La FIM, la FEMA et L’ACEM, représentants européens, respectivement, du sport motocycliste, des associations d’usagers et des constructeurs de deux&trois roues motorisés, ont publié en commun leur Manifeste. Ils dessinent avec ce document un futur possible de la moto, et posent les bases de l’inclusion des deux & trois roues motorisés dans les politiques des états membres.

A l’occasion des élections, la FMF sollicite régulièrement les candidats pour jauger leur programme « moto » Nous leur envoyons un questionnaire leur demandant de se positionner sur des questions relatives à la pratique de la moto, comme lors des élections présidentielles de 2017.

Parfois nous analysons leur programme, comme nous l’avons fait en 2012.

L’exercice tourne souvent à la langue de bois, sans surprise : en tant que candidats, les politiques vendent du rêve. Dans la réalité, la plupart du temps, la moto est tout simplement absente de leurs programmes. Nous devons effectuer une analyse plus fine des programmes en matière de transport, mobilité, formation, etc.. pour comprendre à quelle sauce nous serons mis.

Les promesses n’engageant que ceux qui y croient, cette année nous avons préféré leur donner notre programme.

Ainsi, la FEMA (Federation of European Motorcyclists Associations) qui nous représente à Bruxelles, en collaboration avec la FIM (fédération sportive internationale) et l’ACEM (Association des Constructeurs Européens de Moto) ont défini leur manifeste pour la moto.

C’est un tronc commun de propositions pour envisager un futur possible pour les deux&trois roues motorisés. Elles touchent à tous les aspects de notre mode de transport (sécurité, environnement, mobilité, utilisateurs, etc) et s’adressent aux décideurs européens.

En France, nos confrères de la FFM, qui gère le sport motocycliste, le Codever, collectif des loisirs verts, la CSIAM, chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle et la FMF soutiennent pleinement la démarche du Manifesto, tant nous sommes persuadés que les deux&trois roues motorisés font bien davantage partie des solutions que des problèmes liés à la mobilité et à ses conséquences en termes de nuisances.