

Gaspard Hadocks signe un premier roman de science-fiction à rebours du temps
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Gaspard Hadocks signe un premier roman de science-fiction à rebours du temps
À seulement 23 ans, le Nantais Gaspard Hadocks trace sa voie d’auteur en dehors des circuits classiques. Doublement primé aux Utopiales, il publie un premier roman de science-fiction autoédité, à la narration déroutante.
Porté par la mécanique temporelle de Nolan et les labyrinthes narratifs de Dark, Gaspard tisse un récit où passé et futur s’enlacent.
Gaspard a choisi de se passer des maisons d’édition pour tracer sa propre voie. Ce qui l’anime, c’est raconter. Finaliste aux Utopiales en 2017, il décroche le prix quatre ans plus tard. La nouvelle devient son terrain de jeu. Format court, impact rapide — il en écrit une trentaine, avant de publier Miniworlds sur Amazon en 2024.
Peu à peu, une idée plus ambitieuse prend forme : écrire un texte qui jouerait avec le temps, la narration… et jusqu’au sens de lecture. Ce sera Qui a volé le chapeau de Marlyne Owens ?, un roman de 246 pages, publié le 9 mai 2025.
Marlyne Owens est née dans le futur. Elle vieillit à rebours, de ses 70 ans vers l’enfance, à la recherche d’un chapeau chargé de souvenirs. Mais au-delà de cette quête intime se dessine une réflexion sur la construction de soi, au gré du temps qui passe. « L’histoire ne se concentre pas tant sur la recherche de l’objet, mais sur la construction du personnage, à différentes étapes de sa vie », explique Gaspard.
Et l’originalité du roman ne s’arrête pas à son récit inversé. Après une première moitié linéaire, l’objet-livre bascule : la seconde partie se lit de droite à gauche, comme un manga. « Ce n’est pas une question de style, ça prend son sens dans l’histoire », souligne l’auteur.
Gaspard Hadocks aime expérimenter. Il commence par écrire des scénarios de films et de jeux vidéo, avant de se tourner vers des formes plus libres, conçues pour surprendre et rassembler. Des récits pensés aussi pour ceux qui ne se sentent pas forcément lecteurs. « Le but de mon projet, c’est de toucher des gens qui n’aiment pas lire ou qui ne lisent pas beaucoup. Créer des choses originales, intéressantes, mais accessibles, afin d’intéresser ou réintéresser les gens à la littérature. »
Autoédité, il prend tout en main : écriture, mise en page, couverture, jusqu’aux bandes-annonces musicales qu’il compose lui-même. « Je voulais être en contrôle de tout ce que je faisais. Je ne veux pas avoir le nom d’une maison d’édition sur ma couverture. »
Après ses journées passées dans les couloirs d’un laboratoire médical, où il travaille comme assistant, Gaspard retrouve la page blanche — un espace libre pour rêver, créer, et croire encore aux idées. « Un projet, ça se fait d’abord pour soi. Il ne faut pas dépendre des retours mais croire en ses rêves, même si ça sonne cliché. C’est difficile parfois, mais quand la passion est là, on garde espoir et on avance. »
Qui a volé le chapeau de Marlyne Owens ? Publié le 9 mai 2025 – 246 pages – 15 € Disponible sur Amazon, et bientôt en commande directe auprès de l’auteur.
Teddy Fradet
06/07/2025

