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Cosmo, l'apprenti sorcier.

Cosmo, l'apprenti sorcier.

Pubblicato 26 feb 2023 Aggiornato 26 feb 2023 Cultura
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Cosmo, l'apprenti sorcier.

À Sorgicland, dans l’école des sorciers, il y avait un élève réputé pour ses maladresses. Il s’appelait Cosmo. En réalité, Cosmo tentait toujours de développer ses pouvoirs magiques, mais à chaque fois, ses enchantements prenaient une tournure à laquelle il ne songeait pas.

Cosmo venait d’avoir dix-huit ans et passait la majeure partie de son temps avec Lucius. C’était son ami de toujours. On ne comprenait pas ce que ces deux-là fabriquaient ensemble. Lucius ne lui ressemblait pas. En vérité, c’était la tête pensante et Cosmo agissait pour lui. Lucius n’aimait pas étudier. Pour lui, soit on avait la magie dans le sang ou pas du tout. 

Lors d’un cours de sorcellerie, le professeur demanda à la classe de former des duos pour fabriquer une machine à voyager dans le temps.

— Nous pouvons voyager dans le temps ? s’étonna Cosmo.

— Bien sûr, mais je ne vous demanderai que de fabriquer une maquette. Il est hors de question à en fabriquer une réelle, rétorqua le professeur.

— Pourtant, ce serait trop cool ! lâcha Lucius, en souriant.

— Monsieur Keeling, rétorqua le professeur. Votre époque ne vous plait pas ?

— Non, monsieur euh… si !

La classe ne put se retenir de rire. Le professeur portait un long manteau noir, il le regarda avec sévérité de ses yeux sombres. Son visage était constamment blême et ses cheveux se trouvaient aussi noirs que les plumes d’un corbeau.

Quand le cours fut terminé, Lucius déclara à Cosmo qu’il fallait créer cette machine au plus vite. Le soir, après les cours, Lucius retrouva Cosmo dans un atelier. Celui-ci portait un bleu ce qui le changeait de leur costume habituel lors de leurs cours à l’école des sorciers.

— Alors, tu as trouvé ? demanda Lucius.

— Pour donner suite à tes indications, j’ai d’abord créé cette potion.

— Cela ne ressemble pas à une machine à voyager dans le temps, remarqua Lucius.

— Cette potion te permet pour le moment de retourner dans le passé.

— Dans le passé ?

— Oui.

— Mais moi, je veux voyager dans le futur ou même aller à la rencontre des mondes parallèles aux nôtres ! s’emporta Lucius.

— Enfile ce costume et n’oublie pas d’amener avec toi, cette potion. C’est celle qui te permettra de revenir ici.

— Ta potion va m’amener à quelle époque ?

— À celle que tu préfères ! Celle où Britannia n’existait pas. Celle où la magie demeurait sur Terre avec les humains.

— Trop cool !

Sans hésiter, Lucius but la potion de Cosmo qui avait le goût d’un bon jus de pomme. Son voyage dans le temps ne se passa pas comme prévu. À la suite d’un éclair, Lucius apparut sous les traits d’un bébé grenouille.

— Oh, bordel ! J’ai oublié d’y ajouter de la poudre de pieuvre pour augmenter la puissance de celle-ci.

Complètement dépassé par la situation, Cosmo essaya d’attraper la grenouille, mais celle-ci sauta dans tous les sens et mit un peu de bazars sur le bureau du jeune apprenti sorcier.

Cosmo se prit la tête entre ses mains et essaya de réfléchir rapidement. Il alla vers sa bibliothèque personnelle et parcourut les livres pour résoudre des enchantements ou des potions fabriquées avec maladresse.

Cependant, il lui était difficile de se concentrer, car la grenouille ne cessait pas de coasser. Elle risquait de réveiller toute l’école au beau milieu de la nuit.

— Lucius, ça suffit ! s’emporta Cosmo. Ce n’est pas avec moi que tu feras des caprices !

Le bébé grenouille se tut aussitôt étonné par le ton qu’il venait d’employer. Quelques instants plus tard, Cosmo trouva une solution, mais elle n’était pas simple. Seule, une princesse pouvait rompre le sortilège. Malheureusement, il ne connaissait aucune princesse. Toutefois, peut-être que l’amour pourrait permettre à Lucius de retrouver ses dix-huit ans.

— Je pense que tu vas avoir le droit à ton premier baiser, lâcha Cosmo à l’égard de son ami grenouille.

L’animal regardait avec inquiétude Cosmo et tant bien que mal, le jeune homme le rassura. Avec son esprit, il réveilla une de ses camarades de classe qui s’appelait Callista. Ce n’était pas n’importe qui. C’était la fille que Lucius courtisait de loin.

Callista possédait des cheveux bruns et longs descendant jusqu’à la moitié de son dos. Ses yeux d’un vert émeraude veillaient à toutes les personnes de son entourage qu’elle appréciait. Cosmo en faisait partie.

Quand elle arriva discrètement dans son atelier, elle découvrit le désastre que Lucius sous la forme d’un bébé grenouille avait causé.

— J’espère que tu me réveilles pour une bonne raison ! déclara Callista.

— J’ai fait une bêtise.

— Le contraire m’aurait étonné ! rétorqua-t-elle en croisant les bras. Qu’as-tu fait cette fois ?

— J’ai transformé Lucius en grenouille.

— Tu as quoi ? s’étonna-t-elle.

— La grenouille que tu vois là-bas sur le bureau, c’est Lucius ! 

— Sérieux ? osa-t-elle, en laissant paraître sur son visage, un joli sourire.

— Oui

— Comment as-tu fait cela ?

— Lucius voulait à tout prix fabriquer une machine à voyager dans le temps. Mais moi, avec ses calculs, j’ai préféré créer une formule. Cependant, il l’a bue trop rapidement. J’ai oublié d’intégrer de la poudre de pieuvre.

— Eh bien, désormais, tu auras le mérite de pouvoir dire aux gens que tu peux les transformer en grenouille s’ils ne t’obéissent pas ! plaisanta Callista. Mais, moi, dans tout ça. Pourquoi tu me réveilles ?

— J’ai besoin que tu puisses rompre ce sortilège.

— Comment ?

— Je dois trouver une princesse prête à embrasser la grenouille.

— Mais, je ne suis pas une princesse ! révoqua Callista.

— Je le sais, mais tu es celle qu’il désire, avoua Cosmo.

— Lucius me désire ?

— Plus que tu l’imagines.

La grenouille coassa. Callista s’en approcha et contrairement à Cosmo, elle n’eut aucune peine à la prendre dans ses mains. Elle caressa le bébé grenouille et trouva que Lucius demeurait plus sympathique sous cette apparence.

— Tu parais beaucoup moins froid ainsi !

— Vas-tu l’embrasser ? s’inquiéta Cosmo.

— À une seule condition ! rétorqua-t-elle.

— Laquelle ?

— Que vous me laissiez travailler avec vous pour t’éviter de futures maladresses !

— Je pense que Lucius n’y verra aucun inconvénient.

— Marché conclu ?

— Marché conclu, approuva Cosmo.

Avant d’embrasser l’animal, la jeune femme avoua que son plat préféré demeurait les cuisses de grenouilles. Quelle ironie ! Si on lui avait dit qu’un jour, il lui fallait en embrasser une pour trouver l’amour !

Lorsqu’elle posa ses lèvres sur elle, Lucius retrouva son apparence d’humain. Il était prêt à se jeter sur Cosmo, mais finalement, il se retint et déclara :

— Cette expérience m’aura permis de réaliser une chose.

— Laquelle ? demanda Cosmo.

— Qu’on n’obtient jamais ce que l’on désire en se servant des autres ! Je t’avais demandé de m’aider à voyager dans le temps, mais à la place, tu me permets de recevoir un baiser de Callista !

— Il faudrait peut-être demander à Cosmo de créer un philtre d’amour pour voyager dans le temps ! supposa Callista.

Les trois élèves se regardèrent et se mirent à rire de bon cœur. Ils avaient frôlé la catastrophe. Heureusement que Callista avait aidé Lucius à retrouver son apparence d’apprenti sorcier. Sinon, elle se serait fait un plaisir de déguster ses petites cuisses.

— En tout cas, j’espère que tu apprendras qu’il n’est jamais mieux d’être servi que par soi-même, déclara Callista à l’égard de Lucius.

— Ça, c’est sûr ! Ne t’inquiète pas, je me souviendrais des expériences de Cosmo l’apprenti sorcier !

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