

Pourquoi tout le monde a son QG - et comment trouver le tien ?
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Pourquoi tout le monde a son QG - et comment trouver le tien ?
À 19 ans, je me suis retrouvée dans mon premier appart, seule à Paris.
Les six premiers mois, c’était un peu la galère : errer dans mon quartier, paumée et crevée. Pour renflouer mes fins de mois, j’ai choisi de bosser dans un bar tout près de chez moi.
Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’en deux semaines, ce bar allait devenir mon QG. Et que, contre toute attente, j’y rencontrerais mes meilleurs amis d’aujourd’hui, que je m’y retrouverais chaque semaine et que ce serait là que je vivrais mes moments les plus mémorables.
Vous savez ce que c’est, le fameux QG ? Ce lieu qu’on voit dans les séries : Friends et son Central Perk, How I Met Your Mother et le McLaren’s, ou encore Sex and the City et leurs bistrots où on refait le monde entre deux verres. J’espérais, sans vraiment le savoir, qu’un jour, j’aurais mon petit coin où je pourrais dire « On se retrouve en bas », où le patron me reconnaîtrait, où je serai à l’aise, comme chez moi.
Un an et demi plus tard, je vis toujours seule, et ce bar, c’est devenu un peu ma maison. J’y ai ri comme une folle, j’y ai versé quelques larmes (parce qu'évidemment, on parle aussi des sujets les plus touchy). J’ai vécu toutes les phases : celle du "je ne bois pas d’alcool" au "un verre de vin, ce n’est pas la fin du monde", puis celle du "j’ai réservé ma table et commandé en avance parce que, franchement, faut pas rater l’happy hour".
Oui, j’ai abusé de ce petit côté pratique, parce que quand ton QG est à deux secondes de chez toi, tu fais moins attention à l’idée de rentrer en rampant après trois verres. Aujourd’hui, je suis plus raisonnable : un Coca Zéro, un petit verre de vin si c’est encore l’happy hour, et ça me va très bien.
Le vrai truc avec un QG, c’est que tu n’as plus à réfléchir à où aller après le taf. Pas besoin de te prendre la tête à savoir où tu vas traîner ce soir-là, tu sais exactement où poser ton sac. Tu sais aussi que l’addition, même si la pinte est à 7,50€, ça ne te fait rien. Parce que c’est ton endroit et que, franchement, l’équipe de ton bar mérite bien ce petit extra.
Bien sûr, ça n’empêche pas de tester d’autres bars de temps en temps, surtout quand ton compte en banque te rappelle que tu as un budget limité à la fin du mois. Mais le vrai QG, c’est celui où tu te sens bien, où tu es accueilli, où tu peux t’évader de la routine et de ton boulot sans te ruiner.
Dédicaces spéciales :
Je fais une petite dédicace à L’Asphalte Bar dans le 15e arrondissement, qui est ce fameux QG dont je fais l’éloge.
J’ajouterai aussi Le Bercail dans le 9e, qui arrive en seconde position en ce début d’année 2025.
Parce que, franchement, ces deux bars ont l’art de rendre chaque moment passé là-bas un peu plus spécial.
Tips pour trouver ton QG :
- Proximité avant tout : Un QG, ça doit être à deux pas de chez toi. Pas question de devoir traverser tout Paris pour un verre.
- L’ambiance : Choisis un endroit où tu peux être toi-même. Pas besoin de prétendre, un QG, c’est un lieu où tu peux être naturel, discuter de tout et de rien.
- Les gens : Le personnel, c’est l’âme du bar. Si tu as l’impression qu’ils te connaissent par cœur (et vice-versa), c’est bon signe.
- L’atmosphère : Il y a quelque chose de réconfortant à voir les mêmes visages chaque semaine, à savoir que tu n’es jamais vraiment seule dans ton coin.
- Les prix : Un bon QG, ça ne te ruine pas. C’est un endroit où tu peux t’offrir un verre sans culpabiliser. Si l’happy hour te permet de boire un verre sans exploser ton budget, c’est encore mieux.
Alors, trouve ton coin, celui où tu peux t’évader, discuter avec tes amis sans te prendre la tête. Parce que, parfois, avoir un QG, c’est ça qui rend les semaines un peu plus légères.

