Chapitre 1 (premier jet)
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Chapitre 1 (premier jet)
Une journée commençait dans un autre monde. Un monde où l'existence de la magie était une évidence pour certains peuples et un mensonge pour d’autres. Des conflits politiques ébranlaient tous les pays. Ils étaient causés par la fin du règne de l'empereur suprême qui avait régné sur l’entièreté de l’unique et vaste continent. La chute de Krosir l’Unique fut lente et meurtrière. Toutes les vies perdues avaient réduit la population du continent d’au moins une demie. L’horreur qu’avait créé ce règne rendait l'essor de nouveaux gouvernements encore plus chaotique. Le peuple des nouveaux pays ne voulait ni un roi, ni un dirigeant quelconque. Certaines nations, dont les nains et les elfes noirs, avaient bien essayé une anarchie mais, au lieu d’arrêter les conflits, elle les dirigea directement vers l’annihilation. Dans le royaume des nains, une guerre civile déchira le pays et aucun nain vivant ne fut retrouvé. Après cette disparition, les peuples du monde acceptèrent certains gouvernements, apeurés de subir le même sort que les nains. La monarchie fut acceptée par quelques peuples, la démocratie apparue, des conseils furent créés et d’autre pays restèrent encore indécis. Peu importe le style de gouvernement choisi, leurs droits de contrôle furent grandement réduits, les empêchant de faire comme Krosir XVI, le vrai nom de Krosir l’Unique. La condition politique se stabilisait dans des royaumes comme celui d’Arek, principalement une île au nord, ou encore au Laurias, territoire au Sud-Est, habité par les fées. D’autres royaumes devinrent jaloux de la stabilité intérieure de ces pays. Ils s’allièrent et leur déclarèrent la guerre. Des nations se battaient aussi seulement pour agrandir leurs nouveaux territoires. Un nouveau cycle de violence venait de débuter. Ce cycle ne dura pas longtemps pour la majorité des pays, les habitants du continent étaient écoeurés de la guerre et personne ne voulait se battre. En environ une décennie, tous les royaumes se calmèrent et oublièrent complètement leurs anciennes adversités. Un seul combat durait encore, celui qui opposait le royaume d’Arek et de Koplan. Koplan était un territoire montagneux avec très peu de forêt. Ils n’avaient donc pas beaucoup de machines de guerres ou de navires, alors ils préféraient entraîner de puissants sorciers. Le royaume était collé au quelques villages côtiers d’Arek. Le peuple d’Arek ne croyait pas à la magie, donc ils ne possédait pas de magiciens, mais les tactiques militaires, engins de guerre et guerriers dépassaient largement ceux de tous les autres pays. Ils avaient, tout comme les magiciens de Koplan, étés des piliers capitaux à la victoire du peuple contre l’empereur. Koplan avait parti ce conflit surtout pour le titre de plus grande puissance alors que son rival guerroyait seulement pour la sécurité de son peuple.
Il était encore tôt, le soleil venait à peine de se lever sur le royaume d’Arek. Pourtant, déjà l’activité du village de Yorif était grande. Forgerons, tisseurs, artisans, tout le monde travaillait d’arrache-pied pour suffire aux besoins que générait la guerre. Dans ce village, vivait un couple de forgerons. Peu de personnes allait dans ce commerce puisque la capitale du royaume était non loin de ce village. Les clients préféraient aller à la capitale puisque les meilleurs artisans y avaient installé leur commerce. Malgré leur piètre réputation, l’armée avait besoins de tous les forgerons possible pour fournire le front. Leur fils, Delf, était un bon forgeron et se débrouillait bien dans d’autres domaines, dont la chasse et les travaux manuelles. Son père s’appelait Arthar et sa mère s’appelait Élen. Delf était âgé de dix-sept ans et déjà, il aidait beaucoup sa famille. Ses cheveux blonds tombaient sur ses épaules bien carrées. Il était un peu plus grand que la moyenne de son âge, mais son beau visage au trait fin et de magnifiques yeux bleu étaient cachés par la suie et les cernes accumulées par l’effort et le manque de sommeil. Le dur travail de la forge avait sculpté un corps d'athlète et une endurance peu commune. Ce jeune homme était courageux, loyal, mais un peu trop entêté. Son dédain des règles l’avait souvent mis dans de sales beaux draps. Delf vivait heureux malgré le manque d’argent, mais, malheureusement, un jour, sa mère Élen fut retrouvée morte au beau milieu du village avec un étrange trou dans son front. Le trou faisait à peine quelques millimètres de diamètre et traversait la tête de la défunte. Une bille de fer fut retrouvée dans un petit trou dans une des dalles, proche de la place où Élen mourut. Personne ne savait ce que c’était ou ce qu’elle faisait là, mais il fut décrété que ce n’était pas une mort naturel ou un accident, mais qu’elle avait été assassinée. L’arme du crime restait introuvée, mais tout le monde savait que la bille de fer était en relation avec l’arme. Ce qui était étrange, c’était que personne trouva de quels moyens on pouvait projeter un aussi petit projectiles avec assez de puissance pour traverser un crâne. Ce mystère laissait l'entièreté du village perplexe. Depuis, la famille vivait mal. Élen était très utile à la forge, elle faisait les repas, elle s’occupait de la boutique pendant que les deux hommes forgeaient la marchandise, mais surtout grâce à ses pièges à gibier, car elle aidait grandement Delf à rapporter de quoi manger avec ses pièges des plus astucieux. La guerre faisait rage et Arthar et son fils n’arrivaient plus à fournir l’équipement commandé. Un jour, pendant qu’il abattait un arbre dans la forêt avoisinante, Delf remarqua deux silhouettes courir dans sa direction. Delf distingua que la première était un paysan et qu’il était poursuivi par un bandit armé d’une lance. Le poursuivit semblait transporter un marteau. Pourquoi, Delf n’en avait aucune idée, mais il savait que le paysan était perdu. Delf, voulant aider le pauvre homme, empoigna son arc et décocha une flèche qui alla se loger dans l’épaule du bandit. La flèche arriva trop tard, car le malotru avait envoyé sa lance dans le dos du pauvre paysan. Delf courut vers l’homme agonisant. Quand Delf arriva aux côtés du paysan, il lui demanda de garder le marteau loin de l’autre homme. Le paysan mourut peu après. Delf, décontenancé, prit le marteau et ses affaires puis courut jusqu’à chez lui sans porter attention au protestations du voyou.
Une fois chez lui, Delf raconta tout à son père. Arthar demanda le marteau et son fils le lui donna. Une fois en possession de l’outil, il le tâta, le scruta et le manipula un peu. Il pénétra ensuite dans la forge et commença à forger quelque chose. Pendant ce temps, Delf prépara le souper, incertain de ce que son père faisait avec le marteau. Quinze minutes plus tard, Arthar revint avec un magnifique plastron en fer. Delf, étonné par la beauté, la précision et la rapidité de fabrication de cette cuirasse, félicita grandement son père.
- C’est grâce au marteau, il a été fabriqué par les nains. Ce marteau est enchanté pour qu’il soit beaucoup plus efficace lorsqu’il travaille les métaux.
Delf, émerveillé, alla accrocher l’armure et l’admira un bon moment.
Les jours se déroulaient normalement, la paire de forgerons étonnait les soldats envoyés pour venir chercher les commandes avec leurs pièces sublimes. On leurs offra de plus en plus d’argents pour les incroyables pièces de métals qu’ils forgeaient. Les commandes grossissaient et se compliquaient jusqu’à devenir des armures ou armes sur mesure pour des hauts gradés. Les revenus décollèrent et le talent, même sans le marteau nain, des deux forgerons augmenta rapidement, comme si le marteau avait de l’expérience en lui qu’il partageait avec ceux qui l’utilisait. Le commerce n’avait jamais aussi bien allé. De fils en aiguille, la misère fit place à l’abondance d’argent. Les jours difficiles étaient loin derrière eux. Leurs noms se fit connaître à des lieues à la ronde. Leur nouveau talent attirait l'attention du bras droit d’Hélié, le général de l’armée, Viric. Un jour, il visita la boutique des deux virtuoses de la forge.
- Je vois que vous avez pris une formation chez un artisan de talent. Qui est cet homme qui vous a légué son savoir ? demanda Viric.
Arthar répondit qu’il était tombé sur une troupe ambulante et que l’un d’eux lui avait montré quelque trucs. Viric ne fut pas dupé par cette réponse douteuse. Il fouilla du regard le commerce et vu le marteau. Le second du général commença à se douter que le forgeron lui cachait quelque chose. Il partit donc avec de précieuses informations qu’il devait transmettre au général.
Arrivé au poste de commandement de l’armée, Viric raconta à Hélié qu’un forgeron dans le village de Yorif était en possession d'un marteau nain, en soulignant que celui-ci avait volontairement caché l’existence de l’outil. Une idée émergea dans la tête d’Hélié : il volera le marteau. Un forgeron sur place lors de l’extraction de matière première éviterait aux minéraux de faire des kilomètres en zones dangereuses.
- Toi, cria-t-il à un de ses soldats. Va recruter des voleurs et donne-leur comme mission d’aller voler le marteau du forgeron du village de Yorif et dépêche-toi, cria-t-il en lui lançant une bourse remplie d’or.
Par la suite, il convoqua tous ses généraux et conseillers et plongea dans diverses stratégies pour défendre le royaume.
Delf se prélassait pendant que son père était parti de la forge. Tout allait mieux. Les affaires n'avaient jamais été aussi bonnes, la production augmentait et se rafinait de jour en jour. Une seule chose hantait encore Delf : la mort de sa mère. Il s’ennuyait souvent d’elle. Les mots doux qui remontait le moral ou encore ses mille et un remèdes. La nuit était tombée quand Delf entendit des bruits de pas provenant de la forge. Il s’approcha lentement pour ne pas attirer l’attention des visiteurs inattendus. Arrivé dans le cadre de porte menant à l’atelier, il entendit des voix.
- Tu l’as trouvé ?
- Non, pas la moindre trace.
Il cherchait donc quelque chose en particulier, mais quoi ?! Pendant que Delf cherchait ce qu’ils pouvaient bien chercher, il entendit un des hommes s’exclamer :
- Je crois que je l’ai trouvé !! Il tendit un marteau à l’autre.
- Mais non imbécile, ce n’est pas un vulgaire marteau de guerre qu’on cherche, c’est un marteau nain ! Tu sais, pour forger des trucs !
Ils cherchaient donc le marteau nain, mais qui pouvaient les avoir envoyé ? Personne ne lui vint à l’esprit, mais il était impossible de les laisser trouver le marteau. Il tira une tige de métal du mur et s’approcha des quatre voleurs. Delf était rendu à cinq pas du premier voleur, mais, soudain, le voleur se tourna. Delf, surpris de l’action inattendue, le regardait sans dire un mot ou faire un geste. Une fois que le voleur remarqua le gamin il tira son épée tout en ricanant. Le son du glissement de la lame avec le fourreau attira instantanément l’attention des trois autres voleurs, heureux de pouvoir se battre. Delf, entouré, commença à paniquer. Quatre adultes solides, forts et cent fois mieux entraînés que lui contre un adolescent de dix-sept ans armé d'une tige de métal, le sort du combat était déjà jeté. Soudain, une large lame à double tranchant s’abattit sur lui. Pris de panique il plaça son arme improvisée devant l’épée de son adversaire. Malgré sa bonne volonté il ne serait jamais assez fort pour parer le coup. Juste avant l’impact, quelques chose bloqua la lame. Le regard de Delf se posa sur un immense homme à la carrure imposante qui avait bloqué sans mal le coup meurtrier lui étant destiné. Il plongea son épée dans le poitrail du voleur dont il avait paré le coup porté à Delf. Les voleurs étaient sous le choc, mais avant que l’un d’eux réagisse, le géant en tailla deux en pièce. Le troisième eut le temps de s’enfuir, mais une grande main invisible l’agrippa et le ramena jusqu’au géant musclé. Arrivé devant le mystérieux homme, il plaça sa lame sous le menton du voleur et entreprit une interrogation.
- Qui t'envoie sale voleur ? commença-t-il.
- Le grand général de l’armée, Hélié, répondit le voleur sur le champ, paniqué.
- Pourquoi ? demanda le géant qui augmenta le ton de sa voix.
- Pour voler un marteau nain, répondit le voleur de plus en plus nerveux.
- Merci.
Le grand homme musclé enfonça son épée dans la gorge du pauvre voleur sans aucun dégoût ou aucune émotion. Delf, se retenant de ne pas vomir, fit entrevoir une grimace trouvant la scène vraiment écoeurante. Complètement décontenancé, il resta silencieux. Ce fut le géant qui brisa le silence, il lui demanda s’il allait bien. Le jeune homme, malgré les innombrables questions qui se bousculaient dans sa tête, ne répondit que oui. Delf se hasarda à poser quelques-unes de ses multiples questions
- Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Pourquoi m’avez-vous protégé ?
Le grand homme musclé écoutant sans grand intérêt le jeune homme répondit seulement :
- Mon nom ou ce que je suis importent peu. Ce que je veux ? Que tu partes le plus tôt possible pour les chutes de Rives-Mortes.
Et il disparut dans un nuage de fumée. Quand la fumée retomba, Delf remarqua un papier avec le nom Rives-Mortes écrit dessus à l’endroit où le spectre avait disparu. Il le ramassa.
Rives-Mortes. Delf avait déjà entendu parler de cet endroit, Le lieu où tu entres mais dont on ne ressort jamais. Voilà tout ce que l’on savait sur ces chutes. Pourquoi son protecteur ne lui avait-il pas révélé son nom ou ce qu’il était venu faire ici ? Et pourquoi voulait-il que Delf se rendre aux chutes de Rives-Mortes ? Il y réfléchit pendant un moment. Un peu plus tard, Arthar entra dans sa maison et appela son fils. Delf sortit en hâte de sa chambre et expliqua tout ce qui s’était passé pendant qu’il était parti faire ces achats. Le père écoutait attentivement et au nom Rives-Mortes son visage se figea de terreur. Ce lieu était le plus dangereux de ce royaume, aucune personne n’en était sorti vivant. Et il n’enverrait jamais son fils à ces chutes. Arthar se demandait quel sorte de fou voulait que quelqu’un se rende à ce lieu. Il essaya de se rassurer en pensant que son fils ne voudrait aller à ces chutes, mais ne trouva dans les yeux de Delf que détermination et impatience. Le père de l’enfant était découragé. Une personne inconnue demanda à son fils de partir pour l’endroit les plus dangereux du royaume pour aucune raison et il voulait à tout prix y aller.
- S’il vous plaît père, supplia-t-il, emmenez moi à ces chutes, je ne sais pourquoi mais quelque chose m'y attire. J’ai besoin de m’y rendre.
- T'enfoncer un couteau dans le coeur serait une solution bien plus simple pour te tuer, répondit-il en plaisantant à demi.
- Je ne blague pas, je veux vraiment aller voir ce qui m’attend là-bas.
- J’ai déjà perdu ta mère et il est hors de question que je te perde aussi.
Avant que Delf ne puisse répliquer, Arthar envoya son fils dans sa chambre. Delf voulut protester mais une idée lui traversa l’esprit. Il pourrait facilement sortir de sa chambre pour entreprendre son voyage. Tout en prenant le chemin de sa chambre Delf pensa à son plan d'évasion et à son itinéraire jusqu’aux chutes. Après avoir bien vérifié tout ce que ça lui prendrait faire le voyage et l’itinéraire, il se glissa par la fenêtre de sa chambre pour s’enfoncer dans la forêt vers les fameuses chutes de Rives-Mortes.