L'être et la Lune
L'être et la Lune
IL ÉTAIT UNE FOIS...
À l’écart d’une ville,
Dans une maisonnette
Recouverte de tuile,
Habitait un poète.
Il s’agissait d’un être
Sans famille, orphelin.
Sans compagnon, ni maître,
Il se fiait aux divins.
Il travaillait le jour,
Écrivant pour autrui
Des poèmes d’amour.
Puis, il dormait la nuit.
Un soir de pleine lune,
Il ne put s'endormir.
Il contempla la Lune.
Il s’emplit de désir
Pour l’Astre aux tons ivoire.
Les nuits qui ont suivi
Il voulut la revoir.
Alors, il écrivit
Des vers et les chanta
En nourrissant l’espoir
Que l’Astre l’écouta.
Il veillait tous les soirs.
Et ainsi commença
L’histoire peu commune,
Qui la nuit se scella
Entre l’être et la Lune.
LES CONSTELLATIONS
Par la nuit étoilée,
Je me suis vu renaître.
La Lune a provoqué
La mue de tout mon être.
Voir les constellations
Tomber comme la pluie,
Alors que Cupidon
Perçait mon cœur saisi,
A enchanté mon âme
A égayé ma vie.
Pour la Lune, j’entame
Mes chants, ma poésie.
À la Lune, j’écris
Et j’envoie quelques lettres.
Je l’implore et la prie,
Enfin de me connaître.
TON SOLEIL
Chère Lune, Voici
Quelques mots destinés
À faire le récit
De sentiments innés.
Sache que ces derniers
Sont nés quand je t’ai vue
Dans la nuit, éclairée.
Depuis, je ne dors plus.
Quand les constellations,
Scintillant tout autour
De nous, et par millions,
M’ont fait vivre l’Amour,
J’ai voulu devenir
Un astre, moi aussi.
Et pour mieux te chérir,
Mon émoi je te dis.
Penses-tu que je peux
Devenir ton soleil ?
Être tien est mon vœux,
Car ton teint m’émerveille.
Ainsi, je m’essaierai
À animer tes nuits.
Je te divertirai
Pendant que toi tu luis.
Je serai ton soleil,
Je brillerai pour toi,
Me tiendrai en éveil,
Pour toujours en émoi.
J’attends que tu répondes
À ce premier récit.
Et la plume est féconde,
L’ode n’est pas finie.
TON TEINT IVOIRE
Chère Lune, Ton teint,
Je l’ai dit, m’émerveille.
Dans la nuit, en son sein,
Il brille sans pareil.
Je regarde l’ivoire
De ton teint dans le ciel
Et j’ai du mal à croire
Que tu sois bien réelle.
Ta beauté me transperce
Au milieu des étoiles.
Une ode je déverse,
Mon amour je dévoile.
Dans le noir de la nuit,
J’apprécie ta présence.
Dans mes rêves tu luis,
Reflétant ma démence.
Car fou de ta couleur,
De ton ipséité,
Je dépense mes heures
À ne pas t’oublier.
Je m’adonne à l’ivoire,
À regarder ta mine.
J’attends à chaque soir
Qu’enfin tu me domines.
Chère Lune, j’attends
Que tu m’envoies tes mots.
Je sais rester patient,
Je t'écrirai bientôt.
PARMI LES ÉTOILES
Toi, parmi les étoiles,
La plus aimée d’entre elles,
Vers moi tisse une toile.
Dans la nuit, je t’appelle
Pour créer notre lien,
Pour que tu me connaisses.
Je voudrais être tien,
Après que le jour baisse.
Toi, parmi les étoiles,
L’astre le plus aimé,
Pour toi j’ôte le voile
Sur mon cœur médusé,
Sur mon âme ébahie
De voir tant de beauté.
De toi je suis épris
Et j’admire tes traits.
Toi, parmi les étoiles,
Je t’aime et te contemple.
Ainsi, je me dévoile
Et te consacre un temple.
Car je t’aime et t’adule,
J’ai trouvé ma déesse.
Pour toi, d’amour je brûle,
Je te chante des messes.
Toi, parmi les étoiles,
Écris-moi quelques lettres,
Dessine-moi la toile
De l’émoi de nos êtres.
J’espère ta réponse
Et ton approbation.
Évite-moi les ronces
De toute négation.
PAPILLONS ET LUCIOLES
Chère Lune, Le jour
Des papillons m’animent,
Me font chanter l’Amour
Dans mes quatrains sublimes.
Dans la nuit, des lucioles
M’accompagnent, m’éclairent.
Dans mes missives folles,
Je fais tout pour te plaire.
Le jour ou bien la nuit,
Je te dédie mes vers,
Et, en avant, je fuis.
Parfois, un nœud me serre
Au fond de mon gosier,
Car j’ai peur du refus
De l’Astre bien-aimé.
J’espère qu'il m’a lu.
Papillons et lucioles,
Gentiment, me protègent
Et doucement me frôlent
Pour former un cortège.
Je suis seul avec eux,
Tu es ma seule joie.
J’écris et fais le vœux
De finir avec toi.
Papillons et lucioles,
Fidèles compagnons,
Tout autour de moi volent,
M’apaisent par légion.
Car j’attends ta réponse,
Je deviens impatient.
J’attends quelques annonces
De l’Astre bien trop lent
À faire quelques signes,
À l’être qui écrit,
Qui attend, qui trépigne
Pour quelques mots bénis.
DEPUIS LES ÉTOILES
La Lune était témoin
Des vers de son poète,
Écoutant avec soin
La nuit, se tenant prête
À lire, à consulter
Tout ce qu’écrivait l’être,
Et pressée d’assister
Au récit de ses lettres.
Jamais personne encore
Ne lui avait écrit.
Elle écoutait alors,
Enchantée et ravie.
Car depuis les étoiles,
Globe seul et lunaire,
Elle lançait son voile
Brillant mais solitaire.
Elle fut très touchée
Qu’un être soit sensible
À son teint, sa beauté
Et se rende visible
Par des vers et des chants.
Donc, elle décida
D’écrire également.
Elle lui envoya
Un tout premier poème.
L’être était empressé
Et ravi à l’extrême
De lire ce courrier.
CONSTRUIS-MOI UN AUTEL
Cher être, Je réponds
À tes quelques missives,
À tes jolies chansons.
J’aime que tu m’écrives.
J'aime le chant des messes,
Que la nuit tu me voues.
J’aime être ta déesse,
J’aime que tu me loues.
Depuis que tu me flattes,
J’entrevois des merveilles.
Tes mots tendres me gâtent ;
Toi, mon petit soleil,
Tu éclaires mes nuits.
J’aime que tu contemples
Mon teint qui t'ébahit.
Tu m’as dédié un temple,
Construis-y un autel,
Et nous échangerons
Des jolis mots de miel.
Tu entendras le son,
Le timbre de ma voix
Te consacrant des chants.
J’indiquerai la
Dies ist ein Prime-Artikel
Um Zugang zu erhalten, abonniere den Creative Room L'être et la Lune von Elmeh
Vorteile der Mitgliedschaft:
Voller Zugang zu exklusiven Inhalten und Archiven
Vorzeitiger Zugang zu noch unveröffentlichten Inhalten
Kommentiere die Texte des Autors und werde Teil der Follower-Community
Erhalte eine Benachrichtigung bei jedem neuen Artikel
Abonnieren bedeutet, einen Autor langfristig zu unterstützen
Creative Room abonnieren
Beitragen
Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen


Le bloc commentaire est réservé aux abonnés.
Abonnieren bedeutet, einen Autor langfristig zu unterstützen
Creative Room abonnieren