Dina la sorcière et Nico le serpent
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Dina la sorcière et Nico le serpent
Il était une fois, une magnifique jeune fille qui habitait dans un village, son nom était Dina. Elle était généreuse, gentille, souriante et riait avec facilité. Elle était estimée par les villageois. Elle aidait les gens dans leur souffrance, prenait le temps de les écouter, partageait leur joie, les chagrins et les déboires de la vie. Très pieuse, elle se rendait à l’église chaque dimanche.
Tout changea lorsque Nico débarqua dans sa vie. Il avait captivé son attention et il l’hypnotisait au point de croire toutes ses paroles. Il souhaitait qu'elle ne s’intéresse qu’à lui. Petit à petit, elle s'éloigna de ses amies et de ses habitants. Elle était si dévouée avant, personne ne la reconnaissait. Elle aimait Nico, il était sa priorité. Le bonheur était visible sur son visage. Elle ne voulait pas lui déplaire.
Néanmoins, elle voulait rester en contact avec Flora, une fille au grand cœur. Flora vivait des mésaventures et des gens de mauvaise foi, ils la traitèrent du jour au lendemain de voleuse. Gouvernante chez les Rosier, elle fut renvoyée. Sans logement, elle se retrouva à la rue.
Nico la rencontra. Elle n’avait plus de travail et il était désolé pour elle. Il l'invitait à sa table de temps en temps. Puis à force de la voir mendier et de voir la situation de Flora stagner, il l’insultait et interdisait à Dina de la fréquenter avec une hantise qu'elle déteigne sur elle. Nico lui monta la tête contre elle. Il exigea même d’arrêter de parler de Flora. En évoquant son nom, il fronça les sourcils. Nico la persuada et Dina lui obéit.
Un jour, Dina déambulait à côté de Flora, sans lui dresser un mot avec une tête renfrognée et sans un sourire, Flora tenta de l'aborder, mais Dina était de marbre. Toute peinée, Flora était dans l’ignorance. Avait-elle commis une erreur ? En tambourinant la porte avec ses poings, elle insista. Elle pleura de toutes les larmes de son corps. Elle avait droit à une explication..
Flora ne comprenait pas pourquoi Dina était ainsi. Flora essaya de demander à Dina, mais elle ne pouvait pas ouvrir la porte.
Elle lui cria et l'injuria :
— Va-t’en sale gueuse ! Ne mets pas les pieds chez nous ! Bonne à rien !
Nico rajouta avec férocité :
— Ne reste pas planté devant nous comme un haricot ! Fiche le camp. Tu entends ce qu’on te dit ou tu es une godiche ?
Nico sortit sa tête par la fenêtre d’un un air méchant et hargneux. Alors, toute tremblante, Flora se réfugia dans un coin tranquille. Flora n’osa plus les accoster depuis ce jour-là.
Le lendemain, réveillée avant Nico, elle s'admirait dans la glace, ses cheveux bruns étaient grisonnants..
Un choc pour elle, elle secoua Nico encore dans son lit. Ses yeux étaient exorbités en la voyant.
— Oh là, là ! C’est affreux ma pauvre Dina ! Comment retrouveras-tu leur beauté naturelle ? Flora t’a jeté un sortilège pour te punir !
Dina fut exaspérée.
— Nico ! Ne m’annonce pas ça !
— C’est évident ! aucun employeur ne souhaite de Flora. Il y a bien un motif ?
— Tu as raison. Elle empeste ! … Elle n’a rien dans le ventre ! Aucun courage ! Dis mon petit Nico, est-ce que ça te dit d’ aller au marché ? Nous n’avons plus rien !
— Je ne suis pas à tes ordres !
— Ce n’est pas le cas, mais je ne suis pas présentable !
Nico rechigna et il se dirigea vers le marché avec son cabas. Pendant ce temps, Dina balaya sa maison. Elle ne s’imagina pas qu’elle n’était qu’au commencement de son changement. Au niveau du menton, une énorme verrue poussa.
À son retour, Nico cria en la découvrant. Le panier lui tomba des mains et tous les légumes furent sur le sol. Nico assista à sa vieillesse accélérée, le visage de Dina ridé comme une vieille pomme.
Horripilé, Nico s’écria :
— Quelle horreur Dina ! Tu es hideuse !
Dina se déplaça et elle se vit dans la glace qui se brisa en mille morceaux. Elle était profondément perturbée par son nouveau physique. Les larmes lui coulèrent.
— C’est horrible ! Que m’arrive-t-il ?
Dina qui était une jolie femme, tout à coup, elle devenait laide.
— Ce n’est pas possible de te montrer ! Il ne faut pas qu’on te voie !
Nico ferma les volets de sa maison.
— Je vais à la recherche de cette Flora et je la ramènerai, même par les cheveux s’il le faut !
— Fais vite mon gros minou ! Je ne vais pas tenir à l’infini comme ça !
Nico partit sans perdre de temps. Il se renseigna partout, mais Flora ne vivait plus dans la ville. Où se trouvait-elle ?
Il rentra tard le soir. Dina l’attendait son arrivée près du feu de cheminée. Le nez de Dina devenait crochu et ses dents sortaient de la bouche. Nico remarqua une femme moche, semblable à une sorcière. Nico, désespéré par son échec, il se tourna vers sa femme et il eut un moment de recul en la découvrant. Il postillonna sans s’arrêter.
— Oh non, ça continue !
En ébullition, Dina protesta contre son attitude, elle s’indigna.
— Quoi ? On dirait que tu vois un monstre devant toi !
Nico déglutit. Il n’était pas en mesure de lui dire la vérité.
— Et cette Flora ?
Dina n’obtenait pas de réponse, elle s’énerva et haussa la voix.
— Tu as perdu ta langue ?
Le silence de Nico n’était pas son habitude et Dina s’inquiéta.
— Est-ce que c'est si grave que ça ?
Elle fouilla dans sa poubelle et saisit un morceau de verre pour se mirer.
— Oh non ! Je suis affreuse !
Ses yeux se tournèrent vers Nico. Il contempla Dina devenir de plus en plus rouge et elle se tenait près de lui. Elle s’empara de son cou dans ses mains, prête à l’étrangler.
— Dis, où est cette Flora ?
Dina perdait son courage et sa méchanceté n’avait plus de limites. Son esprit se remplissait de haine. Une sensation de furie naissait. En émotion, Nico lui lança un nuage de crachats, puis…
Nico fut soudain un serpent. Dina s’interrompit, effrayée par son exploit.
— C’est moi qui l’ai transformé en serpent ? Mais… Nico ! Je suis navrée ! Je ne maîtrise plus rien.
Nico s’éleva devant elle. Il était grand, orné d’écailles et de couleurs noir, blanc et rouge. Il lui siffla. Il lui tournait autour d’elle et des frissons lui parcoururent dans tout son corps jusqu’à sa chevelure.
— Ah oui ? Désolé ? Et comment comptes-tu me rendre mon physique de manière normale ?
Dina grelottait.
— Je ne sais pas mon chéri ! Une bonne nuit de repos nous fera du bien ! Demain sera un nouveau jour. Cela semble être un cauchemar que nous faisons !
— Je fais dodo où en attendant ?
— Ben, débrouille-toi ! Le plus loin possible de moi !
Dina se coucha dans son lit et Nico se trouvait sur le plancher. La nuit était particulièrement difficile pour Dina. Elle ronfla plus fort que d’habitude. Elle grossissait durant son sommeil. Pendant ce temps, Nico somnolait pendant ce temps à cause du bruit infernal de Dina.
Le lendemain, quand elle se réveilla, elle se sentait lourde et avait beaucoup de difficulté à se lever. En la voyant, Nico s’efforça à mettre de côté son sentiment à son égard, mais là, elle ne s’embellissait pas. Elle marchait péniblement et elle était malheureuse.
Dina ronchonna :
— Je te promets Flora que je me vengerai !
Quelqu’un frappa à la porte.
— Dina ! Ouvre- moi la porte ! J’ai besoin d’un petit service !
Dina répliqua :
— Allez-vous-en !
Elle supplia :
— Mon fils est malade !
Dina exaspéra :
— Je ne suis pas une guérisseuse ! Allez voir si j’y suis ailleurs !
— Ah bon ? Pourtant, il est dit par ici que vous avez des dons !
Dina s’étonna et marqua une pause, puis elle se révolta contre l’idée qu’on racontât n’importe quoi sur elle.
— Ce sont des bêtises ! Oust maintenant !
La femme ne tarda pas et déçue par l’attitude de Dina. Que se passait-il dans sa tête envers elle qui était si serviable ?
Dina attendit le soir où il n’y avait pas un chat dans les rues pour sortir. Pendant sa journée, elle fit un grand manteau à un capuchon avec ses rideaux. Nico se tenait à carreau de crainte qu’un tour de magie de Dina ne le métamorphose dans une autre peau animale ou le jette dehors.
— Où vas-tu ?
— Je me balade et toi, tu restes là ! Tu n’as pas été très efficace hier pour me dénicher, Flora !
— Ce n’est pas prudent !
— Mais pourquoi ? Es-ce que -tu penses me défendre ? Toi, un simple serpent ?
— Ben, bien sûr ! Avec mon venin. Ta Flora, je la pique !
Dina réfléchit.
— Tu n’es pas stupide !... D’accord ! Tu vas venir !
— Je croyais que tu n’aimais les serpents ?
— Ben oui… mais il faut bien… accepter de te prendre !
Dina referma sa porte à clé et partit en compagnie de Nico. La voie était libre. En utilisant sa lanterne, elle se dirigea vers la forêt. Elle s’essouffla rapidement. Cependant, elle ne devait pas abandonner avant de parvenir dans le bois. Après avoir passé toute la nuit à marcher pendant plusieurs heures, elle s’enfonça dans la forêt. Elle n’avait plus de force pour continuer , elle posa sa lanterne sur le sol et s’assit près d’un arbre.
— On s’arrête déjà ?
Dina tenta de reprendre son souffle. Elle n’avait plus l’habitude de longues promenades et son obésité la ralentissait beaucoup. Elle exprimait ses plaintes concernant ses jambes et les palpitations intenses dans son cœur à chaque montée. Son front était couvert de sueur et elle nageait dans un bain de transpiration.
— C’est bon Nico, je n’ai plus l’endurance d’une jeune fille.
Fatiguée, elle était épuisée. Sa tête se posa contre le tronc d’un arbre et s’assoupit.
Toute la forêt entière s’éveilla. Une chouette s’élança, des chiens aboyaient, les lapins et les chevreuils s’échappèrent. Les écureuils observaient du haut de leurs branches, l’épouvantable femme qui perturbait tout le monde.
Sur sa branche, Nico éprouva un frisson. Tout ce vacarme l’alarma.
— Tout cela n’est pas rassurant tout ça ! Dina ! Si tu pouvais te réveiller, nous évacuerions tout de suite cet endroit !
Trois écureuils éclatèrent de rire en voyant Nico tremblant comme une feuille. Ils retournèrent leurs nids.
Au lever du jour, Dina bâilla. Nico ouvrit les yeux.
— Nico ! Tu te ramènes ici, on repart !
Nico se laissa glisser le long du tronc.
— J’ai le ventre creux !
— Tu mangeras plus tard ! Pas de temps à perdre !
Dina continua son trajet en compagnie de Nico. Ils marchaient longtemps à travers des fougères élevées, les ronces qui accueillaient Nico. Il s'exclamait à chaque fois qu’une épine le frappait. Il bondit sur les jambes de Dina. Dina hurla et sursauta.
— Qu'est- ce que cela ?
— Dina, c’est moi. Il n’est pas très agréable de monter sur des sommets !
Tout à coup, ils se retrouvèrent devant une vaste grille. Deux gardes empêchaient l'accès avec leurs armes.
— Entrée interdite !
— Nous cherchons Flora ! Laissez-nous entrer !
— Entrée interdite !
— De quel droit… ?
— Dina ! Tu vois ce que je lis ?
Dina leva les yeux et lit :
— La cité des fées.
— Je demande à voir votre chef !
Les soldats sonnèrent une cloche.
Une fée vêtue d’une robe rose avec des étoiles les accueillit.
— Bonjour, que voulez-vous ?
— Nous voulons voir Flora !
— Pourquoi pensez-vous la trouver ici ?
— Elle m’a confié qu’elle aimait s’exiler dans un bois. Elle m’a jeté un sort ! Si je suis devenue ainsi, c’est à cause d’elle !
— Impossible ! Les fées emploient les pouvoirs surnaturels pour créer le bien uniquement. Les sorcières utilisent la magie pour le mal.
— Alors, Flora est une sorcière !
— Non, c’est une fée. Vous êtes identique au reflet de votre âme. Vous avez de la méchanceté en vous. On ne peut rien pour vous. Même si je vous rendais votre apparence, vous la retrouverez aussitôt parce que le mal est en vous.
Dina s’obstina.
— Je veux la voir !
Dina était en colère, ses yeux devenaient rouges et elle persista dans sa requête.
Elle projeta par la bouche du feu sans les atteindre. Nico partit de son cou et se percha sur le haut du mur qui était glissant. Il brillait. Nico dégringola sur la terre.
— Aïe ! Calme-toi !
Dina la désigna en pointant du doigt.
— C’est sa faute !
La fée fit demi-tour. Dina et Nico s’écartèrent d’une certaine distance et Dina murmura :
— Nico ! Trouve le moyen de t’introduire dans cette forteresse !
Apeuré, Nico se présenta devant elle. Désormais, il ne dictait plus sa loi et il la craignait.
— Hum ! Les murs sont recouverts de glace !
— Ah oui ? Ça m’étonnerait avec le feu qui aurait dû briser le givrage !
— Oui, tu as raison ! Suis-je bête ! Cela doit être une protection indestructible et infranchissable.
Dina hasarda à dévoiler un visage plus serein et retourna sur ses pas.
— Messieurs ? Comment expliquez-vous tout ça ? Vous devez le savoir non ?
Aucun garde ne répondit. Dina s’impatienta, elle fit un effort surhumain pour ne pas exploser.
— À votre aise ! Nico ? Viens j’ai à te parler !
Nico et Dina s’écartèrent des gardiens une fois de plus. Quand ils furent assez éloignés, Dina put élaborer un plan..
— Il faut trouver le moyen de t’incruster dedans ! Nico, tu vas te cacher dans un buisson et te faufiler entre les barreaux.
— Ben voyons ! Tu me prends pour une bonne poire ou quoi ? Avec ma chute, j’ai mal partout !
— Cesse de te plaindre sale reptile !
Excédé, Nico n’avait pas envie de se soumettre à Dina. C’est lui qui lui proposa une autre alternative.
— Il serait préférable que tu me balances par-dessus le mur !
Pendant ce temps, Flora fut prévenue par la reine Rose.
— Dina la sorcière et Nico le serpent sont en train réfléchir…
Flora interrompit.
— Oui, je suis consciente, mais ce n’est pas moi qui suis responsable de la situation de Dina ! Je ne me suis pas servi de mes pouvoirs !
Flora regarda le miroir magique.
— Reine Rose… Nico rentre par le jardin, il va me trouver !
— Ne t’inquiète pas ! Nous serons là pour te protéger et te défendre. D’ailleurs, je vais les convoquer et elles resteront auprès de toi. Il ne s’approchera pas de toi.
La reine Rose souffla dans un cornet de lis. Toutes les fées se précipitèrent au signal d’appel de leur reine. Les six fées étaient toutes aussi magnifiques, les unes comme les autres, avec des tuniques correspondantes à la teinte de leurs prénoms. Si deux fées revêtaient la même couleur, elles avaient sur leurs robes des dessins, des cercles, des fleurs, des quartiers de lune.
Lilas portait une robe mauve avec de petits ronds, Iris avait la couleur violette et jaune au centre, Capucine, c'était de l’orange ; Narcisse, du jaune, Camélia, du rose foncé et Daphné, avec une robe blanche.
— Bien, il n’y a plus qu’à patienter, soupira Flora.
— Si tu m’avais également écoutée pour ne pas mêler à des individus qui ne sont pas toujours fréquentables, nous ne serions pas là !
Flora arbora une expression triste et sincère. Elle fit les cent pas à travers la pièce.
Nico se déplaça à droite, à gauche, émerveillé de découvrir un joli parc orné de tapis de fleurons de différentes couleurs.
— Oh quand je vais raconter ça à Dina ! Pouf ! Je ne sais même pas si cela va susciter son intérêt… le parfum de ces fleurs embaume l’atmosphère ! Ce n’est pas le tout, mais il faut trouver Flora pour la supprimer.
Il se trouva devant une imposante maison ressemblant à un champignon géant. Il s’approcha en voyant la porte entrouverte.
— C’est peut-être un piège !
Il s’engagea tout doucement, regardant tout autour de lui. Les murs étaient tapissés de papillons et d’abeilles. Il avait même l’impression qu’ils l’épiaient. Il poursuivit sa progression. Pas un bruit. Il était attendu par les fées dans une pièce. Il découvrit une porte et aperçut la lumière grâce au trou de serrure. Pas de doute. Il avait besoin de se rapprocher de Flora et il sentit différentes senteurs. Tout d’un coup, il entendit une voix :
Il croyait avoir fait preuve de discrétion, il était pris en flagrant délit, mais la reine n'était pas très agressive, plutôt aimable.
De chaque côté, Pervenche et Bleuet lui ouvrirent les deux portes. La reine Rose était assise sur son fauteuil, entourée de toutes les fées. Il ne pouvait pas l'atteindre grâce à la barrière féerique. Flora se trouvait au centre d'un faisceau lumineux qui illuminait la pièce. Nico fut impressionné par le spectacle et resta silencieux pendant quelques instants.
— Oh Flora ! Enfin, je t’ai enfin retrouvée sale femme ! Femme du diable ! Je vais te piquer avec mon venin ! Je suis venu pour ça et je ne te quitterai pas avant de l’avoir fait.
— Je ne vous laisserai pas répandre cette calomnie ! Lança la reine Rose.
— Elle a transformé ma bien-aimée en une terrifiante sorcière !
La reine lui répéta la même explication qu’au portail, mais Nico ne fut pas satisfait, il lui coupa la parole. La reine fut irritée par cette imprudence..
— Je n’ai pas fini et n’interrompez jamais une reine, ça manque de respect ! Dina a les dispositions pour être une sorcière !
— Pardon ?
Munie d’un livre, la fée Bouton d’or intervint pour lui apporter une preuve. Avec l’aide d’une photo, la ressemblance avec Dina était frappante.
La fée Bouton d’or maintint les propos de la reine :
— Son arrière-grand-mère était une sorcière redoutée et redoutable. Elle possédait des pouvoirs secrets. On dit que les sorcières étaient dans la famille en sautant toutes les trois générations. Vers l’âge de trente-six ans, cela se produisait. Elle sera la dernière si elle n’a pas d’enfants.
— Ouais, mais, moi, alors, quel est mon avenir dans tout ça ? Je resterai un serpent ?
— Oui, car Dina est loin d’avoir l’étoffe de son arrière-grand-mère. D’ailleurs, elle s’était mesurée dans un duel avec un sorcier qui s’appelait Balvadar. Puis, on ignore l’issue de ce combat.
Le manuel fut refermé par la fée bouton d’or.
— Je crois qu’il est souhaitable d’obtenir des excuses ! Se fâcha la reine Rose.
Nico songea et déclara :
— Et puis quoi encore !
— Vous êtes vraiment trop orgueilleux pour accepter vos torts ! Affermit la reine Rose.
— Ce n’est pas mon amie !
Nico fit semblant de partir, il se détourna d’un seul coup en se risquant pour atteindre Flora, mais la barrière l’empêcha et il disparut. Nico apparut devant Dina.
— Alors ça y est, son compte est fait avec Flora ?
Nico fut un perturbé et un peu troublé. Quelques instants auparavant, il était encore avec Flora et d’un coup, le voilà en présence de Dina.
— Quoi ? Euh… Où suis-je ? Dina, c'est toi ?
— Tu en fais délibérément ou quoi ? Si en cas d’amnésie, je vais te faire retrouver la mémoire !
Dina brandit un bâton.
— C’est bon, Dina ! Si on rentrait chez nous ? J’ai faim !
— Tu te moques de moi ou quoi ?
Nico fut embarrassé, il n’avait pas tué Flora.
— Ah oui, Flora… Flora… Flora…
Dina se réjouit.
— Ah ! Tu ne pouvais pas le dire plus tôt !
— Oh ! Bien sûr, mais hum !...tu ne seras plus la jeune fille mince et élancée, car…
— Oui, ben, tu me révéleras ça quand on sera chez nous !
Nico et Dina reprirent le chemin du retour.
Bientôt la nuit tomba à la cité des fées où les fées se transformaient en fleurs. Nico cacha la vérité à Dina. Dina et Nico ne revirent plus jamais Flora. Dina fut la dernière des sorcières de sa lignée.
FIN