Au nez, à la barbe et au cœur
Au nez, à la barbe et au cœur
Je vous ai tant voulu, je vous aime sans mesure.
Pas faute de bienveillance, je déborde par usure.
Je déclare constamment conserver mon sang-froid,
Mais prise par le courroux, je vous insuffle l’effroi.
L’enchantement sincère égaye la maisonnée,
Et d'un coup la bise souffle, défiant barbe et nez.
Saisir le phénomène : l’éducation en vogue,
Mais je m’enflamme déjà d’un féroce monologue.
Toutes ardeurs déployées, j’efface l’ombre au tableau.
Je vous accueille dans mes bras, séchant toute l’eau.
Et enfin je respire, l’air est moins capricieux.
Il faut bien se le dire, j'aurais fait de mon mieux.
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