Politique friction

                                         AU MENU

Soupe à la grimace et aux petites remarques de saison

Panés de la dernière pluie en cocotte de chez Madame Hinox

Des filets de Maqueron aux vains plans

-Trou Bertrand à l'alcool "d'eux mentent"-

Marinée de Lapins à la Présidentielle, sauce Vienzidon

Soufflet de Jadot - assortiment de légumes dits verts

La tome crochue et/ou Bris de gros Meaux et ses invectives crues

Salade traditionnelle de campagne

Pêche aux voix au café et ses ménardises

Au menu de l'entretien, on sait d'avance le grief de Meynard : que ce sera l'heureux proche à Zemmour de vouloir piquer plus de voix à Marine qu'à Bertrand. Zemmour haut perché sur ses talonnettes, répondra ou pas -et c'est là que le second tour se jouera- qu'il restera bien assis sur sa branche pour rester à la hauteur des évènements. Et en regard de la situation, après sciera...

Alors Eric Zemmour, dynamiseur ou dynamiteur?

L'heureux sort qui pousserait Zemmour à émerger du lot -au delà même de ses cauchemars les plus fous-, est le même que celui qui  ferait s'éjecter Macron de son siège de suprême assis (le fameux principe des "vaseux communient quand ?").

"Allez, allez lisez" et en lisant entre les lignes, vous finirez bien par trouver que l'heureux sort pourrait tout aussi bien propulser Zemmour que Marine ou que Macron.

Dans un gars "sûrs d'eux", tout le mâle qu'on souhaiterait à Marianne pour reprendre ses couleurs d'antan...

Zemmour l'hyperactif  c'est Zébulon : il ne tient pas en place, bouge, se démène, sursaute, se détend, tressaute, bondit avec toujours l'idée en tête de s'ejecter pour mieux prendre de la hauteur.

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Un pamphlet ubuesque sur l'absurdité du monde politique, par Bernard Ducosson