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Retrospective 2024

Retrospective 2024

Veröffentlicht am 13, Jan., 2025 Aktualisiert am 13, Jan., 2025 Personal Development
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Retrospective 2024

Chères lectrices, chers lecteurs,


Alors que nous tournons la page de 2024, il est temps de faire le point sur une année bien remplie, pour le meilleur et pour le pire. Entre la réédition de cinq de mes œuvres et la publication de deux nouveaux livres, j'ai eu ma dose de travail acharné et de satisfaction personnelle. Grâce à votre soutien, qui ne cesse de me surprendre, j'ai pu partager de nouvelles histoires et continuer à perfectionner mon art. Préparez-vous pour une rétrospective franche et sans fard des douze derniers mois, marquée par des moments inspirants, des défis constants et quelques éclats de génie (parce qu'il faut bien être lucide de temps à autre).


Janvier : un début d'année des plus confus.

2024 devait être l'année du retour à la réalité. Après un congé parental et une longue période de chômage, le temps était venu de reprendre le chemin des usines et des rues pour trouver un travail rémunérateur. Mais toutes les activités passées, qui avaient contribué à ma destruction totale, rendaient cette perspective profondément angoissante. Fort de mon expérience et fraîchement remis d'un burn-out, je voyais désormais le travail sous un angle nouveau. En 2020, l'envie et le besoin d'écrire se sont imposés à moi, avec une force telle que ma vie a failli voler en éclats. Amour, famille, travail, argent, santé... tout a été écrasé sous le rouleau compresseur d'une passion étouffée depuis tant d'années par le quotidien, les responsabilités et les obligations. Sauvant les meubles comme j'ai pu, j'ai décidé de sacrifier la seule chose qui, à mes yeux, ne comptait pas : le travail. 8 ans à produire de l'inutile pour des marques de luxe, succédant à 3 années de restauration rapide, au service de clients irrespectueux et d'une franchise désireuse de gommer toute personnalité chez ses employés. Sans oublier les heures, les jours, les mois et les années passées à obéir sans broncher aux directives illogiques d'une flopée de chefaillons. N'être qu'un pion sur l'échiquier du système, un pantin entre les mains de marionnettistes tout aussi paumés dans leur propre tragédie existentielle. Est-ce pour cela que l'on vit ? Sommes-nous destinés à gonfler les rangs des armées de petites mains conditionnées à produire toujours plus de futilités, enrichissant ainsi une élite de snobinards aux dents longues et blanches, trinquant au pouvoir avec leurs flûtes de champagne remplies d'un cocktail de sueur, d'échines courbées et de vies gâchées ? Est-ce pour cela que l'on nous impose la vie ?

Cette vie, c'est la mienne, et je refuse de l'offrir au premier venu contre un billet aussitôt évaporé à la vue d'une facture. S'il me faut jouer le jeu de notre société capitaliste, autant le faire de la manière la plus personnelle possible. Que ma vie me ressemble et se déroule avec le respect qu'elle mérite, que je mérite.

Que l'on mérite toutes et tous.


Durant ces 4 dernières années, j'ai décidé de vivre avec cette vision en tête. Résultat ? 5 livres, des textes disséminés sur les réseaux sociaux, et des projets en pagaille qui n'attendent que mon attention. J'ai croisé des femmes et des hommes qui m'ont soutenu bien plus que certaines personnes de ma sphère privée. Qui ont cru en moi plus que mes proches, plus que moi-même. Si mon syndrome de l'imposteur est guéri aujourd'hui, c'est entièrement grâce à elles, à eux... à vous. Mais malheureusement, ce n'était pas suffisant.


Malgré des retours toujours élogieux, mes livres se vendent peu. Problème de visibilité, manque d'intérêt... Je n'ai pas la fibre commerciale. Je ne sais pas me vendre et je n'ai pas l'envie de jouer le jeu des réseaux pour gagner en audience. Je suis un auteur, un poète, un artisan. Et mon savoir-faire se trouve dans mes livres. C'est entre mes pages que je suis, que je vis, que j'existe. Mais la vie est ce qu'elle est, elle continue sa route et nous emporte avec elle dans sa marche frénétique. C'est pourquoi, alors que janvier prenait place dans le train-train quotidien — qui n'en finit pas de dérailler — j'ai sorti le vieux CV poussiéreux, l'ai remis à neuf, avant de l'envoyer ici et là, en gardant bien à l'esprit qu'une croix d'atèle ne me sied guère. Qu'allais-je bien pouvoir faire ? Entre jongler avec l'emploi du temps des gosses et le besoin presque vital de garder de la place pour mon job d'auteur ? Un mi-temps ? Un 2x8 ? Du télétravail ? Privilégier un emploi littéraire ? Créatif ? Mais qui embaucherait un gars qui a passé des années à sauter d'un métier à l'autre ; horloger, tourneur-fraiseur, intérimaire, livreur, lunetier... Pas d'expérience pour alimenter les réseaux (pas faux), pas de diplôme pour rédiger des comptes rendus (pas faux non plus). En parallèle des refus et des silences, j'effectuais mes démarches d'artiste-auteur, histoire d'être dans les règles. Urssaf et compagnie, mes nouveaux compagnons de vie. Et puis février s'est pointé, sans rien changer, sans même éclaircir l'horizon. Brumaille à la con, ciel chagrin ! Brouillard et désespoir constant jusqu'à ce fameux samedi matin...


Mars : Tout vient à point.

Quand j'étais gosse, j'étais geek. Accro au cinoche, aux séries, aux jeux vidéo... — Et entre nous, ça n'a pas beaucoup changé. — Avec la tête bourrée de références en tous genres, je traînais mes guêtres aux quatre coins de la ville, imaginant des scénarios où j'étais toujours le héros. Tantôt casseur de spectres, tantôt vaurien de l'espace, j'endossais des costumes imaginaires dans l'indifférence générale. Deux pieds sur terre, tout le reste dans la Lune. Mon corps faisait acte de présence tandis que mes pensées vagabondaient. Pour écoper le trop-plein, j'ai commencé par dessiner. Mes tiroirs débordaient de bandes dessinées inachevées et d'histoires mal écrites, cousues de fautes. Ensuite, je me suis mis aux guitares et aux claviers, et mes récits se sont mis à rimer, avant de devenir poèmes chantés. J'ai écrit de nombreuses chansons, de qualité variable, il faut l'admettre. Puis un jour, j'ai cessé d'arpéger et pondu mon premier roman. Un drame poético-érotique pas terrible. Mais il a eu le mérite, à l'instar des chansons, de lancer la machine à rêves. ET SI !?


Et si je devenais écrivain ! Et si je trouvais le moyen d'avoir mes propres livres dans ma bibliothèque et peut-être, soyons fou, dans celles de lectrices et lecteurs, ici et ailleurs ! Et si je partageais mes histoires, si j'arrivais à émouvoir, à faire rire, pleurer, à faire voyager avec tout ce que ma tête a accumulé toutes ces années ! Et si je devenais Hank Moody, Bukowski ! Et si ma vie consistait à écrire pour moi, pour d'autres ! Et si, encore plus dingue, je devenais scénariste ! Ou que mes bouquins soient adaptés au ciné ! Et si, pourquoi pas, j'écrivais des pièces de théâtre ! Et si je pouvais vivre de tout ça ! Être auteur, poète, scénariste, parolier, et puis, qui sait, journaliste ! Ah bah oui, tiens ! Comme Clark Kent ! Écrire des articles pour un journal. Un journal local, genre Ouest France, Presse Océan. Et si c'était ça ma vie !? Et si...


Samedi matin, fin février. Une errance sur LinkedIn, une annonce tout juste publiée par un dénommé Cyril :

Vous êtes Nantais, vous aimez votre quartier et aimeriez le faire davantage connaître, vous êtes disponible et disposez d'un ordinateur ? N'hésitez pas à candidater pour devenir correspondant pour Presse Océan (statut de travailleur indépendant).

Entretiens l'après-midi même - premier sujet confié - article validé - Félicitations, bienvenue dans la famille Presse Océan !

J'ai emménagé sur l'île de Nantes en 2008. Combien de fois suis-je passé devant le bâtiment au logo bleu en me disant : "putain, qu'est-ce que j'aimerais bosser là". Eh bien ça y est, tout vient à point... Alors certes, je ne suis pas journaliste, mais on ne va pas se mentir, c'est quasiment pareil, le boulot est plus ou moins le même. Je n'ai ni diplôme, ni formation, ni expérience, mais j'écris mes articles et les retrouve tels quels dans les pages du journal. Je n'ai pas la prétention de me croire reporter, journaliste, mais je fais ce que j'aime, et on aime ce que je fais. Et ça, ça n'a pas de prix.


Il arrive que la vie vous envoie des clins d'œil, de petites tapes dans le dos pour vous montrer que vous êtes à la bonne place. Cela peut se traduire par les félicitations de la rédaction pour vos papiers, ou encore par les remerciements publics d'une troupe de jeunes orateurs à la fin de leur pièce de théâtre, reconnaissants pour l'article qui leur était destiné. Parfois, c'est une étrange coïncidence, comme découvrir que le journal pour lequel vous travaillez s'appelait autrefois "Le Phare de la Loire", alors que vous surnommez depuis des années votre bureau "Le Phare" — l'endroit où vous écrivez, où votre imagination s'envole, où vous vous sentez si libre. Et que "La Résistance de l'Ouest", son appellation suivante, résonne si fort en vous. Vous qui écrivez de la poésie au 21e siècle, à l'heure des réseaux, de la langue française sacrifiée, du nivellement par le bas... Si ça ce n'est pas de la résistance...


Les démarches administratives effectuées, il ne me restait qu'à traiter les sujets proposés, rencontrer les gens, les écouter, et retranscrire leurs histoires depuis mon Phare. Cela fera bientôt un an. Un an qu'écrire est devenu mon travail à plein temps. Que j'ai du temps pour ma famille, que je peux voir grandir mes enfants sans rien rater. Que je peux écrire mes livres en toute autonomie. Un an que je peux me regarder dans le miroir sans avoir honte de ce que je suis devenu, sans avoir l'impression que mon reflet n'est qu'un étranger qui me dévisage. La dynamique lancée en mars était la bonne, il fallait mettre de l'ordre et repartir à zéro...


Juin : reprendre les choses en main

Statut d'artiste-auteur pour Oren, travailleur indépendant dans le secteur de la presse écrite pour Teddy, la dualité interne qui me déchirait depuis 2020 allait enfin pouvoir cesser. Oren l'auteur libre n'avait plus besoin d'assassiner Teddy, le gamin paumé dans une vie d'adulte. Leur vie était à présent complémentaire. L'un pouvait être fier de l'autre et réciproquement. Bordel, que la paix intérieure est douce. Mais alors que le correspondant vaquait à ses occupations, l'auteur, lui, devait remettre de l'ordre dans ses affaires. Modifications de la mise en page des livres déjà parus, réduction du format, nouvelles couvertures, uniformisation de l'œuvre complète et réédition des 5 premiers livres en juin 2024.


  1. "Nous n'étions que des Pantins sans filtre - tome 1" : un recueil poétique traitant de liberté et de manipulation en plein western.
  2. "Nous n'avions que la vie devant nous" : un second recueil poétique contant ma jeunesse au travers de souvenirs.
  3. "Nous vous souhaitons un joyeux Noël de merde" : un conte de Noël moderne, poétique, drôle et un brin vulgaire.
  4. "#Pleurnicheries - Poésies des réseaux" : une anthologie de tous les écrits partagés sur la toile de 2020 à 2023, depuis la naissance d'Oren le conteur.
  5. "Nuit de débauche au royaume des artistes torturés - partie 1 : Page blanche, moquette rouge et idées noires" : la 1ère partie du drame poético-érotique pas terrible dans une version retravaillée.


Un dernier retour dans le passé, avant de repartir vers l'avenir, serein. Enfin dernier... pas tout à fait.


Septembre : Entre pages et blouses blanches

La nouvelle venait de tomber. Le cancer de ma femme, qui avait déjà gâché une bonne partie de l'année 2017, semblait récidiver. Seule une opération permettrait de confirmer et de limiter les dégâts avant que cela ne devienne incontrôlable. On n'est pas sur un cancer "méchant" tant qu'il est pris à temps. Mais la convalescence est longue et douloureuse. Et les cicatrices ne sont pas toutes visibles. Le traumatisme reste bien ancré dans nos têtes. À l'époque, nous venions de donner la vie à notre premier enfant. Un accouchement chaotique, terminé en césarienne, qui avait révélé cette saloperie de maladie. Je me suis retrouvé seul pendant presque un mois avec mon fils. Papa débutant, complètement paumé et angoissé de savoir mon amour seule dans sa chambre d'hôpital à l'autre bout de la ville. Une sale période !


L'idée de devoir revivre tout ça, aujourd'hui, avec deux enfants sous les bras...


Des enfants plus grands, heureusement. Et je ne suis plus un jeune père débutant. Mais l'inquiétude concernant ma moitié, elle, était toujours très présente. L'annonce du retour à la case départ a légèrement pourri notre été. Puis septembre est arrivé, emportant ma femme loin de nous pour un bon mois, selon la chirurgienne. Il allait falloir jongler entre les horaires d'école, les articles de presse, les heures de visites et l'écriture de mon recueil en cours. Évidemment, dans ces moments-là, un ordre de priorité s'impose. J'ai prévenu la rédac de ne pas trop compter sur moi, travaillé tard le soir sur le livre, mis les réseaux en pause et me suis concentré sur ma famille. Aller-retour quotidien entre pages et blouses blanches, avec ou sans les mômes. Heureusement, l'opération s'étant bien passée et la récidive n'étant pas avérée, la convalescence devrait être moins pénible. Tu parles !


Rentrée plus tôt que prévu, ma femme n'en avait pas moins le ventre ouvert sur toute la longueur. La cicatrisation allait être tout aussi pénible qu'à l'époque. J'ai fait ce que je devais pour elle, pour mes mômes et pour moi. Pas envie de craquer de nouveau en m'oubliant dans le tourbillon de responsabilités quotidiennes. Mon livre en cours était un recueil de mes textes de chansons. ''Nous n'irons plus voir la mer", un beau bébé de plus de 500 feuilles. Mise en page, corrections, quelques légères modifications, et emballé, c'est pesé ! Le livre est publié en octobre. Un pavé retraçant 25 ans de compositions dans une compilation non exhaustive de morceaux choisis. Se replonger dans de vieux airs et revivre une des périodes les plus difficiles de ma vie, drôle de façon de se concentrer sur l'avenir...


Décembre : Tenir ses engagements

Dans un monde parfait, où tout se planifie sans le moindre imprévu, j'aurais publié au moins quatre livres supplémentaires cette année. Mais vous savez ce que c'est, quand on est auteur, on se dit qu'on a le temps, qu'on va écrire tous les soirs, jouer du clavier dès qu'on a une heure à tuer, et ainsi terminer tous les projets qu'on espérait finir dans le temps imparti qu'on s'était soi-même fixé, plus optimiste que jamais. En 2024, j'avais prévu de sortir :


  1. "Journal d'un poète de fond de bouteille" : un roman écrit comme un "recueil poétique" contant la vie, les souvenirs et les pensées de Charly B., un écrivain quarantenaire porté sur la bouteille et amateur de femmes.
  2. "Akiko, mémoires d'une fille d'automne" : le journal intime d'une poétesse d'origine japonaise.
  3. "?" : un projet encore secret que j'espérais terminer à temps, mais qui a pris du retard à cause des vaines promesses d'une maison d'édition naissante, ayant choisi de privilégier l'attitude de l'éditeur avant d'en avoir la carrure. La moindre des choses lorsque l'on s'engage à éditer le livre d'un auteur, c'est de tenir ses engagements. Sinon, on se tait et on laisse bosser ceux qui ne mettent pas la charrue avant les bœufs.


Le quatrième livre que je souhaitais publier en 2024 était la deuxième partie de mon drame poético-érotique "Nuit de débauche au royaume des artistes torturés". Lors de la publication de la première partie, en décembre 2023, je m'étais engagé à sortir une partie par an, dans la période de Noël. Et dans ce monde parfait dont je parlais plus tôt, chaque partie devait être écrite durant l'année de sa sortie, voire même en avance... 11 mois pour écrire une centaine de pages et les publier le 12e mois ? Je suis large ! J'ai le temps ! Oui, mais non.


J'ai commencé l'écriture de "Petite baise en Sol mineur" directement après la sortie de mon recueil de chansons. Soit mi-octobre. Entre-temps, j'ai repris le boulot avec Presse O, et ai passé mon temps libre avec ma femme encore en arrêt maladie jusqu'à mi-janvier. La vie est courte et le tourbillon du quotidien puissant. Faut profiter des gens qu'on aime quand le courant les laisse sur la rive. J'aurai bien assez de temps libre en solo pour écrire la suite de la Bible et quelques spin-off, une fois qu'elle aura repris son boulot.


J'ai eu beaucoup de mal à retourner dans l'ambiance de mon livre. Et il me fallait entrer dans la peau de Chloé, une musicienne blasée par l'amour. Un costume pas facile à enfiler en quelques semaines. Mais tenir ses engagements, c'est important. Même s'ils sont connus que d'une poignée de lectrices. J'ai finalement réussi à sortir le livre le 21 décembre. Comme quoi, quand on veut, on peut ! Petit pied de nez aux maisons d'édition sans fondation...


2024 : Le bilan

Durant cette année 2024 :


  1. J'ai trouvé un travail de correspondant local de presse et réalisé un rêve de gosse.
  2. J'ai fait la paix avec moi-même.
  3. J'ai mis de l'ordre dans mes ouvrages et republié mes 5 premiers livres en formats broché, relié et ebook.
  4. J'ai effectué toutes les démarches administratives obligatoires. Un vrai plaisir, comme toujours.
  5. J'ai publié 2 autres livres et tenu mes engagements.
  6. J'ai mieux géré l'absence de ma femme qu'en 2017 et ai été un bien meilleur père qu'à l'époque.


Autre événement marquant, mon livre "#Pleurnicheries" a été sélectionné pour participer à un concours de plumes indépendantes sur Insta, dans les catégories POÉSIE et MEILLEURE COUVERTURE. Ma couverture n'a pas gagné, mais j'ai cru comprendre que mon livre avait terminé premier de la catégorie POÉSIE. Me voilà donc nominé au prix de l'AUTEUR DE L'ANNÉE. Les résultats doivent tomber d'ici la fin du mois de janvier. Depuis le début de l'été, je n'ai pas été très présent sur les réseaux. Entre les vacances, mes livres et la convalescence de ma compagne, j'avais bien d'autres choses à penser. Je ne suis donc pas très au fait de l'avancement de ce concours. Mon absence des réseaux a eu pour effet de m'invisibiliser davantage. L'algorithme d'Insta n'aime pas l'inactivité. Et personnellement, je préfère publier sur PanOdyssey. Mais la majorité de mon lectorat étant sur Insta, je n'ai d'autre choix que de jongler entre les plateformes pour espérer être vu, que mes livres soient lus. Sans pour autant vendre mon âme aux dérives qui accompagnent la quête de célébrité.

C'est pourquoi...


2025 : Une année cool

J'ai un sérieux souci avec la colère. Un sentiment bien difficile à contrôler, alimenté par un cocktail de frustrations, de déceptions, et un fort besoin de justice et de bon sens dont ce monde manque cruellement. Cette année, j'ai décidé de vivre une année cool. Pas d'objectifs précis, pas de pression. Écrire uniquement pour le plaisir, partager mes mots sur PanO, tondre la pelouse sur Insta. Couvrir encore plus de sujets pour le journal. Et vivre au rythme des saisons.


Lire les livres de chevet qui s'accumulent : Bukowski, De Kersauson, Audiard, Gabin, Renaud,... Regarder quelques films, séries... Finir les jeux vidéo commencés depuis des lustres... Boire des cafés sur le balcon en écoutant les oiseaux chanter le printemps. Cultiver des framboises, des fraises, des pommes de terre... Tricoter deux trois conneries, histoire de me faire la main pour l'hiver prochain. Peut-être construire quelques booknook... Et puis lire des histoires à mes enfants, et rappeler chaque jour à ma femme qu'elle est ce que j'ai de plus précieux.


Oh, et bien sûr, écrire la 3e partie de "Nuit de débauche" pour la publier en décembre, mais franchement, entre nous, j'ai le temps ! On n'est qu'en janvier, je suis large ! 11 mois pour une centaines de pages, que pourrait-il bien se passer...


Oren

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Kommentar (3)

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Jackie H vor 19 Stunden

Meilleurs vœux pour une année qui a bien l'intention de se la "cooler" douce 😆😆😆 on ne sait jamais ce que l'avenir réserve mais ce qui compte, c'est l'intention 🙂👍🏻

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Oren Le Conteur vor 7 Stunden

Exactement ! Merci et tous mes vœux également

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Franck Labat vor einem Tag

C’est un excellent programme. Mieux vaut être cool que couler ;-)

(updated)

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