

Mélancolie des jours ordinaires
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Mélancolie des jours ordinaires
Dans la lumière pâle d’un matin d'automne,
Je m'assois, silencieuse, une cigarette aux lèvres,
Le crépitement doux et fugace,
Comme un soupir d’adieu,
S'élève dans l'air froid, flottant,
Se mêlant à la vapeur d’un thé encore brûlant.
Le chat s'étire nonchalamment,
Un murmure de vie dans la pièce vide,
Ses yeux clairs me scrutent,
Comme s’il comprenait la gravité des pensées
Qui pèsent sur mes épaules fatiguées.
Dans un coin, le fer à repasser,
Laissé là, oublié, symbole des jours ordinaires,
Des jours simples où tout semblait encore tenir.
Mais ce matin, tout semble fragile,
Sur le point de tomber, de se briser.
La vie, maintenant, un fil tendu entre deux mondes,
Le souvenir et l’absence.
Et toi, parti sans un mot,
Me laissant seule avec ces objets sans vie,
Qui, pourtant, portent encore ton empreinte.
Je te cherche dans chaque fumée, dans chaque silence,
Dans l’étreinte glaciale du soir,
Espérant que tu reviendras,
Comme le chat qui se blottit près de moi.

