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CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#34)

CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#34)

Veröffentlicht am 20, Mai, 2020 Aktualisiert am 29, Sept., 2020 Unternehmertum
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CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#34)

Stéphane, DRH France dans un groupe industriel international

« Physiquement j’ai trouvé ça assez dur : j’ai passé des journées entières à ma table de travail, à enchainer les calls. J’avais les yeux rougis et je sentais que je perdais en tonicité. Je travaillais avec la radio pour avoir un peu de présence, et pour écouter les annonces gouvernementales. Il fallait être au courant, parce qu’on avait des questions des équipes dans le 14 d’heure qui suivait l’annonce.

Et puis le déconfinement est arrivé : du jour au lendemain, on a découvert que c’était l’été. On est tous un peu craintif. Dans les commerces, on sent les gens tendus quand ils sont trop près les uns des autres.

Aujourd’hui, on travaille à ce que sera le « new normal ». J’ai créé un groupe de travail et on a présenté 10 propositions: promouvoir le vélo, déployer le télétravail, être plus agile, faire des réunions plus courtes… Ce sont des choses qu’on a expérimentées pendant le confinement. On ne va pas revenir à ce qu’on faisait avant. La nouvelle normalité, ça sera certainement plus de digital et moins de liens physiques, y compris avec les clients. Ces derniers jours, on a fait la promo d’une équipe qui a dépanné un client via whatsapp pendant le confinement.

On organise des discussions « beyond Covid », pour tirer les enseignements de la crise.  Cela permet de modéliser le ressenti des équipes : au début, on était dans la survie. Puis dans l’acceptation. Pour finalement pouvoir envisager des opportunités de croissance. Mais ça n’était pas linéaire, et il y a eu des allers et retours entre la survie et l’acceptation. Cette crise a amené de l’intelligence émotionnelle dans une entreprise un peu conservatrice : il est aujourd’hui question d’émotions, de ressentis.

On ne peut toujours pas retourner sur certains sites de production : moi qui suis nouveau venu dans la boite, c’est problématique, il y a certains sites que je ne connais pas. Si on veut aller au siège, il faut dire pourquoi. On se demande ce qu’on va faire de tous ces m2 de bureaux.»

 

 

 

 

 

 

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