En 2030, j’aurai 42 ans, l'âge actuel de Luis Fonsi. Le gars qui a fait un tube planétaire avec « Despacito ». Comme quoi les utopies se réalisent mais à différents âges.

Personnellement, je chante faux alors je vais tenter d’écrire. Neuf années seront-elles suffisantes pour voir mon monde enviable nommé : un monde pour tous, tous pour un monde ?

Commençons par dresser un plan stratégique, étape par étape.

Première année, je vends ma vieille bagnole Crit’Air 3. Avec un compte bancaire renfloué, je m’achète un vélo et je fais mes courses dans les petits commerces du coin.

Deuxième année, j’inscris ma fille dans une école Montessori et je pratique le télétravail au moins trois jours sur cinq.

Troisième année, je crée une association, pour réunir des gens autour de mon projet : un monde pour tous, tous pour un monde.

Quatrième année, je démissionne de mon job actuel et je me consacre aux subventions pour l’association.

Cinquième année, avec l'argent nécessaire obtenu pour évoluer et embaucher des personnes pour développer le projet.

Sixième année, nous sommes reconnus et accepté par les médias et l’opinion publique.

Septième année, nous créons un programme pour donner le pouvoir au peuple pour la France, spécialisé pour chaque département grâce à l’appui des centres régionaux installés dans chaque association.

Huitième année, nous lançons un parti politique afin de me présenter aux élections présidentielles.

Neuvième année, je suis élu et je décide de changer la politique nationale pour montrer l’exemple aux autres États.

L’année d’après, un coup d’état s’instaure à cause des cols blancs et je décide de renoncer au poste.

Bilan du projet : le monde enviable n’est pas pour 2030. Il se vit maintenant, à l’instant T, en agissant consciemment avec des valeurs d’humanité, d’entraide, de partage et de solidarité.

Si chacun se focalisait à sa manière sur ses valeurs, le monde pour tous se mettrait en place progressivement bien avant 2030.

Je termine avec les paroles du chanteur John Lennon : Rêver seul n’est qu’un rêve, rêver ensemble devient la réalité. Alors, on recommence avec la première étape : rêvons ensemble d’un monde pour tous et tous pour un monde.