je le connais bien.
— D’accord, je vous souhaite un bon séjour.
La serveuse s’éloigna, laissant un sentiment d’étonnement. Je me tournai vers Brandon, perplexe.
— Qu’est-ce que tu viens de faire ?
— Je viens de réserver une chambre pour ce soir.
— Mais ce n’était pas prévu ! On doit bosser demain !
— On partira tôt, ne t’inquiète pas.
— Et ma tante ? Je ne peux pas partir sans prévenir !
— On la préviendra. Elle comprendra.
Son regard pétillait d’excitation, et je triture nerveusement mon bracelet, mal à l’aise.
Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur. Nous avons partagé des rires contagieux, attirant les regards intrigués des autres clients. La soirée fut excellente.
Au moment du dessert, un vieil homme s’approcha de notre table.
— Alors, comment va mon vieux pote ? S’exclama Brandon.
— Oh, je suis un peu fatigué, mais ça va. Ça fait longtemps que tu n’es pas venu ici, tu me manquais !
— Je voulais te présenter cette charmante jeune femme, dit Brandon en me désignant.
— Enchanté, mademoiselle. Comment vous appelez-vous ?
— Je m’appelle Victoire. Enchantée de vous rencontrer, monsieur.
— Appelez-moi Richard ! Vous passez la nuit dans mon chalet ? Demanda-t-il.
— Comment le savez-vous ? Questionnai-je.
— Oh… Hum. La serveuse à dû m’en parler…
Je fus confuse.
— Qu’est-ce que vous voulez dire ?
— Rien, il blaguait ! N’est-ce pas, Richard ?
— Oui, absolument. Parfois, je mélange les histoires des clients. Rien de sérieux, juste un malentendu.
Je restai sceptique, mais répondis.
— D’accord, à demain pour le petit-déjeuner.
— Nous partirons à l’aube. À la prochaine fois.
— D’accord, à la prochaine.
Richard retourna à ses clients, et Brandon et moi, nous dirigeâmes vers la sortie, lui faisant nos adieux.
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Nous arrivâmes devant le grand chalet en bois, caché parmi des sapins lourds de neige. Le bâtiment en bois foncé, à deux étages, se dressait au bord d’une prairie qui menait à la forêt environnante. L’endroit semblait idéal pour des randonnées, du ski ou de la luge en hiver.
La petite entrée, avec son banc en bois clair et ses coussins, était accueillante. Un porte-manteau se trouvait à gauche. En continuant vers le salon, relié à une petite cuisine, je découvris un espace agréable, décoré de façon sobre et lumineuse, avec des coussins en fourrure et un grand feu de bois crépitant.
— Alors, qu’en penses-tu ? Me demanda Brandon.
— C’est très chaleureux ! J’aime beaucoup.
— Parfait ! Je vais déposer mes affaires dans la chambre.
— Je te rejoins dans une minute, je dois d’abord appeler quelqu’un.
— Comme tu veux.
Je sortis mon téléphone et appelai mon frère.
— Salut Valentin ! Comment ça va ?
— Salut ! Pourquoi ce coup de fil ?
— Tu me manquais, alors je voulais prendre de tes nouvelles.
— C’est maman qui t’a demandé de m’appeler ?
— Non, c’est juste que j’avais envie de parler avec toi.
— C’est rare que tu appelles sans raison. Tout va bien ?
— Oui, je suis un peu débordée en ce moment. D’ailleurs, je voudrais vous invités à New-York pour quelques jours, les parents et toi ? Est-ce que tu es libre ?
— Je suis vraiment désolée, mais je suis complètement noyé sous le boulot en ce moment. Ce sera pour une autre fois, je te le promets. Pour les parents, je pense qu’il n’y a pas de soucis. Je te recontacte tout à l’heure.
— Pas de souci, je comprends. À tout à l’heure, alors !
Je raccrochais et pris tout de même le temps d’envoyer un petit SMS à ma tante pour lui dire que je ne rentrerais pas à l’appartement le soir-même, histoire de ne pas l’inquiété davantage.
Je pris mon sac à main et me dirigeai vers la chambre. Brandon, assis sur le lit et consultant son téléphone, leva les yeux vers moi.
— Déjà fini au téléphone ?
— Oui.
— Je vais prendre une douche. Tu viens avec moi ? Demanda-t-il d’un air taquin.
— Non, je la prendrai après. Dis-je avec la tête ailleurs.
Je me dirigeai vers le canapé, sortis un livre, et m’y installai. La neige tombait encore, recouvrant la fenêtre d’une épaisse couche. Les cris joyeux des enfants résonnaient à travers les bois, ajoutant une touche vivante à l’ambiance paisible.
Les jets de douche et la voix rauque de Brandon, chantant avec talent, me tirèrent de ma rêverie. Je le suivis à la salle de bain, où une brume chaude s’élevait. Brandon, nu mais drapé dans une serviette, me surprit en se retournant.
— Alors, tu es venue me voir sous la douche, finalement ?
— Non, je suis juste venue chercher une serviette.
— Vraiment ? Pour quoi faire ?
— Pour le cas où je me mouille. Il vaut mieux prévenir que guérir.
— Je vois.
Je me préparais à partir, mais Brandon m’attrapa par la taille et me ramena près de lui. Il me fit face, un sourire taquin aux lèvres.
— Alors, tu n’es pas venue pour me voir sous la douche ?
— Je ne comprends pas pourquoi ça te déçoit.
— Je pensais que tu viendrais.
Il m’embrassa doucement sur le lobe de l’oreille, me faisant frémir. Ses baisers sur mon cou, ses caresses, et sa peau contre la mienne me plongeaient dans un état de bonheur. Je caressai son torse et ses poils, savourant son odeur.
Ses mains explorèrent mon corps, dégageant mon soutien-gorge et mon pull. Il m’installait sur le lavabo, ses caresses et baisers augmentant mon désir. Il manipula délicatement ma culotte et me fit découvrir un plaisir intense.
— Viens dans la douche avec moi, me susurra-t-il à l’oreille.
Il m’emporta sous la douche, l’eau chaude enveloppant nos corps. Je savourais les gouttes sur ma peau, tandis qu’il ajustait la température.
— Tu aimes ?
— J’adore cette sensation.
Brandon, le visage illuminé d’un sourire complice, se rapprocha de moi avec une intention claire dans ses yeux. Il me promit, dans un murmure doux, de me donner autant de plaisir que la chaleur de la douche. Ses mains commencèrent à explorer mon corps avec délicatesse, chaque caresse semblant insuffler une nouvelle vague de désir.
Ses gestes étaient d’abord lents et mesurés, comme s’il voulait savourer chaque seconde, chaque contact avec ma peau. Il glissa ses doigts le long de mes bras, remontant jusqu’à mes épaules et mes cuisses, chaque effleurement provoquant une réaction vive. Ses baisers étaient doux et pleins de promesses, se déplaçant le long de mon cou, de ma clavicule, et se perdant sur mes lèvres. La chaleur de ses lèvres contre ma peau était un mélange exquis de tendresse et de passion.
Puis, ses mains se firent plus insistantes, intensifiant la stimulation. Ses mouvements devenaient plus assurés, plus rythmés, augmentant l’intensité de notre connexion. Chaque caresse semblait résonner avec une harmonie parfaite, et il s’attardait sur les zones où mon désir était le plus vif, provoquant des frissons qui parcouraient tout mon corps. Il se pencha pour m’embrasser avec une intensité nouvelle, le long de mon corps.
Nous nous perdîmes dans un tourbillon de sensations, chaque mouvement amplifiant le plaisir que nous nous offrions mutuellement. Les échanges devinrent plus pressants, plus passionnés, un crescendo de désir et d'extase. Il était complètement absorbé par notre étreinte, et je pouvais sentir son souffle chaud contre ma peau, augmentant encore l’intensité de l'expérience.
Finalement, dans un éclat de plaisir, Brandon se libéra en moi, ses tremblements trahissant l’extase qu’il éprouvait. Sa respiration se fit haletante, chaque inspiration marquée par une satisfaction palpable. Épuisé, mais satisfait, ses bras me maintenant dans une étreinte protectrice.
Je sentis la chaleur de son corps contre le mien, son souffle calme se mêlant au mien. Il leva la tête pour me regarder, ses yeux brillants de désir et de tendresse.
— Tu as aimé ? Demanda-t-il, sa voix remplie de curiosité et d’émotion.
— Oui, c’était parfait, répondis-je, ma voix trahissant encore l’effet de notre étreinte. J’étais totalement immergée dans la douceur de ce moment, me sentant comblée et heureuse.
Brandon et moi sortîmes de la douche, l’eau encore ruisselante sur nos corps, et nous enveloppâmes dans les serviettes moelleuses que nous trouvâmes à portée de main. Les gouttes se mêlaient aux éclats de rire et aux regards complices alors que nous nous séchions doucement. Je sentais la chaleur de sa peau contre la mienne, une chaleur persistante de notre étreinte passionnée. La vapeur de la douche flottait encore autour de nous, créant une brume légère qui ajoutait une touche éthérée à l’atmosphère. Nous nous dirigions vers la chambre, nos pas à la fois lents et nonchalants, nos corps réchauffés par l’intimité partagée. Le silence doux de la pièce contrastait avec le bruit de l'eau qui s'éteignait lentement, et une nouvelle vague de contentement nous envahissait alors que nous nous apprêtions à nous installer pour la nuit.
La pièce était baignée dans une lumière tamisée, et le crépitement du feu en arrière-plan apportait une touche supplémentaire à notre ambiance intimiste.
Nous nous blottîmes l’un contre l’autre, nos corps encore chauds de l’expérience partagée.