

Symbolique du papillon (10) : Tribulations
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Symbolique du papillon (10) : Tribulations
Parle-moi...
Chaque jour, je te vois :
Doucement, tu t'approches,
Poses tes mains sur moi
Et alors, je m'accroche.
Chéri, parle-moi de tout, de toi, de nous.
Parfois, tu me regardes
Et tes yeux parlent encore
Dans mon cœur je te garde
Toujours, comme un trésor.
Chéri, parle-moi de tout, de toi, de nous.
Tu aimes me surprendre
Toucher mes points sensibles
Oui; tu redeviens tendre.
Je ris et suis ta cible
Chéri, parle-moi de tout, de toi, de nous.
Tu me déstabilises !
Impatiente, j'attends
Que ta bouche redise
"Ange, je t'aime tant"
Chéri, parle-moi de tout, de toi, de nous.
Je renverse mon verre :
Ton corps parle à ta place.
Tu me troubles, misère !
Miracle, rien ne casse...
Chéri, parle-moi de tout, de toi, de nous.
Vas-y, je laisse faire
Tu as besoin de temps,
Je n'ai plus qu'à me taire
Et attendre cent ans.
Chéri, parle-moi de tout, de toi, de nous.
Cent ans ? Peut-être pas
Tu ne peux tout cacher.
Ce serait le trépas,
Cent ans ! Ça va marcher
Chéri, si tu me parle de tout, de toi, de nous.
[Texte : 24 Novembre 2013]
Lettre du Feu à l'Eau
Ce soir, je me suis agenouillée auprès du feu. Les flammes me fascinent. Mes yeux ne s'en détachent pas.
Et je regarde, je regarde.
Des langues ondulent dans un mélange de rouge vif et de jaune lumineux. Le bois flambe.
Je regarde, je regarde.
La folle danse hypnotique.
Je peux presque sentir le soupir continuel qui siffle à mes oreilles. A l'intérieur de moi.
La chaleur parcourt mon corps et mon cœur s'embrase.
Je regarde, je regarde...
Je ressens la puissance de mes propres flammes à mesure que tu remues les braises. Tu ne le fais pas exprès.
Mais comme tu n'es pas là, rien ne m'arrête.
J'avance, je brise, je détruis.
Tout.
J'avance, oui.
Tu me manques et j'espère, oui.
Je cède plus facilement à la colère, à la douleur.
On me regarde bizarrement.
La colère, la douleur.
Je suis différente.
A l'instar de mon feu de cheminée, tout se mêle :
Amour et détresse, souffrance et fureur
Et j'explose en un milliard d'étincelles.
Dangereusement.
Qu'ai-je fait autour de moi ? Malheur !
Il ne reste plus rien.
Que les autres partent !
Je ne veux pas les blesser.
C'est hors de contrôle.
Je n'y arrive pas.
Il n'y a que tes ondes qui peuvent m'apaiser.
Calme-moi, fais quelque chose !
Que ta douceur me guérisse de ces brûlures : les miennes et celles que j'inflige !
Oh... Tes tsunamis m'effrayent.
Tu te déchaînes et fais autant de dégâts que moi.
Je t'aime, je te hais.
Le feu et l'eau ne font pas bon ménage.
Pourtant ils se complètent.
Nous en avons besoin pour vivre
Du moment que nous les maîtrisons...
Calme-toi et essaye de comprendre !
Calme-moi : sans toi, je suis incomplète et m'enflamme.
Je n'entends plus le silence.
Je ne sais même plus le définir.
Trop de choses se passent en moi.
A vif, je ne cesse de bouillonner.
Mon feu ne s'éteindra jamais.
Ces quelques mots écrits dans les flammes d'une main tremblante tombent à l'eau,
Emporte-les.
Et si tu parviens à les lire, comprendras-tu seulement ce qu'ils signifient ?
[Texte écrit en Décembre 2013
Il exprime tout ce débordement exalté que je ressentais vers 16-17 ans]
Nostalgie
Oh si je pouvais un jour revenir ici avec toi...
Remonter le temps, juste pour me revoir avec ce sourire plein de gaieté,
Le seul que je te destinais et dont tu étais la cause...
Les roses étaient belles l'été dernier.
Et les souvenirs, eux ne fanent pas.
[Texte : 21 Août 2014]
Nous nous écorchons les genoux à force de tomber, de nous relever, de retomber encore.
Nous ne savons pas ce qui nous attend quand nous nous redressons.
Une lumière brille au bout du chemin, et pourtant, nous nous doutons que nous connaîtrons d'autres épreuves, car la vie est une succession de moments heureux et pénibles.
Gardez espoir lorsque le ciel s'assombrit.
Vaclav Havel a un jour dit : " L'espoir ce n'est pas de croire que tout ira bien, mais de croire que les choses auront un sens. "
Gardez espoir.
Après l'hiver vient le printemps.
Après la pluie, le vent, la neige, vient le soleil.
Et les saisons tournent chaque année.
Pour ma part, j'ai envie de dire, quelle que soit mon humeur :
S
Comme
Soleil !
Derrière la poussière.
Juste pour garder cet espoir que les choses auront un sens.
[Texte : 19 Septembre 2014]
Encore un espoir de nous sauver
Parfois...Non : souvent,
Nous souhaitons que des choses impossibles se produisent.
Prisonniers d'un désir sans espoir,
Nous voudrions rallumer une flamme éteinte,
Redonner l'éclat de douceur dans un regard.
Raviver les braises d'un amour épuisé.
Remonter le temps, ou du moins recommencer autrement, sans refaire les mêmes erreurs.
Et puis, un jour,
Étonnamment,
Lorsque l'occasion se représente, cette chose impossible se produit.
Ce n'est pas une flamme qui renaît, mais un feu réchauffant le cœur.
Ce n'est pas un éclat de douceur dans son regard que nous retrouvons, mais tout un océan rempli de promesses.
Ce n'est pas le temps que nous avons remonté, mais un nouveau pas que nous prenons dans le présent.
Alors ce seront d'autres erreurs que nous ferons. Mais nous avons cette envie de nous battre.
C'est différent, et plus intense.
Où vais-je ? Où serai-je ?
Je n'en sais fichtre rien. Pour l'instant, c'est le présent qui m'importe.
[Texte : 11 Octobre 2014, légèrement corrigé
Photographie : sur un chapitre de Madame Bovary, Gustave Flaubert]
Les ailes d'ange
Avec toi, je n'ai pas peur.
Je sais que si je te suis, je pourrai atteindre le ciel, voyager autour du monde et que quoi qu'il arrive, je ne me retrouverai jamais seule dans le noir.
Le soleil scintille toujours à l'horizon, par delà toutes les nuées brumeuses.
A deux, la vie prend un tout autre sens.
Si tu tombes, je plongerai la tête la première dans le vide, car jamais je ne te laisserai couler dans une mer de mélancolie.
Je m’accrocherai à un fil invisible et tendrai la main pour venir te chercher.
And then, you gave me angel wings.
[Coquillage qu'il m'a offert. Nous trouvions qu'il ressemblait à des ailes d'ange, dont l'idée du texte ci-dessus, écrit le 28 Novembre 2014
Inspiré également d'une chanson écoutée à cette époque :
You set me free, de Michelle Branch :
https://www.youtube.com/watch?v=Z3Any6Ei88I&list=RDZ3Any6Ei88I&start_radio=1]
J'ignore si je veux plonger
Ou marcher sur un ciel irréel
Incertitude inconsciente
Décision consciente de rester
Croyant plonger,
Je marche sur un ciel irréel
Un ciel où mes rêves se noient
Un ciel que je peux voir avec toi
[Texte : 12 Décembre 2014, première strophe + premier vers de la seconde modifiés en 2025 tout en y conservant la substantifique moelle]

