Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
Aurais-je alors embrasé la mer

Aurais-je alors embrasé la mer

Pubblicato 28 nov 2024 Aggiornato 28 nov 2024 Poetry and Songs
time 1 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
2
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 9 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Aurais-je alors embrasé la mer

Aurais-je alors embrasé la mer 

Quand elle fut là un jour d’hiver

Au pré des brumes et des choéphores

Où j’ai vu trois fois passé l’aurore


Loin de là comment ai-je pu renoncer

Aux embrassées de la brasse

La première fois que je l’embrasse

Le premier deuil au bout des bravées


Oui j’ai vu l’aube oser la narine

Crochue comme un orteil de soleil

J’ai vu l’aube et les matines

Oser l’amour au couteau vermeil


Et jamais je n’ai pu connaître

Si tu avais de l’aube ou du noir

Dans ta bouche d’hiver où boire 

La sève à la brise des futaies


Une fois je m’en suis si souvenu

Silencieuse à l’ongle des sarisses

Fixée loin dans mon cœur et les palisses

Exhibées au bon savoir des perdus


Aurais-je alors embrasé la mer

Les montagnes et les continents

Détruit les noirs secrets des vents

Mais je n’ai su que faire


Face à toi

J’étais


A l’ombre portée d’une étoile

Un fil brisé de labyrinthe

Le violon timide et la complainte

Le sang du jeûne et du vieux moine


Oui j’avais les cheveux

Comme tordus après le feu

La tonsure de l’amant

Qui a vu l’aurore et puis l’avant

 

Oui j’avais l’oeuil encor craintif

Le deuil frais la bouche affreuse

Dans le regard plus rien qu’un if

Une flamme étouffée de lépreuse


Oui j’avais le pas chancelant

Du danseur amer de la mer

Du silence et des yeux de fer

La pierre au cœur et puis au sang


Aurais-je alors embrasé la mer

Vécu de cendres et de fumées

La joie plus folle que les aimées

Dont l’amour est une terre entière


Mais j’avais auprès de toi

Pâle mine et petite figure

D’un séisme une risible brisure

Affolée par la magnitude des mois


Aurais-je alors embrassé la mer

Bu le philtre salé de tes gerçures

Vu la parole de l’aube et puis du pur

De ton regard et des peut-être


Mais Face à toi

J’étais 

Presque 

Une pâle image de moi


lecture 8 letture
thumb commento
2
reazione

Commento (1)

avatar

Luce 5 ore fa

j’aime beaucoup le final…

Ti piacciono gli articoli su Panodyssey?
Sostieni gli autori indipendenti!

Proseguire l'esplorazione dell'universo Poetry and Songs
Le jardin d'hiver
Le jardin d'hiver

Le jardin d’hiverLa campagne s’est endormieSous un épai...

C.lair.e
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app