

Les enfants de l'aurore
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Les enfants de l'aurore
Il n’était pas une fois, ni même autrefois, mais bien de nos jours, sur notre bonne terre, deux enfants qui vivaient librement, au cœur d’une forêt profonde, sans rien connaître de l'un et de l'autre. Ces deux enfants, éternellement solitaires, nés je crois des amours d’une feuille et d’un vent qui passait, vagabondaient gaiement par la forêt sans même savoir ce qu’était la solitude. Ils allaient de-ci, de-là, comme au gré d’un rêve, ignorant notre vie moderne et ce monde tout fier et acier, édifié à force de sueur et de sang par des hommes sans cesse affairés.
Peut-être n’étaient-ils qu’un rêve d’ailleurs, car fort curieusement les deux enfants disparaissaient sitôt qu’un être humain s’aventurait dans la forêt. Mais le plus étrange sans doute, c’est qu’ils n’existaient que le temps de l’aurore.
Dès que celle-ci apparaissait pour remplacer une nuit tout engourdie de sommeil, les deux enfants prenaient corps sur la terre et s’ébattaient dans l’immense forêt. Alors, sans se concerter, à des miles et des miles de distance, ils dédiaient à l’aurore un même sourire, dont l'éclat était aussi radieux que celui d’un diamant. Et les feuilles au bout de leurs branches, toutes scintillantes du manteau glacé de la nuit, leur répondaient par mille feux de lumière.
Après avoir salué de la sorte la nature, l’un des enfants prenait un petit arrosoir, un arrosoir magique qui ne se vidait jamais, et il se mettait à déverser des perles de rosée sur les feuilles et les herbes, et sur tout ce que la terre a créé de verdure au cœur vivant de la forêt.
Qui lui avait confié cette tâche mystérieuse, et dans quel but ? Nul n’aurait pu le dire. Mais il l’accomplissait toujours avec le même enthousiasme, la même ardeur renouvelée. Son bonheur s’avivait de voir un brin d’herbe, une plante, exhaler leur fraîche haleine, ou de sentir chaque fibre de la forêt lui adresser au passage un vibrant merci. L’ivresse qu’il en ressentait était telle, que souvent des larmes de joie frangeaient ses paupières. Comme des perles superbes roulant sur ses joues roses, elles arrosaient les plantes alentours d’une chaude ondée de bonheur, et surpassaient en magnificence l’éclat même de la rosée !
Pendant ce t
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