Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Ad Astra (James Gray, 2019)

Ad Astra (James Gray, 2019)

Veröffentlicht am 28, Feb., 2020 Aktualisiert am 28, Feb., 2021 Kultur
time 2 min
2
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
2
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Ad Astra (James Gray, 2019)

Même si ce n'est jamais dit explicitement dans le film, le personnage joué par Brad PITT est atteint de troubles du spectre de l'autisme, plus exactement il est asperger. Cette particularité "colore" toute son expérience et par conséquent la notre puisque le spectateur chemine en compagnie du héros et voit à travers ses yeux. Cette expérience, c'est celle de la solitude, de l'isolement et de l'étrangeté. L'espace est l'un des "éléments naturels" de l'autiste, Roy dit d'ailleurs qu'il y est beaucoup plus à l'aise que chez ses prétendus "semblables" qui pour lui sont des aliens. Bien que la stratégie soit dans la réalité plus fréquente chez les femmes asperger que chez leurs congénères masculins, Roy a choisi de camoufler sa différence sous un masque de normalité qui lui coûte un maximum d'énergie, d'ailleurs il ne rêve que d'une chose, trouver la sortie des pièces où se tient une assistance nombreuse. Il déteste également être touché. Pas étonnant que ce qui lui plaise, c'est de passer son temps bien emmitouflé dans une combinaison spatiale avec un casque vissé sur la tête à bonne distance d'autrui, ne communiquant que par le biais des machines et/ou à travers des vitres. Il n'y avait d'ailleurs pas besoin d'ajouter le personnage de son ex-femme qui surligne beaucoup de choses que l'on comprend très bien sans elle. En revanche ce qui est très réussi dans le film, c'est d'une part l'aspect robotique du personnage, très calme, très détaché comme s'il était absent à lui même ce qui lui permet paradoxalement d'agir avec efficacité même dans les situations les plus désespérées alors que les autres sont paralysés de terreur (la scène où il rétablit la position de la fusée au moment de l'atterrissage m'a fait penser au début de "Flight (2012) de Robert ZEMECKIS où le pilote pourtant ivre fait preuve d'un sang-froid hors-normes). Et surtout, sa solitude absolue est remarquablement illustrée par le fait qu'à chaque étape de son périlleux voyage qui l'entraîne toujours plus loin de la terre il réussit à survivre dans un monde qui lui est fondamentalement hostile alors que tous ceux qui s'approchent de lui (avec de bonnes ou de mauvaises intentions) meurent. Tout cela pour retrouver un père dont le comportement semble calqué sur le sien avec sa phobie de la terre, de l'humain, du contact tactile et son obsession de rencontrer une autre forme d'intelligence alors que cette autre forme d'intelligence est en lui mais il ne sait pas la reconnaître.

lecture 337 Aufrufe
thumb Kommentar
2
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Kultur
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app