4 bonnes raisons de se lancer dans l'écriture collective
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4 bonnes raisons de se lancer dans l'écriture collective
Mettons que, nous deux, on se connaisse. Enfin, si vous êtes bien une seule personne à me lire, sans quoi vous me gâchez tout mon effet, merci, vraiment. Hem. Bref. Toi et moi, on se connaît bien, que ce soit parce qu'on fait partie du même cercle d'amis ou parce qu'on bosse / a bossé ensemble. Et là, tu as une idée ! Tu as des connaissances spécifiques dans un domaine où je ne connais que pouic, et moi, j'écris. Et si on bossait ensemble pour écrire un article sur ledit domaine ? S'il te faut absolument un exemple, mettons les maquettes en allumettes (et on se verra un mercredi, pour dîner). Sauf que voilà : on ne va pas vérituablement bosser ensemble, tu m'expliqueras de ton mieux les différentes techniques de fabrication de maquettes d'allumettes puis je m'efforcerais de rendre tout ça par écrit, avant que tu ne corrige les inexactitudes... Cependant, l'écriture collective peut rendre notre petit projet beaucoup plus simple et plus amusant !
1. On ne se perd plus dans les douze mille versions du document
Merci à Annie Spratt pour l'image
Quand on écrit collectivement, chacun peut modifier le document créé, modifications qui seront répercutées en temps réel sur les comptes des autres participants. Déjà, c'est très pratique pour s'envoyer des blagues sans avoir à changer d'application ou de plate-forme. Plus sérieusement, ça évite le cycle infernal des versions successives du même document : la v1 manque de précisions ; il y a une erreur dans la v2 ; la v3, c'est pas vraiment ce que tu voulais expliquer ; quant à la v4 et la v5, il y a eu cafouillis de noms de fichiers et on ne sait plus laquelle est laquelle. Sans même parler des fichiers qu'on ne retrouve plus parce que toi, tu avais compris que la photo de la maquette de la tour de Tokyo allait dans le dossier Images/Maquettes alors que pour moi, comme elle n'est pas finie, je l'ai rangé dans Techniques/Chantiers. Un document unique, c'est beaucoup moins de bazar !
2. Ça permet d'aboutir à un résultat d'une bien meilleure qualité que si on avait travaillé seul
Merci à Marvin Meyer pour l'image
Voilà la situation : toi, tu sais construire des maquettes en allumettes, moi, je sais écrire convenablement et pour plus de fun on va aussi inviter Jeanne-Jacques qui fait des super photos. On a donc quatre possibilités :
- un article mal écrit mais très bien renseigné sur les maquettes en allumettes avec des photos moches
- un article bien écrit mais par quelqu'un qui n'y connaît rien (c'est pas une honte), toujours avec des photos moches
- de magnifiques photos de maquettes en allumettes flanquées d'une poignée de phrases mal tournées et inexactes
- un article bien écrit, clair, précis, bien référencé et illustré de magnifiques photos.
Le choix semble assez simple, non ? Attention : je ne suis pas en train d'écrire que les photographes sont tous nuls en écriture, on peut évidemment avoir plusieurs compétences. Je n'étais sérieuse que sur mon incompétence crasse en termes de maquettes en allumettes. Qui plus est, on peut travailler avec des gens ayant des compétences complémentaires, mais aussi similaires ! À plusieurs, on est plus créatif, et on repère plus facilement les erreurs des autres que les siennes.
3. Le rythme !
Merci à Jo Jo pour l'image
Times is money, les enfants, et on peut en faire des choses avec de l'argent ! Il ne faut jamais négliger de mentionner les choses évidentes : à plusieurs, on travaille plus vite. À supposer que vos collaborateurs ne soient pas en compétition pour le championnat du monde de la feignantise, évidemment. Or, dans le cas qui nous occupe, travailler plus vite, ça veut dire que Jeanne-Jacques, toi et moi, on va pouvoir produire plus d'articles sur tes maquettes. Et qui dit plus d'articles, dit plus de lecteurs, un cercle vertueux qui pourrait peut-être nous amener, tous les trois, à devenir LA référence du web en termes de maquettes. Ce qui n'est pas rien. Les personnes qui manquent de temps ont tout à gagner à opter pour l'écriture collective.
4. Les copains
Merci à Chang Duong pour l'image
Je suggérais en début d'article que toi et moi étions proches. Puis on a invité Jeanne-Jacques à nous rejoindre ; mais d'où vient-elle ? Et pourquoi pas des réseaux sociaux ? On a très bien pu poster des messages demandant à des photographes de participer à notre projet, et c'est cette brave JJ qui a répondu présente. Sur Panodyssey, il est par exemple très facile de trouver des collaborateurs. Il me suffit de cliquer sur le widget "inviter à collaborer" et de faire une recherche par compétences. En tapant "photographie", j'aurais donc très bien pu tomber sur JJ et la convaincre de rejoindre le monde des maquettes en allumettes. Cerise sur le gâteau : même si je t'aime bien, et réciproquement j'espère, on n'est pas obligés de toujours travailler ensemble. Tu peux rechercher d'autres rédacteurs pour les moments où je serai occupée à écrire, disons, sur les concours d'imitation de cochons (ça existe vraiment). Et ainsi, à force de collaborer avec ces différentes personnes, des liens peuvent se créer, qu'ils soient affectifs ou professionnels ! Voyez, c'est dommage pour JJ : j'aurais bien besoin d'une nouvelle photo de CV qui fasse pro, et je lui aurais bien demandé, mais comme je l'ai inventée pour mon exemple, elle n'existe pas. Soyons créativement collectifs ! Avec des gens qui existent !
Merci à Annie Spratt pour la photo de couverture