CHAPITRE 4
CHAPITRE 4
Le van familial cahotait sur les pavés irréguliers du centre-ville, secouant ses passagers à chaque virage. À l’arrière, Esteban observait les rues défiler derrière la vitre, fasciné par la vie bretonne qui s’y déployait. Quelques minutes plus tôt, il avait remarqué une Bentley noire et or glissant entre les façades anciennes avec une élégance irréelle. Un contraste brutal avec leur vieux van bringuebalant, dont la peinture écaillée jurait dans le décor.
À l’avant, Lorentzo conduisait avec sa prudence coutumière, tandis qu’Eneka, installée côté passager, tentait de dessiner malgré les secousses du véhicule.
— Aita ! Peux-tu conduire correctement ? J’arrive à rien ! grogna-t-elle, le carnet tremblant sous ses doigts.
— Les rues sont étroites et défoncées,
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