Vítor

Visto la cama

y el minuto del día,

voy besando la bahía

de la yerma tierra;

cantando la melancolía

la lluvia me anuda

en el cor de la selva.

Me llevo el humo

del pío nuevo herido;

póngame en el yugo,

ya páseme las flechas.

.

! Y no me vivan las vidas,

a la guerra del rioja,

y bailen las caídas

los muertos y las hijas

de la tierra de Castilla!

Senderos de banderas

y blancas las hormigas

del hoyo y del camino.

Dame la jarra de la era

y la selva dirigida;

oí las hijas piernas

caminando los dolores;

banditos malditos

y pañuelos mojados… –

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Victor

Vu le lit

Et la minute du jour

J'embrasse la baie

De la terre stérile

Chantant la tristesse

Une pluie me fait des nœuds

dans le coeur de l’ivresse.

J'emporte avec moi la fumée

d’un nouveau regard blessé ;

mets-moi donc sous le joug,

et passe-moi aux flèches.

Et que ma vie ne vive pas

à la guerre des vins rouges,

et que dansent tout les jours

les morts et les filles

de la terre de Castille

Chemins de drapeaux

et de fourmis blanches

dans la fosse et sur la route

Donne-moi la jarre de l’ère

Et l’arme dirigée

J'ai entendu des jambes

Marcher sur la douleur

Maudits bandits cadencés

et petits mouchoirs mouillés... -