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Chapitre 5 - L’avènement de l’humanité

Chapitre 5 - L’avènement de l’humanité

Pubblicato 4 ott 2025 Aggiornato 4 ott 2025 Fantasy
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Chapitre 5 - L’avènement de l’humanité


Nunael plane, invisible, au-dessus de la canopée. La lumière du matin s’infiltre entre les feuilles épaisses, dessinant sur le sol des taches mouvantes, presque vivantes. Elle aime sentir le pouls de la forêt qui bat, lentement, au gré du vent. Le bruissement de la nature est à ses oreilles une douce mélodie : les cris d’oiseaux, le craquement d’une branche, le hurlement d’un animal en quête de sa proie. Mais ce qui attire son attention, en cet instant, c’est un groupe de créatures étranges, à la frontière de l’animal et de l’humain.


Ils sont cinq, peut-être six, au pelage brun-roux, avec des membres robustes, des yeux sombres et inquiets. Ils avancent à quatre pattes, mais parfois, l’un d’eux se redresse, hésite, puis retombe. Nunael les observe, fascinée par leur maladresse, leur obstination. Elle sent, dans leurs gestes, une tension, une attente.


Un jeune, plus curieux que les autres, s’arrête devant un arbre mort. Il tapote le tronc, hésite, puis saisit une branche tombée. Il la tourne, la soupèse, la frappe contre une pierre. Un éclat de bois se détache. Les autres s’approchent, grognent, reculent, puis s’avancent à nouveau. L’audacieux lève la branche, la brandit vers le ciel. Un grognement d’admiration, ou de jalousie, monte du groupe.


Nunael sourit. Elle perçoit, dans ce geste, l’étincelle de la nouveauté. L’outil. Le prolongement du bras, la conquête du monde par la matière.


L’un d’eux regarde les arbres alentour. Les esprits de la forêt essaient de leur parler : ombres furtives, lueurs dans les fougères, murmures dans le vent. Soudain, un silence. Les oiseaux se taisent. Le sol vibre. Un tigre à dents de sabre surgit, silhouette fauve, crocs démesurés, regard d’ambre. Le groupe se fige. L’audacieux, la branche levée, hésite. Le prédateur bondit. Les hominidés crient, se dispersent, mais l’un d’eux, le plus jeune, trébuche, tombe. Le tigre s’approche, grogne, prêt à frapper. Alors, un miracle : deux membres du groupe reviennent sur leurs pas, hurlent, agitent des branches, lancent des pierres. Le tigre hésite, recule, puis s’éloigne, frustré. Le blessé gémit, une plaie sanglante à la cuisse. Les autres l’entourent, le lèchent, le soutiennent. Une femelle arrache des feuilles, les mâche, applique la pâte sur la blessure. Nunael sent, dans ce geste, la naissance de la compassion. Le groupe reste uni, partage la nourriture trouvée plus tôt : racines, fruits, insectes. L’audacieux donne la première bouchée au blessé. Les regards se croisent, lourds de sens. Nunael perçoit, dans l’air, une vibration nouvelle. L’intelligence, la solidarité, la promesse d’une société. La nuit tombe. Le groupe se blottit au pied d’un arbre, cherchant chaleur et sécurité. Ils crient, ou plutôt ils chantent, pour que les esprits de la forêt veillent sur eux.


Nunael est émue. Elle sent que quelque chose a changé. Ce n’est plus seulement la survie : c’est l’éveil d’une conscience, d’un lien. Les premiers pas vers l’humanité.



Alors que le soleil disparaît derrière la ligne des arbres, les bruits se font plus rares, plus inquiétants. Le groupe se rassemble au pied du grand chêne. Ils écoutent : le vent dans les branches, le hululement d’une chouette, le craquement d’une brindille sous une patte invisible. Ils cherchent des signes.


Les sons gutturaux, autrefois simples cris de survie, ont évolué. Des mots balbutiés désignent les objets essentiels : feu , eau , lune . Des intonations expriment les émotions : peur , joie , tristesse . Le langage naît, fragile, hésitant, mais porteur de sens.


Aujourd’hui, le groupe est en deuil. La vieille Ayla — celle qui connaissait les plantes, racontait les histoires, apaisait les peurs — n’est plus. Elle s’est éteinte au lever du soleil, emportée par un mal inconnu. La tristesse s’est emparée du clan. Ils creusent une fosse, déposent son corps, l’entourent de fleurs sauvages, de ses outils préférés et d’un collier de coquillages. Ces offrandes, gestes rituels guidés par une force inconnue, servent à honorer sa mémoire, apaiser sa colère, assurer son passage vers l’autre monde. Son enfant s’approche de la fosse, les yeux perdus dans le lointain, la voix rauque et envoûtante. Il raconte le voyage d’Ayla vers le pays des esprits, un monde peuplé d’animaux totémiques, de paysages cosmiques, de rivières de lumière. Il évoque sa rencontre avec les ancêtres, qui l’accueillent avec joie et lui offrent un nouveau corps, plus jeune, plus fort.


Nunael observe la scène, fascinée. Elle perçoit la profondeur de leurs âmes. Elle sent qu’un changement profond est en train de se produire. La pensée symbolique émerge, la spiritualité naît, l’humanité se cherche un sens. La nuit tombe. Le groupe se blottit autour du feu, cherchant non seulement la chaleur, mais surtout la protection. Ils ont découvert que ces flammes qui les effraient repoussent également les prédateurs rôdant dans l’ombre. En mêlant langage et parole, le chef lève les yeux vers le ciel étoilé :


— « Les esprits veillent sur nous. Ayla est avec eux, elle nous protège. Nous ne sommes pas seuls. »


Nunael sourit. Elle sent dans ces mots l’écho de sa propre voix. Elle a semé des indices, des symboles, des messages. Elle a influencé les rêves, les intuitions, les visions. Elle a guidé l’éveil de la conscience.


— « Continuez. Rêvez. Croyez. C’est ainsi que naissent les mondes. »


Dans la brise nocturne, les esprits de la forêt répêtent en chœur :


— « Continuez… Rêvez… Croyez… »


Le soir tombe sur le village. Le chef, Aru, allume le feu central qui projette peu à peu des ombres mouvantes sur les murs de torchis. Satisfait des flammes qui réchauffent et protègent, il se retire dans sa hutte. Est-ce l’âge ou le poids des responsabilités qui pèsent de plus en plus lourd sur ses épaules ? Nombreux sont les hommes venus se plaindre ces derniers jours. Les récoltes s’amenuisent. Il y a tout juste de quoi tenir jusqu’à l’arrivée de l’hiver, mais après…


À l’autre bout du village, Kesh se tourne et se retourne sur sa couche. L’angoisse lui serre le cœur — comment nourrir les siens dans les jours à venir ? Épuisé par sa journée, il sombre dans un sommeil agité. Au milieu de la nuit, il est hanté par un étrange songe : une vallée verdoyante s’étend à perte de vue, baignée d’une lumière chaude et dorée. Il s’approche d’un cours d’eau tumultueux. Des poissons argentés jaillissent des eaux scintillantes, tandis que sur les rives, des arbres ploient sous le poids de fruits mûrs. Kesh respire à pleins poumons, envahi par un sentiment de plénitude. Quand il ouvre les yeux, le soleil est déjà haut. Alors que les images s’effacent peu à peu de son esprit, une idée s’accroche à lui et le poursuivra toute la journée.


Le soir, alors que chacun s’assoit près du feu pour trouver un peu de chaleur, il cherche Mira, la guérisseuse. Elle l’attend près du puits, un peu à l’écart des huttes. Il lui raconte son rêve.


— « J’ai vu la même chose, avoue-t-elle. Une rivière, des terres grasses, des poissons argentés. Ce lieu existe, Kesh. Il est au-delà de la forêt, au-delà des monts brumeux. »


Kesh hoche la tête, bouleversé. C’est un signe du destin. Sans qu’il prononce un mot, elle lui dit :


— « Je sais que tu cherches un nouveau départ. Je t’accompagnerai ! Tout comme les saisons, la vie et la mort suivent leur cours. Quittons ces terres presque mortes et rejoignons ce lieu plein de vie ! »


Désormais convaincu, Kesh se rend auprès d’Aru pour lui exposer son projet, accompagné de Mira dont le soutien renforce sa crédibilité.


— « Jamais notre peuple n’a été plus loin que la lisière de la forêt ! », répond Aru, effrayé par cette idée. « Là-bas, c’est l’inconnu. La mort assurée. »


— « Mais la mort est déjà ici, réplique Kesh. Si nous restons, nous mourrons de faim. Là-bas, il y a une chance de survivre, d’offrir un avenir à nos enfants. »


Mira pose sa main sur celle d’Aru.


— « Les esprits nous guident. Je le sens. Ce rêve n’est pas un hasard. Je l’ai fait aussi. »


Aru hésite. Il regarde le feu, puis le totem. C’est un loup sculpté dans un énorme tronc. Son père avait combattu la bête dans un combat acharné. Il en est mort, mais il a sauvé la tribu. Il n’a plus la force de se battre, il n’a pas envie de risquer la vie de son peuple pour un simple rêve.


Face à son silence, Mira comprend que c’est à eux de prendre leur destin en main. Prenant Kesh par la main, tous deux annoncent que, dès le lever du jour, eux et leurs familles partiront chercher une nouvelle terre, plus généreuse.


— « Si votre cœur est habité par l’espoir et le courage, alors venez avec nous ! », conclut-elle.


Nunael scrute cette femme avec fascination, mais quelque chose la trouble profondément sans qu’elle puisse encore identifier la source de cette inquiétude.


Les premiers rayons du soleil illuminent le village en pleine effervescence. Les préparatifs vont bon train : ici on remplit des sacs de graines précieuses, là on vérifie le tranchant des lances. Les enfants, impatients, tourbillonnent entre les adultes, le cœur battant d’excitation. Pour Kesh, c’est un moment de triomphe silencieux — la moitié du clan a choisi de le suivre vers l’inconnu. À l’écart, Aru observe la scène, assis sur un tronc. Son cœur est lourd de voir partir tant d’amis chers, mais les mots pour les retenir lui échappent.


— « Les dieux l’ont décidé ainsi ! », se rassure-t-il, regardant Mira qui apaise les dernières craintes des hésitants.


Nunael a une drôle de sensation. Ce lieu dont parlent Kesh et Mira, elle ne le connaît pas. Jamais elle n’a soufflé ce rêve dans leur sommeil. Si elle a parfois influé sur les décisions humaines, jamais elle n’a évoqué cette terre. Un frisson la parcourt. L’Étranger ? Elle ne veut pas y croire.


Après des adieux difficiles, le groupe s’enfonce dans la forêt. Les arbres se resserrent, la lumière se fait rare. Les bruits changent, plus rauques, plus menaçants. Les hommes les plus robustes marchent en tête, lances levées. Soudain, un cri. Un fauve surgit, bondit sur le premier rang. Les hommes se battent, hurlent, frappent. Le combat est brutal, sans pitié. Les félins sont nombreux, plus féroces que tout ce qu’ils ont connu. La moitié des hommes tombe, déchirée, broyée. Les survivants fuient, hagards, traînant les blessés.


Au bout de trois jours d’errance, ils sortent enfin de la forêt, couverts de plaies, le regard vide. Devant eux, les monts brumeux dressent leurs silhouettes sombres. Il faut grimper, traverser. Kesh, gravement blessé, titube mais refuse de s’arrêter. Mira le soutient, chante pour apaiser la douleur.


Des trente adultes partis du village, seuls cinq ont survécu, dont Mira. Kesh, lui, n’a pas eu cette chance. Nunael est troublée par la violence inhabituelle des bêtes. Ces attaques coordonnées, cette rage glaciale… Ce n’était pas naturel.


L’Étranger…


Se pourrait-il qu’il ait développé le pouvoir de manipuler les animaux, les transformant en armes mortelles ?


Le petit groupe, brisé, continue malgré tout de progresser. Les collines s’ouvrent enfin sur une vallée. Au loin, une rivière brille, promesse d’abondance. Mais le prix payé est immense. Les survivants s’agenouillent, pleurent les disparus.


Le long du Nil majestueux, serpentant dans sa vallée fertile, s’épanouissent des villages prospères. L’un d’eux abrite un palais monumental, symbole de la puissance pharaonique. Cette demeure divine domine le paysage, ses pierres finement sculptées témoignant d’un art architectural sans égal. En contrebas, des scribes s’affairent, leurs mains habiles traçant avec dévotion les hiéroglyphes sacrés qui immortalisent les exploits du souverain et sa communion avec les dieux.


— « Ces symboles et ces récits sont d’une richesse extraordinaire ! », admire Nunael.


Si ces civilisations rivalisent d’ingéniosité, Nunael découvre leur face sombre commune : des milliers d’esclaves, capturés lors des guerres ou asservis par la force, s’épuisent à bâtir ces monuments qui défieront le temps. Leur espérance de vie ne dépasse guère dix ans. Plus terrible encore est le sort des femmes et des enfants captifs, traités comme du bétail et vendus aux marchands fortunés.


Nunael observe cette scène avec une profonde tristesse mêlée de colère. La souffrance de ces êtres humains réduits à l’état d’objets lui est insupportable. Elle qui a accompagné l’humanité depuis ses premiers pas, qui a vu naître les premières étincelles d’amour et de compassion, ne peut comprendre cette cruauté envers leurs semblables.


Les cris étouffés des esclaves sous le fouet, les regards éteints des femmes asservies, tout cela la bouleverse au plus profond de son être. Elle voudrait intervenir, briser ces chaînes, mais ses pouvoirs ont des limites. Elle ne peut que témoigner, impuissante, de cette dérive de l’humanité.


— « Comment peuvent-ils être si aveugles ? » murmure-t-elle. « Ces êtres qu’ils maltraitent sont leurs frères, leurs sœurs. Cette société qu’ils bâtissent sur la souffrance ne peut être que vouée à l’échec. »


Profondément troublée, Nunael se déplace vers d’autres contrées, espérant y découvrir des sociétés plus justes et égalitaires.


La vallée de l’Indus révèle des cités remarquables comme Mohenjo-Daro et Harappa. Leur conception urbaine témoigne d’une ingéniosité exceptionnelle : rues parfaitement alignées, systèmes d’égouts élaborés et constructions en briques standardisées. Contrairement aux autres civilisations, le pouvoir s’y manifeste avec sobriété, sans édifices grandioses. Mais un voile de mystère plane sur ces lieux : aujourd’hui abandonnées, ces villes autrefois prospères gardent le secret de leur disparition.


Contemplant les avancées humaines, Nunael s’interroge sur cette espèce paradoxale. D’un côté, leur génie créatif est sans égal : calendriers précis en Égypte, écriture cunéiforme en Mésopotamie, urbanisme sophistiqué dans l’Indus. De l’autre, elle observe avec inquiétude leurs dérives : concentration du pouvoir, exploitation des faibles, guerres territoriales incessantes.


Un spectacle violent attire soudain son attention. Dans la lueur blafarde de l’aube, des voiles sombres se dessinent à l’horizon. Les Peuples de la mer déferlent sur les côtes méditerranéennes avec une brutalité sans précédent. À peine débarqués, ils incendient les palais mycéniens, portant un coup fatal à ces royaumes déjà affaiblis. Face à cette menace, le pharaon Ramsès III mobilise ses armées, mais même la vaillance de ses soldats ne peut contenir la férocité des envahisseurs. Les affrontements sont impitoyables, jonchant le sol de milliers de corps. Contemplant ce carnage, Nunael erre parmi les décombres.


— « Quelle force obscure pousse ces hommes à tant de violence ? »


La réponse s’impose à elle comme une évidence : l’Étranger.


Au pied d’une pyramide maya, entourée d’une jungle luxuriante, Nunael contemple une civilisation fascinante. Maîtres de l’astronomie et architectes de génie, les Mayas ont pourtant développé des pratiques qui la troublent profondément. Dans les rêves d’un sorcier, elle cherche à comprendre ce paradoxe :


— « Ces sacrifices humains me semblent incompréhensibles », lui souffle Nunael.


— « Nous honorons les dieux qui nous ont donné la vie », répond le sorcier avec conviction. « Le sang est notre offrande la plus précieuse. »


— « N’existe-t-il pas d’autres façons de servir vos dieux ? »


— « Sans le sang des sacrifices, l’équilibre du monde serait rompu. Le soleil cesserait sa course. »


— « Et si vous vous trompiez ? Si les dieux désiraient voir la vie s’épanouir plutôt que s’éteindre ? »


— « Qui es-tu pour questionner nos traditions sacrées ? Notre grandeur repose sur ces rituels. »


— « Je ne vois que des vies brisées », murmure Nunael avec tristesse.


Dans l’air moite de la jungle, ses paroles se perdent parmi les cris des oiseaux exotiques. Autour d’elle, la végétation reconquiert lentement les vestiges de Tikal et Chichén Itzá, comme pour effacer les traces de ces pratiques sanglantes.


Plus loin, Nunael survole l’île de Pâques, la terre des Rapa Nui. Les Moaïs, ces statues de pierre massive, veillent sur un peuple désormais éteint. L’air est chargé d’un silence mystérieux, celui d’un rêve oublié. Chaque Moaï porte en lui le secret d’une civilisation qui s’est éteinte dans l’irréversible conflit entre l’ambition et la nature. La déforestation, les guerres entre clans, la faim et les maladies ont vite consumé ce rêve polynésien.


Nunael contemple les vestiges des Minoens de Crète. Le palais de Cnossos, avec ses fresques chatoyantes, témoigne d’une civilisation raffinée qui prospérait par le commerce et les arts. Une prêtresse émerge des brumes du temps :


— « Dans nos danses avec les taureaux, dans nos défis à la mer, que cherchions-nous ? Nous célébrions la vie, traçant dans la pierre l’histoire d’un peuple qui osait rêver d’éternité. »


Mais l’éruption de Santorin et l’invasion mycénienne ont englouti ce rêve, ne laissant que des ruines énigmatiques.


Dans les falaises du Sud-Ouest américain, les villages troglodytes des Anasazis racontent une autre histoire. Un enfant, voix fragile dans le vent du désert, s’écrit :


— « Pourquoi devons-nous partir ? »


Sa mère, lui répond, désemparée :


— « La terre ne nous nourrit plus, le ciel nous a abandonnés. »


Cette civilisation s’est évanouie dans les canyons, leurs pétroglyphes devenant les derniers témoins de leur passage.


Dans les terres olmèques, d’immenses têtes de basalte émergent de la jungle. Un sculpteur partage sa sagesse :


— « Ces visages de pierre portent notre message au futur : la grandeur survit dans le silence. »


Face à ces civilisations disparues, Nunael entend l’écho des paroles de l’Étranger :


— « La fin n’est qu’un nouveau commencement. Tout meurt pour renaître. »


Nunael frissonne. Elle ressent l’ambivalence de ce message, mélange de consolation et de désolation. Elle se demande si son rôle n’est pas celui d’une gardienne impuissante, témoin d’un destin qui se répète à l’infini.

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