Au détour d’une histoire, vous êtes déjà tombés, ou tomberez, sur un bien mystérieux personnage dont j’assume ici la paternité : Mistralman.

Mais qui est-ce ?

Mistralman est le super-héros provençal par excellence. Et son ennemi juré se nomme Lou Cigalou. Si leurs aventures ne vous sont pas encore familières, c’est qu’elle sont en train de pousser dans un coin de mon esprit toujours très occupé par la culture de tout un tas d’idées. Et comme lorsqu’on fait pousser un arbre, il faut un peu de patience avant de pouvoir en goûter les fruits.

Mistralman, né sous un olivier

Je ne suis pas sûr que l’idée d’un tel personnage aurait germé chez moi, si je ne m’étais pas installé en Provence, il y a déjà quelques années de cela.

Etrangement, Mistralman est moins net dans mon esprit que son ennemi juré dont je vais vous parler plus loin. Le concept d’un héros qui tire son pouvoir du vent dont il porte le même nom est facile à appréhender pour mon esprit. Là, vous estimez peut-être que c’est normal, s’agissant de ma propre création. Apprenez que ce n’est pas automatique.

Cependant, l’aspect physique de Mistralman m’a échappé un certain temps. Il était comme le vent pour moi : un phénomène puissant aux effets visibles mais sans apparence tangible, sans enveloppe. Et il en fallait bien une d’enveloppe pour mon super-héros.

Les muscles saillants et la cape étaient une évidence. Mais nous sommes en Provence pas à Smallville, ni a Gotham City. (Et non, il ne sera pas d’origine Serbe. A trop répéter une blague, elle perd de son effet.) Donc pour un super-héros provençal, on oublie le slip rouge porté au-dessus d’un pyjama bleu. Mais il faut quand même une tenue qui en jette et qui lui permette de garder secrète sa véritable identité. Une signature visuelle unique.

Ma première version du costume, c’était des couleurs rappelant les plantations d’oliviers et un gros M sur le torse. Il faut bien avouer qu’une fois restitué en image, l’idée n’e