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Chapitre 30 : Une terrible découverte

Chapitre 30 : Une terrible découverte

Veröffentlicht am 20, Sept., 2024 Aktualisiert am 20, Sept., 2024 Romance
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Chapitre 30 : Une terrible découverte

 

La réconciliation que j'avais tant espérée avec mon père était arrivée comme un souffle vivifiant.

Une douce brise balayant des nuages sombres qui pesaient sur mon cœur, me laissant enfin prendre un moment de répit. Je me sentais, pour la première fois depuis longtemps, moi-même, une version de moi qui brillait de nouveau. La sensation de bonheur et de paix s'était infiltrée en moi, comme la lumière du soleil perçant à travers un ciel orageux.

Cet après-midi-là, la maison résonnait de rires et de conversations. Brandon, assis à mes côtés, ne pouvait détacher son regard de moi. Ses yeux brillaient d’excitation et d'affection, et chaque fois qu'il me souriait, je sentais un frisson de bonheur parcourir mon être. Mes grands-parents, dont la présence à la fois rassurante et chaleureuse laissait une empreinte indélébile sur mon âme, avaient également décidé de faire de cet instant un moment précieux. Ils avaient pour projet de passer un peu de temps avec moi, et je me réjouissais d’avance de leurs attentions pleines de tendresse.

Cependant, j'étais consciente que mes grands-parents avaient une tendance à être un peu indiscrets. Leur curiosité les poussait souvent à poser des questions à Brandon. Cela donnait lieu à des situations cocasses, comme ce moment où ma grand-mère, avec une malice innocente, entreprenait de fouiller les recoins de la vie de mon cher ami. Mais Brandon, avec son sens de l'humour inimitable et sa simplicité désarmante, répondait toujours avec clarté, sans jamais laisser planer le moindre soupçon d'animosité entre eux.

Mes parents, quant à eux, avaient décidé de quitter la maison pour prendre un café à l'extérieur, tandis que Valentin, mon frère, filait rejoindre sa bande de copains et sa “copine”. Ce terme, si léger et innocent, ne faisait pourtant pas écho à ce que je ressentais. En réalité, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi mon frère se refusait à aborder ce sujet avec nos parents. C'était sa première relation sérieuse, bien que j'hésite à qualifier de "sérieuse" une romance qui n'avait commencé que quelques semaines auparavant. Ils apprenaient à se connaître, après tout. L'idée de voir Valentin "amoureux" me déconcertait. D'ordinaire, il se contentait de petite aventure sans lendemain, ce qui n'était pas sans exaspérer ma mère, qui aspirait tant à rencontrer sa future belle-fille. Mais, après tout, il n’avait que vingt ans, bientôt vingt et un. N’était-ce pas un peu trop jeune pour se projeter dans le mariage ? Ma mère, avec ses traditions quelque peu désuètes, semblait parfois plus préoccupée par des notions archaïques que par la réalité.

Mon père, en revanche, était différent. Son esprit n’était pas engoncé dans des idées dépassées. Non, mon père incarnait plutôt un homme ancré dans son temps, un homme moderne avec des valeurs réfléchies qui composaient sa personnalité. C'était une richesse inestimable, et je me sentais chanceuse de l’avoir dans ma vie.

L'après-midi se déroulait paisiblement, à la table de la salle à manger, où je me délectais de ma grande passion : le jeu d'échecs. Ce jeu m'enivrait, surtout durant la chaleur des journées estivales, où chaque mouvement sur l'échiquier me procurait une sensation de sérénité. Cela ressemblait à la satisfaction que j'éprouvais en complétant des mots croisés et fléchés, une autre de mes occupations favorites. Ces activités m'éloignaient du tumulte du monde, offrant une scène de calme où je me réfugiais.

Comme par un héritage familial, je disputais une partie avec mon grand-père, qui bien que très fort, paraissait parfois déconcerté par la rapidité avec laquelle je prenais l'ascendant sur notre jeu. Il paraît que c'est lui qui avait enseigné ce noble art à mon père, qui à son tour m'avait transmis le flambeau. C'était devenu une sorte de tradition familiale, bien qu'aucun autre membre de ma lignée n'ait jamais réellement goûté au plaisir des échecs. Même ma mère s'était prise au jeu, et je me souvenais avec amusement du moment où elle avait, contre toute attente, succombé à l'addiction de ce défi intellectuel.

Les heures passaient dans une ambiance légère et complice, et je remportai toutes les parties, comme souvent. Cela avait parfois le don d’exaspérer mon grand-père, qui ne pouvait s’empêcher de réagir avec une indignation comique.

—        Mais ce n'est pas possible ! S'exclama-t-il, le visage rouge de frustration après une énième défaite.

Ma grand-mère, lançant un regard attendri vers lui, se mit à sourire.

—        Tu n'es plus aussi bon qu'avant, il faut bien l'admettre, Cher époux !

—        Comment ça, pas aussi bon !! Tu plaisantes, j'espère !! C’est la faute de ta petite-fille, elle n’arrête pas de tricher !! Rétorqua-t-il, faussement indigné, ce qui me fit éclater de rire, car je savais pertinemment combien il détestait perdre.

Sa mauvaise foi donnait une saveur comique à nos échanges. Je pris cependant la parole avec une note de taquinerie :

—        Allez, grand-père ! Je te propose une revanche !

—        Comme là-dessus !! Et je veillerai à ce que tu ne triches pas cette fois-ci !

—        D'accord, d'accord ! Le défi était lancé, et alors que je me levais pour aller vers la cuisine, je vis mon téléphone vibrer sur la table.

Je le saisis et décrochais, impatiente.

—         Allô ?

—        Vic, c’est moi ! La voix au bout du fil était familière.

—        Gwen ! Je suis si contente de t’entendre…

—        Moi aussi ! Est-ce que je peux passer chez toi ?

—        Oui, bien sûr ! Mes grands-parents sont là aussi !

—        Génial ! J’arrive tout de suite alors.

La conversation se conclut rapidement et, bien que son ton semblât teinté d'une tristesse sous-jacente, je mis cela de côté. Ce n’était pas le moment de se laisser submerger par des pensées négatives.

Je rejoignis Brandon, assis sur le canapé. Au moment où je m'installai à ses côtés, il passa son bras autour de mes épaules, m'enveloppant d'une douce chaleur.

—        Tout va bien ? Me demanda-t-il avec un regard inquiet.

—        Oui… Je répondis, tentant de rassurer celui qui partageait mes journées.

—        Tu es sûre ?

—         Oui… Ne t’en fais pas.

À cet instant précis, une sonnette retentit à la porte d’entrée, brisant notre moment intime. Je bondis sur mes pieds et courus ouvrir, impatiente de retrouver Gwen.

—        Salut !! Lançai-je avec un enthousiasme débordant.

—        Hey !! Je suis tellement contente de te revoir ! S'écria-t-elle en m'enlaçant chaleureusement.

—        Viens, entre ! Je la tirai à l'intérieur, heureuse de partager ce moment avec elle.

Gwen pénétra dans le salon en échangeant des salutations cordiales avec mes grands-parents, qui l'accueillirent avec joie.

—        Gwendoline, comme tu as grandi !! S'exclama ma grand-mère avec des yeux brillants d’affection.

—        Sophie !! Vous êtes resplendissante comme toujours, répondit Gwen, avec une sincérité désarmante.

La gentillesse de Gwen fit rougir ma grand-mère, un geste que je connaissais par cœur. C’était du pur Gwen, cette façon qu'elle avait d’embellir n'importe quel moment.

—        Et vous, Karl, vous n’avez pas vieilli d’un pouce depuis la dernière fois, ajouta-t-elle, en émettant un rire léger.

—        Et heureusement ! Répondit mon grand-père avec un aplomb jovial. Je suis encore trop jeune pour vieillir.

Je levai les yeux au ciel, amusée. Mon grand-père, avec ses soixante et onze printemps, bien qu'il restât un bel homme, n'était pas dupe quant à l’inexorable passage du temps. Pour autant, je trouvais qu'il avait beaucoup d'allure, nourrissant encore des sens de l'admiration chez certaines femmes, même si cela ne réjouissait pas toujours ma grand-mère, qui était un peu jalouse. C'était ça, son charme, je suppose.

Gwen salua ensuite Brandon de la main, un geste amical qu'il lui rendit avant de se tourner vers moi.

—        Est-ce que je peux te parler en privé, s’il te plaît ? Me demanda-t-elle avec une intensité inhabituelle.

—        Ouais, bien sûr. Montons dans ma chambre.

Nous gravîmes les escaliers et prîmes place sur mon lit, un refuge de confidences, comme à l’époque où nous étions inséparables.

—        Qu'est-ce qui se passe ? Lui demandai-je, un frisson d’inquiétude s'insinuant dans ma voix.

—        Tu promets de n’en parler à personne ?

—        Bien sûr… Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Tu m’inquiètes !

Elle inspira profondément avant de se lancer.

—        Il faudrait que tu me passes un peu d’argent. Et c’est assez urgent.

—        Pourquoi tu ne demandes pas à ta mère ? Tentai-je de lui suggérer, espérant qu'elle accepterait cette solution plus simple.

—        Je me suis encore engueulée avec son mec ce matin ! Il me casse trop les nerfs, je te jure !!

Mes yeux s’élargirent, perplexes, alors que je réalisai que la situation devait être plus grave que je ne l'avais imaginé.

—        Bon, ok ! Tu veux combien ?

Elle hésita, et je compris dès lors que ce qu’elle allait dire serait compliqué.

—        Euh… C’est à ce sujet-là que c'est un peu délicat.

—        Pourquoi ?

—        Il me faudrait… 2000 euros.

Mon cœur s'emballa à l'annonce de cette somme.

—        2000 euros !! Mais où t’es-tu encore fourrée ?

—        C’est à cause d’un mec ! S'exclama-t-elle, son visage trahissant une agitation palpable. Il me harcèle depuis des mois. Je ne sais plus quoi faire. Il m’a menacé de tuer quelqu'un que j’aime, juste pour me faire parler.

—        Mais il faut porter plainte !! M'exclamai-je, horrifiée par la tournure des événements.

—        Non !! Surtout pas !! Tu sais comment sont ces gars…

—        Ouais, je le sais que trop bien…

—        Tu vois… J’ai vraiment peur, Vic… Peur qu’il saccage mon appartement, peur qu’il en veuille à ma famille ou à mes amis…

Je pris une grande inspiration, cherchant à structurer mes pensées.

—        Écoute, tu restes ici pour cette nuit et on voit demain, d’accord ?

—         Je ne veux pas déranger…

—        Ça ne nous dérange pas ! Tu connais tout le monde, ils seront ravis de t'accueillir. Je vais juste préparer ton lit dans le sous-sol, cela te conviendra ?

—        Ça sera parfait !! Merci Vic ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi à mes côtés.

Je me levai, pleine d’énergie, pour prévenir mes parents de l'arrivée de Gwen. C'était une habitude pour eux d'être à l'écoute et de faire preuve d'une grande générosité. Leur amour pour Gwen restait intact même depuis ses difficultés passées. Elle avait besoin de soutien, et je me sentais heureuse de pouvoir l’apporter. Pendant que j'expliquais la situation à mes parents, je minimisai les détails, consciente de l'angoisse que cela pourrait engendrer. Ils acceptèrent sans hésitation qu'elle demeure à la maison pour la nuit. Néanmoins, une part de moi craignait que la conversation que nous venions d'avoir présagée des complications futures.

Je retournai à la chambre et aperçus Gwen, paisiblement endormie sur mon lit. Elle semblait tellement sereine, comme si elle était tombée dans un sommeil profond, ignorant les tourments qui l’entouraient. Je lui jetai un regard tendre, puis, dévorée par une sourde inquiétude, je lui tirai doucement la couverture pour la border, lui embrassai le front et murmurai un mot doux pour lui souhaiter une bonne nuit.

Je revenais près de Brandon, qui avait de nombreuses questions sur cette situation énigmatique. Je lui répondis d’un ton évasif afin de ne pas éveiller quelques soupçons en lui. Je voulais protéger notre bulle d'insouciance contre les velours des ténèbres qui s'approchaient.

Mes parents rentrèrent une demi-heure plus tard, le crépuscule peignant le ciel de nuances chaudes. Ma mère se rendit immédiatement en cuisine pour préparer un repas réconfortant. J'assistais à la routine familière, l’odeur délicieuse des petites tartelettes au fromage maison me chatouillant les narines, accompagnées de légumes de saison cuisinés à la poêle. Mon regard se dirigea vers l’étagère où se trouvait le frigo, me rappelant que Gwendoline dormait encore, comme une mignonne petite poupée.

—        Elle ne mange pas avec nous, Gwendoline ? Me questionna ma mère lorsque nous prîmes place à table.

—        Non, elle dort encore.

—        D’accord, tu lui diras quand elle se réveillera que j'ai préparé une assiette à mettre de côté dans le frigo, au cas où elle aurait faim.

—        Je lui dirai, merci maman, répondis-je, sentant une reconnaissance profonde envers son attention.

Nous partagions notre repas tranquillement, mais mon esprit vagabondait. L'inquiétude grandissante pour Gwen me taraudait. Après la dispute qu'elle avait eue avec le compagnon de sa mère, je craignais qu'elle ne retombe dans ses anciens démons, ceux qu'elle avait tant de peine à surmonter. Il y avait des années, qu'elle luttait contre ses addictions. Un seul pas dans la mauvaise direction pourrait tout bouleverser, et j'avais cette certitude lancinante.

—        Vic ? Ça va ? Me demanda mon grand-père, inquiet de constater ma pâleur.

—        Hein ? M'éveillai-je à sa question.

—        Tu es toute pâle, tu vas bien ? S'inquiéta-t-il encore, posant une main réconfortante sur mon bras.

—        Oh oui ! Je suis juste perdue dans mes pensées.

—        À cause de Gwendoline ? Fit-il, un regard compréhensif dans ses yeux.

Comment avait-il pu deviner ? Cela me troubla.

—        Non, ce n’est pas uniquement à cause d’elle. Il y a autre chose qui me tourmente l'esprit, tentai-je de me justifier.

—        Bon ! Si tu veux nous en parler… On est là.

Je lui souriais, reconnaissante pour cette offre de soutien. Mais pour l'heure, je savais qu'il valait mieux que je garde cela pour moi.

Je continuai de manger en silence. Il était crucial pour moi de dissimuler mes préoccupations, à tout prix, afin de ne pas éveiller de soupçons supplémentaires.

Une fois mon repas terminé, je débarrassai la table avec l’aide de ma mère, avant de me diriger vers ma chambre. En passant la porte, je réalisai que Gwen dormait toujours sans un bruit. Je ne voulais pas la réveiller, et préférai donc descendre pour retrouver Brandon sur le canapé.

—        Toujours endormie ? Me demanda-t-il.

—        Oui.

—        Quel film veux-tu regarder ?

—        Oh… N’importe lequel, répondis-je, mes pensées encore éloignées.

Brandon me regarda intensément, scrutant mes traits avec une attention particulière.

—        Tu es sûre que ça va ? Tu m’as l’air dans ton assiette depuis que Gwen est arrivée.

Je baissai les yeux, ravalant une vague d'inquiétude.

—        Non, ce n’est rien, je t’assure. Ce sont des broutilles.

—        Bas ! Dis-le-moi si ce n’est que des broutilles. Je peux peut-être t’aider, comme avec ta kiné.

Et là, je ressentis une montée d'angoisse.

—        Non, c’est bon.

—        Bon. C’est comme tu veux…

Je suis soulagée de son refus d'insister.

—        Je suis désolé, mais je vais aller me coucher. Je suis épuisé, avoua-t-il, se levant.

—        D’accord. Je te rejoins dans une minute alors.

—        En parlant de ça... Est-ce que tu pourrais dormir dans le sous-sol ce soir ?

—        Pourquoi ? M'interrogeai-je, surprise par sa demande.

—        Gwen dort dans mon lit et je ne voudrais pas la réveiller, tu comprends. C’est juste pour ce soir, promis.

—        Bon. Ok.

—        Merci. Bonne nuit, lui dis-je en l’embrassant tendrement.

—        Bonne nuit, répondit-il, un sourire sur les lèvres.

Je pris la direction de ma chambre une fois de plus. Cependant, lorsque j’ouvris la porte, un spectacle terrifiant s'offrit à mes yeux.

Gwen, allongée sur le lit, avait les yeux grands ouverts, vides de toute émotion, baignant dans une mare rougeâtre. Mon cœur chavira, et je me sentis paralysée, incapable de bouger, figée face à cette tragédie. Mes pensées étaient en désordre, crispées sous le choc. Mais soudain, je perçus un cri au loin et une porte qui claquait brutalement. À cet instant, je réalisai avec horreur que c'était moi qui hurlais, tandis que des bras puissants s'enroulaient autour de ma taille pour me tirer en arrière.

—        Non ! Non ! Lâchez-moi ! Je vous en prie ! Lâchez-moi !

Les larmes ruisselaient sur mes joues, alors que je luttais désespérément contre ses bras inconnus qui tentaient de me soustraire à cette scène insoutenable.

Je ne pouvais pas la laisser. Il n'était pas question de cela. C’était ma meilleure amie, bon sang ! Son regard… Son regard… Ce moment de vidé de vie et d'innocence resterait gravé dans ma mémoire à jamais. Je refuse de croire qu'elle soit morte. C’était tout simplement inconcevable.

Les bras qui me maintenaient en arrière m'emportèrent hors de la maison. Je cherchais désespérément à croiser le regard de Brandon qui, visiblement paniqué, s'inquiétait pour moi.

Des feux bleu et rouge s'immobilisèrent devant la demeure, et je vis des voitures de police se garer tout autour de la maison, leurs sirènes flottant dans l'air. Comment avaient-ils pu arriver aussi vite ? Cela ne faisait même pas quelques secondes…

Impossible de prononcer ce mot. Elle ne pouvait pas être morte. Eut-elle simplement eu un sommeil quelque peu troublé. On l’emmènerait à l'hôpital, on lui porterait secours, j'étais persuadée qu'elle allait aller mieux.

Des agents de police sortirent de leurs véhicules et s'engagèrent dans la maison. Ma famille se tenait à l'extérieur, dévastée par cette tragédie. Ma mère pleurait dans les bras de mon père, dont le visage restait impassible. Mes grands-parents questionnaient les policiers dans l'espoir d'avoir des nouvelles de mon frère, qui était en boule, recroquevillé sur lui-même.

Je restais, toujours enrobée dans les bras de Brandon, qui tentait de me réconforter du mieux qu'il pouvait. Mon corps, secoué par des soubresauts de chagrin, était inondé de larmes, tandis qu'une douleur amère se frayait un chemin à la surface.

Je me rendis compte que la situation était bien plus sinistre que je l'avais imaginé. Lorsque le corps de ma meilleure amie fut sorti de la maison, couvert d’un drap blanc, recouvrant totalement sa silhouette, je ne pus m'empêcher de trembler. Je vis sa main pâle et inerte, pendue là, désespérément.

Au fond de moi, j'étais certaine de l'identité de la personne qui lui avait fait du mal. Ce qui m'arrivait était un cauchemar, mais pas n'importe lequel, un cauchemar éveillé.

Pourquoi avait-il fait cela ? C’était tellement injuste ! Que deviendraient sa famille et ses amis sans elle ? Gwen était la lumière de nos vies, de ma vie. Comment pourrais-je subsister sans elle ? C'était impensable.

La tristesse qui m’assaillait se transforma peu à peu en colère, une fureur lancinante que je n’avais jamais ressentie auparavant. L’adrénaline me parcourut, me promettant que je ne laisserais pas cela impuni.

Je les ferai payer, je leur ferai connaître l’ampleur de leur acte. Ils ne perdront rien pour attendre.

« Ne t’inquiète pas, Gwen. Je vais te venger. »

 

 

A Suivre.... 

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Merci infiniment d'avoir pris le temps de lire mon livre jusqu'à la dernière page ! 😊 J'espère que l'histoire vous a touché, transporté et qu'elle vous a permis de vivre des émotions fortes, des réflexions profondes ou tout simplement de vous évader quelques instants. Chaque mot, chaque chapitre a été écrit avec passion, et si vous avez trouvé du plaisir dans cette lecture, alors j'en suis comblée ! 💫

Écrire un livre est toujours une aventure, pleine de défis, de doutes mais aussi de moments de joie, et savoir que vous êtes arrivé(e) jusqu'ici est une belle récompense pour moi. Si cette histoire vous a marqué(e), n'hésitez pas à la partager autour de vous, à laisser un petit mot ou même un commentaire. Cela m'encourage énormément et m'aide à continuer à écrire de nouvelles histoires pour vous ! 🌟

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Encore merci pour votre soutien et votre lecture. À très bientôt pour de nouvelles aventures littéraires ! 🚀💖

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