

J.M.G. Le Clézio
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J.M.G. Le Clézio
Dans ses livres, J.M.G. Le Clézio cherche à capter la vibration de la matière, l’être profond des quatre éléments. C’est ce qui fait de lui un écrivain à part. Au fond, les dilemmes psychologiques, les questionnements métaphysiques, la petite cuisine de l’individu lui sont assez indifférentes. On ne trouvera pas de réflexion dans ses oeuvres, très peu de raison, d’esprit, d’humour. Pour lui, les hommes brillent lorsqu’ils se laissent traverser par le cosmos, non quand ils tentent misérablement de faire valoir leur individualité.
Ce qui l’intéresse, c’est le vent de la mer, l’écorce des arbres, la lave des volcans, et les mots eux-mêmes, vibrations sonores ou bien formes encrées sur papier. Pour sentir tout ceci, Le Clézio a des moustaches de chat. Et pour le transmettre, une écriture qui ajoute elle-même à la beauté du monde.
Le plat ou la boisson
Eau minérale.
Le climat
Variable.
La citation à savourer :
« C’était comme s’il n’y avait pas de noms, ici, comme s’il n’y avait pas de paroles. Le désert lavait tout dans son vent, effaçait tout. Les hommes avaient la liberté de l’espace dans leur regard, leur peau pareille au métal. La lumière du soleil éclatait partout. Le sable ocre, jaune, gris, blanc, le sable léger glissait, montrait le vent. Il couvrait toutes les traces, tous les os. Il repoussait la lumière, il chassait l’eau, la vie, loin d’un centre que personne ne pouvait reconnaître. »
Désert
Pour approfondir : J.M.G. Le Clézio, sur Littératurefrançaise.net

