Crazy in Love (Mozart and the Whale, Petter Naess, 2005)
Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
Crazy in Love (Mozart and the Whale, Petter Naess, 2005)
Inspiré de la véritable histoire de Jerry et Mary Newport et scénarisé par Ronald BASS déjà à l'origine de celui de "Rain Man" (1988), "Crazy in love" est une comédie romantique entre deux personnages atteints du syndrome d'asperger, forme d'autisme sans déficience intellectuelle. Si la réalisation est brouillonne et l'intrigue peu originale, le principal intérêt de cette histoire est de montrer la diversité des formes que peuvent prendre les troubles autistiques. Donald (Josh HARTNETT) est un lointain cousin de Raymond Babbitt qui alimente le cliché de l'autiste génie des maths ultra minoritaire chez les aspies. Il est introverti, ne regarde pas dans les yeux etc. Isabelle (Radha MITCHELL vue à la même époque dans "Melinda et Melinda" (2005) de Woody ALLEN) est plus intéressante car elle offre une facette plus méconnue du syndrome. Ses troubles ne sont pas immédiatement visibles car elle est extravertie, voire un peu fofolle avec un degré d'empathie et de capacité à établir le contact supérieurs à ceux de Donald. Cependant ils se manifestent par des crises de panique en public et par des difficultés à décoder l'implicite des relations sociales. Le cas d'Isabelle permet d'aborder le fléau du viol qui touche en premier lieu les plus vulnérables dont les autistes font partie. D'autres personnages issus du groupe asperger créé par Donald pour briser sa solitude offrent d'autres aspects méconnus du syndrome. Une femme par exemple affiche une mine réjouie en total décalage avec l'humeur de circonstance qui devrait accompagner l'annonce d'une grave maladie. Cette discordance entre l'expression du visage et la teneur émotionnelle des événements fait partie des nombreuses difficultés d'identification des émotions et de communication des autistes.