Si la nature humaine est conflictuelle c'est pour mieux nous singulariser et être davantage créatifs à plusieurs. Ce ne sont que les guerres de territoire, matérielles ou imaginaires, qui nous plantent aussi bien dans notre être inaliénable que dans notre être ensemble.

Ces guerres-là, instiguées par des tyrans sans aucun lien avec nous et encore moins entre eux sauf celui de se mesurer au vide qui les érige en images d'un temps condamné à passer, ces guerres inventées de toutes pièces et surtout d'après le livret du pour ou du contre, du maintenant ou jamais, ces construits à partir des déchets de l'Histoire et de l'humanité font appel à l'ambivalence qui someille dans le développement précoce de soi. Tout ce qui se réduit au choix de deux appauvrit l'esprit, déclenche l'angoisse du jeu partial, favorise la régression à l'emprise maternelle ou paternelle selon celle qui nous tient.

Voir les étoiles

La guerre des sexes, des vax et des tsars seraient des histoires inventées pour nous attirer dans l'ornière, dans la tranchée renouvelée. 

Les histoires ne font pas l'Histoire. C'est à nous de la vivre et de la laisser au plus près de notre fragilité assumée. Et au plus près des étoiles de toutes les couleurs de nos drapeaux symbole de la diversité.

Les regarder briller

Eva Matesanz et André de Chateauvieux