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Dans la série "les plumes vagues abondent": une tranche de pandémie

Dans la série "les plumes vagues abondent": une tranche de pandémie

Veröffentlicht am 12, Juli, 2024 Aktualisiert am 12, Juli, 2024 Erotica
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Dans la série "les plumes vagues abondent": une tranche de pandémie

ou : Délires, quand Béa Titude est soeur de Félicité !

En souvenirs d'un pandémie, l'épopée fantastico-onirique et goguenarde d'un célibataire déjà mal dans sa peau avant la pandémie, vécue au travers d'errances éveillées et de délires somatiques les plus souvents nocturnes. Improbable voyage initiatique à la recherche éperdue de l'âme-soeur comme pour se sentir moin seul, les circonvolutions d'un coeur qui palpite au rythme du syncopé de ses battements. A moins que l'épidémie ne l'aie déjà imprégné de sa fade moiteur !

  • ... Ainsi il pense. Aux filles, aux gens, au sexe, surtout à celui des filles, mais pas que. Le sien, pauvre bête, se morfond dans sa gangue ouatée, dans l'attente de sa chair étendre ! Personne pour l'exhumer, le retirer de son lin seul fripé, lui faire du bouche-à-bouche pour le ranimer, le redresser pour pouvoir le dresser, lui faire faire des exercices pour l'amuse-cul ou rien que pour faire ressentir à la roseur la rosée du matin. Et sans plus penser à l'appel qu'au râteau, vois-là un sot qui a une folle envie de biner, en corps et en corps...

  • Aude Hépars, j'ai fait sa connaissance en tant que nouvelle recrue dans cette boulangerie du Boulmich où elle servait à la caisse et a bien ri quand je lui ai présenté mon autorisation-de-sortie dûment remplie. Alors, l'ennui portant conseil et son charme portant à agir, suis-je revenu acheter pain et viennoiseries chaque matin et midi avec pour chaque fois un petit mot gentil préparé à son attention ou intention, c'est comme vous la sentez.
  • Par mauvais temps dès le sixième soir où elle m'avait bien plu, elle prit sur elle de contrer les éléments en voulant me livrer (en cas d'eau) son pain quotidien -à cause de mes quintes de toux répétées qui auraient pu nuire à sa clientèle et infecter tous ces petits gars tôt qui se lèvent de bonheur pour un croissant bien frais.
  • Et de la largesse de ses miches, j'ai pris sur moi -bien avant l'envie de casser la croûte- d'en apprécier au coeur l'amie. Bonne comme du bon pain, j'ai savouré tant de douceurs sucrées et comme tout baba coule, m'en suis bien trop gavé au sens d'en être écoeuré ; le désir vain de changer de crèmerie pour une autre caissière. Le besoin impérieux de se retrouver -certes seul- et d'en référer à sa conscience. Jusqu'à Lise Théry...
  • Rencontrée sans peine, une semaine après, Lise était gendarme. Sorti sans mon ausweiss, elle m'a gaulé à la jonction des rues Barbe et Ruth Abbaga où je faisais mes emplettes chez "l'arabe du coin" et lui ai proposé non-innocemment de faire le constat amiable chez moi vu que je n'avais rien sur moi pour me décrire. Désarmée, elle a dit "oui mais" et je l'ai embarquée en tirant sa menotte à la main...
  • C'est une fois à l'intérieur que j'ai sorti la paire oh, elle proféra des "non", "non-mais", -"vousn'ypensezpas", "vousalors-, "c'est bon" "alorsvit'fait", "un p'titcouplà" "voussavezj'suis en sévices" ; suivi de "ouiouiouiouiwouiwouiwou, rahahaha, çaalorst'esuncadortoi" ; balbutia t'elle en m'explosant sa généreuse poitrine sous le nez, moi qui si enrhumé, n'ai rien senti ! Puis un long silence, le temps de se rajuster, l'odeur forte d'une certaine peau lisse qui m'énivrait. Bisant mon front sèchement, elle lança un "à demain, même heure, même endroit" et "Attestation de Délassement Dérogatoire en poche kangourou si j'te plais" ! Je savais que bien remplie, -quand on m'aime tant-, elle contrôlerait. Une des formations professionnelles en qu'elle, que sorte !
  • je me suis calmé un temps de mes séances de musent-culs, car sur le plan de la santé le confinement m'affaiblissait bien trop. Dormir jusqu'à pas-d'heure jour et nuit est en soi usant, ça annihile la volonté en noyant l'esprit. Consulté, mon médecin dressa une ordonnance pour deux analyses.
  • -Anna-Lise Dessant la première, avait un charme piquant, autant sa soeur Inge (une allemande, prononcer ingue) qui l'assistait le temps de la pandémie au Labo Rieux, une sadique armée de sa seringue, s'amusa à me faire pâlir dès que je lui présentai mon ordonnance. Un comble ; ça m'usa, vous pensez !
  • -Pemière analyse effectuée, s'est présentée la seconde en la personne D'Anne-Alice Du Rhineux (une bourge c'est pas douée côté parties/culs si ça se trouve), celle à qui ma fiole n'a pas plu me l'a vite fait sentir, mais comme j'étais enrhubé ! Pour ma part, les bourges c'est bien trop compliqué et j'ai laissé tomber... tout comme elle à dessein !
  • Sarah Biboche était préparatrice à la pharmacie Potard ou j'achetais depuis une onzaine d'années, les fameux suppositoires Amacher qui m'aidaient à arrêter de fumer. En manque elle aussi de son côté droit de l'homme, elle me considéra bien trop vite comme une personne alitée en puissance, en me couvrant de faveurs méconnues telles des caresses sous couvert de pâles passions ; chez une femme seule, sa façon à elle de co piner... Pour moi, dans ma course de foncer droit devant vers la lumière, elle n'aura été que passagère !
  • En consultation avec cette grande Lucie Dittet qui me caractérise et à l'appui des résultats, je pris conscience que tout allait mieux et que je toussais moins. J'avais en même temps Eva Cuet à mégoter sur mes problèmes gastriques ; Aude Meurant qui m'a fait ouvrir les yeux vers une certaine Claire Voillance, qui encore aujourd'hui me suit, mais sans arrière pansé vu que je n'y ai pas touché du fait qu'elle vivait en couple avec un brésilien dit Emma Sculey. D'homme à femme et femme à home, pour certains comme idée au logis, le bonheur parfait ! A mon sens en telle situation, ça ramolli les sens, surtout les interdits !
  • Justement, elle était infirmière donc jamais là dans la journée. Un jour, incommodée par ma toux qui miaulait au travers de ma cloison, cette voisine m'a présenté à des amis à elle, m'a fait allonger dans un fourgon rouge illuminé qui portait le numéro 18, genre engin de course et pour la suite je ne me souviens plus que de la voix de ma sirène qui me disait dans un brouillard lointain que tout irait bien si j'étais sage...........alors que ça n'avait pas été mon intention première.
  • Sarah Molly entrait ainsi dans ma vie. Mon internement cessa. Oui c'est ça j'ai bien dit cessa. Enfin guéri de chez gai-rit, ma toux méchante euthanasiée par décision prise à l'unanimité sans aucun droit de véto. Ainsi levé tôt, de mon lit, plus de forme alité ; mon infirmière remerciée de tous les bienfaits qu'elle m'avait prodigués, à regrets je l'acquittais sans avoir rien des pensées pour ses dessous que je lorgnais, (j'ai toujours eu un penchant vers tout ce qui beau et comment se fait-ce, mal caché, comme à dessein). Sarah je l'ai respectée pour ce qu'elle me semblait être : une belle salope à me fourrer son cul sous le nez (c'est certainement ce qui m'a donné la force de m'obstiner), mais l'honneur ça ne se discute pas ; si je ne l'aie pas eue c'est sûr que je ne la voulais pas...
  • Etait-je guéri de mon mal-être ? plus d'Eva Nouissman pour me faire perdre la tête, plus de Paule Hémik avec mes proches, plus d'Ann' O'Mally dans mes analyses, ma vie s'annonçait dès lors radieuse, malgré cette foutue pandémie et ces quintes de toux qui me hérissaient en me piquant la gorge.

Ah mes conquêtes de pandémie qui pour ma personne se sont tant dévouées, je les chéris toutes encore. Je les ai aimées avec plus ou moins d'intensité, -en rêve elles m'en ont fait voir de toutes les douleurs- ; elles étaient là au bon moment et au bon endroit pour  m'accompagner au ciel de leur lit jusqu'au septième palier de leur tour du monde avorté.

  • ICI j'affirme sans Annie Mozitay que la vie est si belle, cantonnée en bonne santé !

Et c'est là que j'ai rencontré Aude.

Aude Alavy, une autre voisine de pas liée que je ne savais pas exister. C'est à l'annonce de la fin de la pandémie pour le lendemain, que la trouvant se trémousser sur mon palier, qu'au pied levé on s'est épris à danser et moi je l'ai séduite en sortant mon tout dernier tube de Dolly Prane contre la fièvre qu'on ressentait et sur lequel on a copié/collé, jusqu'à pudeur à relever...

Son amour m'aura ressuscité !

Dans mes délires les plus fous, Marie Vaudage fut ma jeunesse, Lina Vouable ma prétantaine et Aude Alavy ma panacée. Me voici heureux aujourd'hui en mari honnête d'air rangé, car bien qu'elle tirât les ficelles, moi je tiens bien, à lui rester attâché !

Tant que béatitude sera soeur de félicité...

Maintenant je me dis que j'ai pu faire un rêve, et veiller...

Photo de couverture de Folon

Sans pré-tension, une drôlerie ubuesque proposée au concours d'écriture de Panodyssey, histoire d'arriver bon dernier ; là où plus personne ne saura me dépasser...

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