"Hérault hic ?", ou comment le préfet du 34 compte acheter des vaccinés !
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"Hérault hic ?", ou comment le préfet du 34 compte acheter des vaccinés !
Politique et Santé
Il fallait s'y attendre.
A l'avant-veille de la réforme du corps préfectoral diligentée par Macron, alors que certains serviteurs "en l'état" cherchent à se faire remarquer à fin de sauver leur peau, de chagrins ; le préfet de l'Hérault a eu une idée de génie parmi la seule : faire appliquer la politique de la carotte et de la carotte (ben oui, il y a 2 vaccins) au sein de la tranche des djeun's de 18 à 25 ans, "en rémunérant" en nature leur héroïsme soudain pendant la première quinzaine d'août.
Y'a plus que ça de lucratif en ce bas-monde, le retour sur investissement...
Point de médailles pour ces valeureux grognards, ces légions d'horreur de la piquouze seront récompensées comme elles se doivent à leur juste prix. Un billet de cinoche par ci, une place pour un match par là, un part de pizza en plus, des réductions chez 30 commerçants du département comme des entrées gracieuses en boîtes de nuit ; mais aussi des colis fichés en verroteries livrés par Amazon. La panacée en matière de cadeaux pour djeun's !
Pour le préfet, juguler la pandémie c'est ça l'arrêt qu'on pense !
Alors qu'une grande majorité d'héraultais ont fait normalement leur devoir de citoyen en se prémunissant contre les atteintes de la piqûre de la bête (le virus) sans se plaindre et sans rien quémander ; leurs avortons zérotais, -comme tous ceux de France et de Navarre d'ailleurs-, désappointés ou mal élevés car livrés à eux-mêmes, rechignaient à suivre les conseils de leurs anciens, forts de leur certitude d'être immortels. Grave erreur pour cette jeunesse qui sait tout et a tout vu avant même d'avoir vécu. Elle ignore encore qu'elle ne saura jamais, "sauf tenu pour certain" que les jours d'insouciance d'un bon nombre d'entre eux sont comptés.
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, je sais, je sais, je sais, je sais
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, je sais, ça y est, cette fois je sais
Et aujourd'hui, les jours où je me retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je ne sais toujours pas comment elle tourne
Vers 25 ans, j'savais tout
L'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour, j'en avais fait tout le tour
Et heureusement, comme les copains
J'avais pas mangé tout mon pain
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris
Ce que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots
Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau
Je peux pas mieux dire, il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie vite le soir de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire je sais
Seulement, plus je cherchais
Et puis moins j'savais
Y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
J'suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge
Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout ce que j'sais
Mais ça, j'le sais
sur un texte de Jean-Loup Dabadie (chanté par Jean Gabin) "Maintenant je sais"
La jeunesse d'aujourd'hui sera la vieillesse de demain ; mais vu sa grande naïveté, sans le savoir !