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Meurtre Paris-Moscou

Meurtre Paris-Moscou

Pubblicato 29 lug 2024 Aggiornato 29 lug 2024 Crime stories
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Meurtre Paris-Moscou

Meurtre Paris-Moscou

Aujourd'hui, c'est le 22 juin 2024, il est 08 :08 du matin. C'est mon deuxième jour dans le train express appelé « le danse floor ». Ce voyage professionnel est une rare opportunité, tout frais payé par mon patron. Je travaille pour une grande entreprise de design intérieur. C'est la période de Noël, et à travers la vitre, je peux apercevoir les flocons de neige qui tombent. Je suis bien au chaud dans mon lit, quand tout à coup, un cri strident me tire de mon sommeil. 

Je dis : "Mais qu'est-ce qui se passe ?" Je me lève en hâte et enfile le kimono qui était au bord de mon lit. Je sors en trombe vers le lieu d'où provenait le cri. J'arrive dans le salon du train et, dans la pénombre, j'aperçois une silhouette. Je m'approche et je crie à mon tour. Je découvre ma cheffe de service, Cassandra, allongée sur le sol, couverte de sang, une agrafeuse à la main. 

Affolée et paniquée, je regarde autour de moi à la recherche de quelqu'un, mais c'est vide. Je me demande : "Mais qu'est-ce qui s'est passé ?  Qui a pu la tuer ? Est-ce que ce sont mes collègues, Noah, le secrétaire qui avait un béguin pour elle, ou Samantha, la RH qui la détestait ? " 

Ils arrivent à leur tour, Noah criant vers moi : "Barbara, qu'est-ce qui se passe ? Tu as un problème ?" Ils me regardent inquiets, puis voient le corps allongé et crient. Noah, en état de stress, répète en boucle : "Barbara, qu'as-tu fait ?" Samantha essaie de le calmer en lui caressant le dos. Ils me regardent tous les deux, et Samantha me demande : "Est-ce toi qui l'as tuée ?" 

Je réponds : "Non, je vous jure, ce n'est pas moi. Quand je suis arrivée, elle était déjà morte. Il faut me croire." 
Samantha déclare : " OK, on va se calmer. On respire un bon coup." 

Tout à coup, on entend le bruit d'une porte qui s'ouvre à la volée. Un homme crie : "Que personne ne bouge et ne touche à rien. Expliquez-moi ce qui se passe ici." Samantha, la plus calme, lui explique la situation. 

Il dit : "Tout d'abord, je m'appelle Anthony, je suis le contrôleur de ce train express. Comment pouvez-vous être sûrs que votre collègue Barbara n'est pas la meurtrière ?" Il examine le corps tout en parlant et jette un coup d'œil furtif entre nous et le corps. 

"Connaissez-vous cette femme ?", demande-t-il. Nous répondons en chœur : "Oui ! C'est notre cheffe de service, Cassandra Demarien." 

Noah dit à Anthony : "Je crois en ma collègue, ça ne pouvait pas être elle, sinon elle n'aurait pas été autant en panique et en pleurs." Samantha ajoute : "Je confirme, j'étais présente, je suis sûre que ce n'est pas elle. Elle est honnête et sincère, je la crois." 

Le contrôleur, dubitatif, répond : « Même les plus grands criminels peuvent garder leur calme. Ne vous fiez jamais aux apparences. Tant que nous n'aurons pas élucidé l'affaire, Barbara, vous êtes considérée comme suspecte. Asseyez-vous gentiment en attendant d'arriver à Moscou et de vous expliquer avec les autorités russes." 

Il sort de sa poche des menottes et les enfile à mes poignets. Je proteste : "Mais que faites-vous ? Mes collègues vous disent que ce n'est pas moi ! Vous devez me croire sur parole !" 

Exaspérée, je bascule contre le fauteuil en velours, en pleurs, me disant : « Ce n'est pas vrai, pourquoi il m'arrive toujours des choses bizarres ! » Anthony me dit de me calmer et d'arrêter ma comédie. Je réplique : « Enfin, je ne joue pas la comédie, qu'est-ce que vous racontez !" 

Samantha et Noah essaient de me réconforter avec leurs mots. 

Anthony demande : « Comment expliquez-vous que j'ai trouvé du sang sur votre kimono ? » 

Je réponds : « C'est normal, j'étais la première à arriver sur place. » 

Il continue : « Bien sûr, et l'agrafeuse ? » 

« Elle était déjà sur le sol," dis-je. » 

Anthony demande ce que je fais au sein de l'entreprise. Je réponds : "Je suis designeuse, je crée des ambiances pour rendre les espaces plus dynamiques et agréables selon les demandes des clients. » 

« Très bien. J'imagine que vous utilisez l'agrafeuse ?" 

« Oui, mais pas ici », dis-je, exaspérée par ses questions. 

Anthony demande : « Quel est le numéro de votre chambre ? » 

"Numéro 14," réponds-je. 

Il part vérifier ma chambre. Samantha m'apporte un verre d'eau, et je ne m'inquiète pas, car je n'ai rien à me reprocher. Peu de temps après, Anthony revient avec un petit flacon et un sourire narquois. « J'ai une preuve suffisante pour vous condamner »," dit-il. 

"Quoi ? Mais qu'est-ce que vous racontez ?" déclarai-je, choquée. 

"Voyez-vous, ceci est une boîte de somnifères. Alors, que dites-vous de cela ?" 

"C'est juste que j'ai le sommeil léger en ce moment, mais cela ne fait pas de moi une criminelle ! » exprimé-je. 

« Ah oui, et le sang que je viens de trouver sur la boîte ? » 

« Faites des tests d'empreintes, et vous verrez ! » exprimé-je, désespérée. 
Au moment où Anthony s'apprêtait à sortir un boîtier pour tester le sang, un grand vacarme se fait entendre. Une femme hurle : « Stop ! Arrêtez tout !” 

Elle est grande, avec des formes, porte une salopette bleu marine et un pull rouge bordeaux, et a un chignon blond. Elle dit : « Je sais qui est le meurtrier. Vous vous trompez de cible, Anthony. Ce n'est pas Barbara." 

Elle me fait un clin d'œil, et je me sens soulagée qu'une personne me croie. Je demande : « Mais qui êtes-vous ? » 

« Excusez-moi, je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Linda Perez, je suis surveillante au sein de ce train express et j'ai les preuves. Veuillez me suivre, Anthony, et détacher les menottes de Barbara, s'il vous plaît. » 

Anthony s'exécute, et nous suivons Linda jusqu'à une petite cabine étroite et sombre. Sur le mur, une petite télévision montre des images en pause. Linda dit : « Voici les preuves irréfutables de la scène de crime. Regardez." 

Elle appuie sur un bouton et les images défilent. Nous voyons Anthony derrière Cassandra, qui est assise avec son téléphone à la main, parlant sûrement avec notre patron. Anthony sort une corde de sa poche et la passe autour de son cou. Cassandra crie de surprise et se débat, puis elle tombe au sol. 

Linda arrête la vidéo et dit : « Anthony, qu'avez-vous à exprimer pour votre défense ? » 

Anthony, en état de choc, essaie de nier, mais Linda insiste pour qu'il avoue. Il finit par déclarer : « Ce n'est pas moi sur la vidéo, c'est mon frère jumeau. Je ne comprends pas pourquoi il est ici. » 

Je demande : « D'accord, où est votre frère alors ? » 

Anthony appelle son frère Fred avec un prétexte et nous suivons à distance. Linda intervient discrètement et trafique les portes du salon pour les bloquer. 

Fred arrive et dit : « Qu'est-ce qui se passe ici ? » 

Linda répond : « Je pense que vous savez très bien ce qui se passe, Fred. Il est temps de dire la vérité “. 

Fred essaie de fuir, mais la porte est bloquée. Anthony lui dit : « Tu dois assumer tes actes, Fred. Parle !" 

Fred, acculé, commence à avouer : « Oui, je connaissais Cassandra. Nous avons eu une relation pendant 10 ans. Elle m'a quitté pour Anatole, votre patron. Je ne l'ai jamais oubliée. J'ai postulé comme chauffeur pour être près d'elle. J'ai tout avoué à Cassandra quand Anatole l'a trompée avec une stagiaire. 

Elle m'a appelé pour me dire qu'elle ne voulait plus me voir. J'étais furax. J'ai pris le train express pour la voir une dernière fois. Je l'ai retrouvée dans sa chambre, mais elle m'a dit que c'était fini entre nous. J'ai perdu le contrôle et j'ai utilisé la ficelle pour l'étrangler. 
Le train ralentit tandis que nous approchons de Moscou.  
Il poursuit : « Je ne savais pas quoi faire, alors j'ai mis de la musique pour me calmer. Puis Anthony m'a appelé. Je suis désolé." 

Linda dit : « Vous êtes en état d'arrestation, Fred. Gardez le silence jusqu'à ce que nous arrivions à la gare.”

Anthony prend son frère dans ses bras, attristé par le crime. Nous retournons dans nos chambres pour rassembler nos affaires. En sortant, je vois Linda, Anthony, Fred et la police. Cassandra est emmenée sur un brancard. 

Je rejoins mes collègues devant le taxi, prête à tourner la page sur ce drame. À l'horizon, je vois un meilleur avenir avec mon fiancé Anton, collaborateur de l'entreprise, avec qui je vais me marier dans deux jours à Moscou.

Fin.
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