Les trônes du Sultan

Alors que le pays s'effondre,

Dans une crise profonde

Sous le poids de ses dettes,

De son imposante silhouette

Et du haut de son perchoir,

Discrètement, il fait choir

Une bombe nauséabonde.

La face rubiconde,

Un sourire pernicieux,

Un menton disgracieux,

De sa surcharge pondérale

Il écrase le Mobilier national.

Ainsi, de la Haute chambre,

Sans craindre l'esclandre,

Il passe une commande

Pour entrer dans la légende...

Arrivera au printemps

Le trône du Sultan

Pour que sa Grâce, céans,

Siège sur son séant.

Les deniers de la République,

Prélevés par le Trésor Public,

Font croître la panse

De la tête de la Présidence !

Alors que Diable,

Pour cet homme affable,

Quelques milliers d'euros

Ne sont point de trop

Afin que ne se forment

Sous son fessier informe

Des escarres putrides

Et de subtiles hémorroïdes...

Entre ce que l'on voit,

De la part de ces bourgeois,

Et ce que l'on entend,

De la bouche de ces pédants,

Apprenez que dans l'ombre,

Dans une réserve bien sombre,

Qu'une réplique de ce trône

Sublimera le Royaume...

Car, de un ne suffit point

Quand on a de l'embonpoint,

Que de deux, il vaut mieux,

A en faire moult envieux !

L’information ayant fuitée,

De sa grande ingénuité,

Il plaide innocemment

Son ignorance du financement…

Et… dans le même temps,

Il refuse aux petites gens

La révision ou la suspension

Du régime des pensions !

Alors, que le pays étouffe

Sous ces belles esbroufes…

c.lair.e

Satire : dans un hémicycle, assis sur un trône doré et pantagruélique, un homme obèse regarde des personnes âgés vêtues modestement. Certaines de ces personnes sont entrain de travailler.

(Illustration, ma création par IA ChatGPT)