Faire le vide CHAPITRE VII
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Faire le vide CHAPITRE VII
CHAPITRE VII : VASSIA
Vassili était arrivé en France il y a quelques semaines. Cela faisait maintenant un an que des recherches approfondies avaient été menées à ses frais en France. Ça n’avait pas été vain car il y a deux mois, on avait retrouvé les femmes que Vassili recherchait activement depuis douze longs mois.
Ces derniers mois, Vassili ne pensait qu’à ça : à ses deux femmes. Il avait appris qu’il avait une fille de dix-huit ans qui habitait en France. Il n’avait pas eu de mal à faire le lien avec cette salope de Valentina, qui en plus de s’être faite passer pour morte, lui avait caché l’existence de sa propre fille…C’est sûr, Valentina allait souffrir. Elle allait regretter ses mensonges. On ne ment pas à Vassili.
Cela faisait maintenant un an que Vassia se perfectionnait en langue française pour être parfaitement bilingue et tenter de supprimer son accent à couper au couteau.
Cela faisait maintenant un an qu’il préparait sa vengeance. Il devait aller s’imprégner des lieux pour organiser son plan et que cela se termine en feu d’artifice. Et c’est ce qu’il fit. Il partit pour la France début juillet afin d’y peaufiner sa vangeance.
Rester discret, ne pas se laisser distraire par la beauté encore ravageuse de Valentina, même si elle ne se mettait plus autant en valeur comme à l’époque de ses quinze ans. Résister à l’idée d’aller la trouver dans sa pauvre baraque en briques pour lui faire mal, très mal. Ah !Valia…
Il avait commencé par surveiller de près les faits et gestes de son ex. Elle menait une vie tout ce qu’il y a de plus normale : un petit boulot à la filature du coin, plus de crédit sur le dos grâce à la succession de sa mère. C’est d’ailleurs grâce à cette succession que Vassili et son équipe avaient fait le lien et avaient pu retrouver les deux femmes. Même le secret le mieux gardé finit toujours par ressurgir… En France, Valia avait laissé tomber sa vie amoureuse pour se concentrer sur l’éducation de sa fille, et pour sûr, elle avait réussi : Nastia était une jeune femme resplendissante. Le portrait craché de sa mère, ce qui laissait un petit goût amer à Vassili qui se demandait ce qu’il avait bien pu lui léguer.
C’est en surveillant Nastia qu’il avait compris où se situait leur ressemblance : c’était dans le maniement des armes. Sauf que Vassili ne pratiquait pas ce maniement en compétition ; il le pratiquait quotidiennement pour faire fructifier son business. Car la famille de Vassili avait fait fortune dans la revente d’armes, en Russie et dans les pays gravitant autour. Nastia, sa fille, était une championne de tir en France ! Sans la connaître encore, ça le rendait très fier.
Sa fille n’avait en revanche pas de flair pour sentir les ordures. Ce Manu en était une de la pire espèce. Il faisait ses armes depuis quelques années auprès de Batista, grosse fortune de la région qui utilisait les talents et la discrétion du jeune Manu pour organiser des soirées permettant d’assouvir les fantasmes de pervers fortunés. Vassili était lui-même plein aux as, pourtant il ne donnait pas dans ce genre de soirées : ça ne l’excitait pas du tout.
Vassili savait que sa fille allait jouer un rôle contre son gré dans la prochaine soirée organisée par Manu. Il devait agir pour ne pas que cela se produise…