Symbolique au sein des Transitions Profondes
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Symbolique au sein des Transitions Profondes
L’apport symbolique dans les transitions peut être défini comme l’utilisation de symboles pour faciliter la transmutation d’un état à un autre tant intérieure à soi, qu'autour de soi. Avec une volonté profonde d'imagination et de convergences des univers sociaux intriqués et ouverts aux possibles, nous grandissons individuellement, culturellement, cultuellement et collectivement en sociétés humaines.
Une véritable transformation est une vision coproduite, réalisée, magnanime et créatrice de Valeur pour tous.
La valeur du symbole, à une époque où le synchrétisme domine, tient au fait qu’il réconcilie les opposés et permet de passer d’un niveau de réalité à un autre, alors que l’allégorie situe les phénomènes sur un même plan et ne fournit qu’une vision romancée, et le plus souvent naïvement nostalgique, de la réalité. Le symbole est transpersonnel, il renvoie toujours à un contenu plus vaste que son sens immédiat et évident ; il n’a rien à voir avec les états d’âme ou avec les dispositions subjectives.
« Mythe » et « symbole », deux termes galvaudés, utilisés quotidiennement dans la presse et les médias, vidés de leur sens profond, signe des temps. En réalité, dans l’histoire des peuples, mythe et symbole forment un langage qui décrit ce que l’homme n’a pas pu exprimer autrement. Les symboles sont des images psychiques, expressions visibles de l’immatériel. Jung a eu le mérite de souligner la richesse et l’ambivalence des contenus de l’inconscient, une des sources du symbole.
Le symbole n’est donc pas un sous-produit d’une mode, une construction fantasmagorique ou le produit d’une divagation de l’esprit. C’est un outil que chaque époque doit découvrir et assumer, car il permet de canaliser l’énergie vers autre chose que le rationnel et l’utilitaire.
Jung a donné plusieurs définitions du symbole. C’est le signe visible qui signifie, de la façon la plus complète et la plus synthétique, une réalité qu’on ne peut représenter autrement. « Les symboles ne sont pas des signes ni des allégories remplaçant une chose connue ; ils cherchent à annoncer une état de fait peu connu et même inconnu » (Métamorphoses de l’âme et ses symboles, p.374). Il souligne l’importance de la vie symbolique pour la vie spirituelle et intellectuelle de l’individu et d’une collectivité.
Le symbole est une vérité psychologique issue du plus profond de l’âme « Car il fut et est le pont qui mène à toutes les grandes conquêtes de l’humanité » (op. cit. P.385).
M. Eliade, à travers toute son œuvre, abonde dans le même sens : « Le symbole, le mythe, l’image appartiennent à la substance de la vie spirituelle ; on peut les camoufler, les mutiler, les dégrader, mais on ne les extirpera jamais » (Images et symboles, p.12). Ainsi, le symbole ne signifie pas un retour en arrière mais une façon de concevoir, d’imaginer, de penser la situation de l’homme dans le monde : « …les symboles, les mythes et les rites révèlent toujours une situation-limite de l’homme, et non pas uniquement une situation historique ; situation-limite, c’est-à-dire celle que l’homme découvre en prenant conscience de sa place dans l’Univers » (op. cit. P.43).
Les symboles ont trouvé dans les mythes un support privilégié. Le mythe se rapporte toujours à une création ou à une transformation soit cosmique, soit psychologique au sens large ; les mythes constituent donc les paradigmes de tout acte humain, traçant ses dimensions « transpersonnelles ».
Selon la thèse avancée par Marija Gimbutas, la culture gynécocratique se serait développée pendant quelques vingt mille années dans une zone qu’elle a appelée la Vieille Europe. D’après M. Eliade, les monuments mégalithiques situés en France, Grande-Bretagne, Espagne, Portugal et Scandinavie, seraient des témoins, plus tardifs certes, d’une culture matriarcale disséminée.
Il ne s’agit pas de faire une étude exhaustive de la religion de la Mère et du symbolisme de la Femme dans l’histoire de la mythologie.
A partir de l’époque où les sociétés gynécocratiques ont cessé d’exister et où le culte de la Déesse s’est étiolé (bien qu’il n’ait jamais disparu complètement) et fut remplacé par la religion du Père, le Féminin – ou l’anima- trouva sa place et son expression, non plus dans le vécu d’une participation charnelle et mystique avec la nature, mais dans une représentation plus abstraite telle la Sophia, la Shekina, et l’Ame du Monde, exprimant par là le besoin profond, ressenti par le psychisme, d’une puissance compensatrice.
Il nous faut travailler en vue d'un pluralisme sain, qui permet une convivialité, une coexistence des cultures et des civilisations. Reconnaissant qu'aucune culture, religion ou tradition, à elle seule, n'a ni le droit de prétendre représenter la panoplie universelle de l'expérience humaine, ni le pouvoir de réduire les diversités de l'humanité à une seule forme, aussi large qu'elle puisse être.
Un archiviste des symboles de l'au-delà,
Un trésor de rêves surhumains,
Il portait l'empreinte de puissants souvenirs
Et répandit leur rayon grandiose sur la vie humaine.
(Savitri : Livre I, Canto III, pp 22-3)« Les sages qui connaissaient les secrets de Nature ont dû les enseigner par symboles concrets, pour forcer le chercheur à trouver, dans l’analogie, les rapports vitaux qui relient toutes les manifestations de l’Être ; c’est la méthode la plus directe pour découvrir la logique vitale qui régit notre Univers ».
Isha de Lubicz
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Communication et compréhension: Les symboles peuvent aider à communiquer des idées complexes de manière simple et compréhensible. Ils sont un langage. Ils peuvent servir de raccourcis pour transmettre des concepts, des idées ou des valeurs qui pourraient autrement nécessiter de longues explications, les notes de musique sont à la fois symboles et signes.
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Unification: Les symboles peuvent servir de points de ralliement, unissant les gens autour d’idées ou de causes communes. Par exemple, un drapeau est un symbole qui peut unir les gens d’un pays.
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Motivation: Les symboles peuvent inspirer et motiver. Par exemple, le “rêve américain” est un symbole puissant qui a motivé des générations de personnes à poursuivre le progrès et l’innovation.
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Guidance: Les symboles peuvent également servir de guides, aidant les gens à naviguer à travers les changements et les transitions. Par exemple, dans les transitions sociétales, des symboles tels que la “croissance verte” ou la “transition énergétique” peuvent aider à orienter les actions et les politiques vers une écologie profonde.
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Représentation de l’identité collective: Les symboles peuvent aider à définir et à exprimer l’identité collective d’une société. Ils peuvent aider à articuler ce qui est valorisé dans une société et comment elle se voit elle-même au fil du temps.
En somme, les symboles peuvent aider à faciliter la communication, à unir les personnes, à motiver l’action, à guider le comportement et à exprimer l’identité collective.
Le terme grec "symbolon" signifie à l'origine 𝐮𝐧 𝐨𝐛𝐣𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞́ 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐮𝐱 .
Chaque partie était détenue par une personne. Lorsque les deux parties du "symbolon" étaient réunies, cela servait de preuve d'authenticité ou d'accord mutuel.
𝑆𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑜𝑛, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑒𝑟 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒. 𝐋’𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞.
Par extension, le seul moyen de rassembler est-il donc de donner une dimension symbolique ?
𝑅𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑟 𝑐𝑟𝑒́𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑒́. Donner une dimension symbolique peut enrichir cette unité en lui conférant des significations plus profondes.
N’est-ce pas ce que nous faisons en société en donnant du sens à notre vie ?
Donner du sens c’est faire se rencontrer des diversités de valeurs. Et c’est aussi faire converger 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢.
𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐠𝐮𝐞́𝐫𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐫 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐥𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐞𝐫𝐠𝐞𝐫.
Le mot « humain » trouve sa racine dans le latin « humus » qui veut dire « terre », cette Terre où nous sommes nés, à laquelle nous appartenons et qui nous constitue. Cet Humus qui est aussi la racine du mot « humilité ».
Ci dessous, une illustration à la craie du mariage du Ciel et de l'Enfer, du poète William Blake :
Crédit photo : Andrew Marshall 2023, sur le tableau noir du malheur selon Jacques Prevert ...
Extrait : "Voir un monde dans un grain de sable, et un ciel dans une fleur sauvage, tenir l'infini dans la paume de la main et l'Eternité en une heure ..."
Le symbolisme du corps humain : comment interpréter l’anatomie humaine ? Quelle est la signification symbolique des organes et des différentes parties qui composent notre corps ?
A travers son célèbre dessin L’homme de Vitruve, Léonard de Vinci introduit le lien entre le corps humain, les sciences, les arts, la philosophie et la métaphysique. Les 12 Lois Spirituelles sont souvent liées aux traditions de sagesse ancienne, avec des racines dans diverses philosophies et enseignements religieux. On pense qu’elles proviennent de vérités universelles intemporelles qui ont été comprises et enseignées par des sages et des leaders spirituels de différentes cultures et époques. De nos jours, ces lois ont été ravivées et popularisées à travers divers mouvements new-age et penseurs. Elles offrent un cadre pour comprendre l’univers et notre place au sein de celui-ci, soulignant l’interconnexion, la croissance personnelle et le pouvoir de l’intention. Dans une ère où les gens recherchent de plus en plus un sens plus profond et une connexion, ces lois résonnent fortement, fournissant un guide pour naviguer dans les complexités de la vie avec une approche plus spirituelle et holistique.
L’étude symbolique du corps humain permet d’approcher le mystère de la vie, de "Dieu" et de la conscience. Il éclaire le rapport entre la matière et l’esprit.
L’homme debout de Léonard de Vinci est à la fois inscrit dans un carré (la matière) et dans un cercle (l’esprit) : il est connecté à la terre, mais son âme est en lien avec l’invisible.
L’homme est un microcosme (un petit monde) à l’image du macrocosme (le cosmos tout entier). De même, les organes qui le composent peuvent être vus comme des petits mondes connectés entre eux, formant un tout cohérent.
Le corps humain évoque des représentations ou des objets hautement symboliques, parmi lesquels :
- la croix : par exemple l’Ankh (croix de vie égyptienne),
- la colonne ou le pilier,
- l’arbre de vie,
- ou encore l’axe du monde : c’est l’image de l’homme universel, recentré, éveillé, debout et connecté à la « Source ».
Sur le plan spirituel et ésotérique, le corps humain est souvent vu comme un canal de lumière et de conscience : sa force, sa santé et sa beauté montrent le degré de réalisation de l’être.
Enfin, l’individu n’est pas statique : le symbolisme du corps humain s’exprime aussi à travers le dynamisme de ses actions et de ses positions. L’homme est un des rares mammifères à se tenir droit : c’est ce qui lui permet d’utiliser ses mains pour créer et construire. Là encore, le symbolisme est riche de sens.
Le symbolisme du corps humain : approche générale.
Tout d’abord, le corps humain est construit de manière symétrique : le mystérieux phénomène de la vie répartit harmonieusement la matière inerte selon un axe central, sorte de ligne invisible mais omniprésente.
La vie est cette force qui ordonne le chaos : la symétrie exprime le sens, la beauté et l’intelligence.
D’autre part, l’être humain est construit sur une opposition entre le bas et le haut : le bas (les jambes, les pieds) sont connectés à la terre, c’est-à-dire à la matière brute et informe. Le haut (la tête) s’élève au-dessus du monde physique : ce point haut (qu’il soit divin ou humain) crée et transforme le monde, lui donne du sens.
Enfin, le corps humain comporte un centre imaginaire. Pour Léonard de Vinci, le centre spirituel est le nombril : c’est le centre du cercle, alors que le centre matériel se trouve au niveau de parties génitales : c’est le centre du carré.
Le symbolisme des différentes parties et organes du corps humain.
Il est possible d’interpréter les différentes parties du corps humain de la manière suivante :
- les pieds : ils symbolisent les fondations de l’édifice corporel, le point de départ du chemin de compréhension,
- les jambes : elles sont le symbole de la marche, du mouvement, de l’action,
- la colonne vertébrale : elle symbolise l’axe vertical qui fait le lien entre le Ciel et la Terre. Elle montre un chemin d’élévation. C’est aussi l’axe autour duquel la kundalini (énergie spirituelle lovée au bas de la colonne vertébrale, selon le yoga) remonte,
- le nombril : c’est le symbole du lien à la Terre-Mère,
- le ventre : c’est le centre des pulsions et des désirs (le « ça » de Freud), ou encore le centre de la personnalité et de l’âme,
- le coeur : c’est le centre de l’énergie vitale qui rayonne dans tout le corps par le flux sanguin. C’est le réservoir d’Amour, principe cosmique essentiel. C’est le lien intuitif entre le matériel et l’immatériel, le centre de la vraie Connaissance. C’est l’organe le plus « authentique » du corps humain,
- les bras : ils symbolisent l’action et la force. Prolongement de la volonté de l’être humain, ils peuvent enlacer, aider, construire ou bien étouffer voire tuer. Le bras droit impulse, le bras gauche soutient l’action,
- les mains : elles représentent la créativité, la possession, la domination, mais aussi la transmission,
- la tête : elle évoque la sphère, symbole de perfection. C’est le centre de toutes les facultés humaines, et aussi le siège des cinq sens,
- le visage : c’est l’image de l’individualité, de la personnalité (le « moi« ),
- la bouche : elle symbolise la parole (aussi bien le mensonge que la vérité), la communication (le lien avec autrui), le souffle (la vie), ou encore le fait d’absorber, d’engloutir,
- les yeux : ils évoquent la perception, l’intuition, la vision juste, la clairvoyance, la conscience ou encore l’ouverture à la Lumière,
- le cerveau : c’est le point de jonction entre la conscience et le corps,
- les cheveux : ils sont un symbole de rayonnement,
- le crâne : il évoque la voûte céleste, le contact avec le territoire de Dieu. Il est le siège immortel de l’âme.
Bien sûr, le symbolisme du corps humain ouvre la voie à bien d’autres interprétations.
Le corps humain à travers l’arbre de vie kabbalistique.
Pour les kabbalistes, l’homme a été créé à l’image de Dieu. Dieu s’incarne donc dans l’homme universel, dont il est le Principe immanent.
L’arbre de vie kabbalistique est une représentation à la fois du cosmos, de la conscience et de l’être humain. Les 10 Sephiroth qui le composent éclairent de manière schématique le rapport (et la ressemblance) entre "Dieu" et l’homme.
Concrètement, les 10 Sephiroth peuvent être mises en parallèle avec les parties du corps humain :
- la Couronne (Kether) se situe au-dessus de la tête : c’est l’impulsion décisive qui vient de la source inconnue, ineffable,
- la Sagesse (Chockmah) et l’Intelligence (Binah) se situent de part et d’autre de la tête : elles renvoient d’une part à l’intuition (partie droite du cerveau) et d’autre part au raisonnement logique (partie gauche du cerveau),
- la Bonté (Chesed) et la Rigueur (Geburah) se placent au niveau des épaules ou des bras : elles se rencontrent au niveau du coeur (la Beauté : Tiphereth) pour montrer l’harmonie qui doit régner entre l’Amour pur et la morale,
- la Victoire (Netzach) et la Soumission (Hod) se placent au niveau des jambes et fusionnent en le Fondement (Yesod) qui est au niveau du sexe, montrant que les passions et la logique doivent s’équilibrer pour fonder une personnalité harmonieuse,
- enfin, le Royaume (Malkhut) se situe sous les pieds : c’est le monde du concret, de la matière, du corps.
Ainsi, chaque Sephira est à la fois un attribut de Dieu et de l’homme.
En alchimie.
L’alchimie spirituelle a elle-aussi développé un symbolisme du corps humain, par exemple à travers les dessins de Georg Gichtel (ci-contre).
L’alchimie associe le plus souvent :
- l’énergie solaire (le Soufre, le Feu) au coeur,
- l’énergie lunaire (le Mercure, l’Eau) à l’âme changeante et au système nerveux,
- l’élément Air au sang,
- l’élément Terre au squelette.
Une correspondance partielle peut en outre s’établir avec l’arbre de vie séphirotique entre :
- l’énergie solaire et la Sephira Tiphereth (coeur),
- l’énergie lunaire et la Sephira Yesod (âme).
Le symbolisme du corps humain en franc-maçonnerie.
En franc-maçonnerie, le corps humain est à l’image du temple idéal. En effet, l’approche symbolique du corps humain consiste à percevoir les valeurs universelles inscrites en nous, à savoir :
- la sagesse,
- la force,
- et la beauté.
Ces trois piliers ou valeurs fondent l’espace sacré en l’homme. Le franc-maçon est celui qui réussit à spiritualiser son corps, et à matérialiser son esprit, transformant son être en une colonne ouverte, lieu de circulation des énergies vers le bas et vers le haut. Le coeur est le "Saint des saints".
L’épaisseur de l’être
Le symbolisme du corps humain pose la question essentielle de l’épaisseur de l’être. La question consiste à savoir quel est notre degré d’autonomie et de liberté dans le monde.
L’être éveillé est celui qui comprend qu’il n’a pas d’existence propre : son autonomie est un leurre, sa liberté est illusoire, sa mort est imminente. Pris dans les forces infinies du Tout, son épaisseur est nulle.
Pourtant, chaque individu fait partie du monde. Chaque être est la conjonction de toutes les forces de l’univers, le carrefour des énergies cosmiques, le centre de Tout.
Le Quaternaire est l’époque la plus récente de l’histoire de la terre puisqu’il occupa environ les dernières 2,6 millions d’années.
Il est caractérisé par l’apparition des humains ainsi que des cycles de période glaciaire/interglaciaire répétées, qui ont fortement influencé le relief que nous connaissons.
Le quaternaire s’acheva parait-il par un cataclysme avéré qui déclencha une mini ère glaciaire connue sous le nom de Trias Récent qui plongea l’humanité dans des affres l’obligeant à se surpasser pour survivre.
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Levant les yeux vers le ciel l’homme découvrit la transcendance et se vit intégré dans l’univers. Aujourd’hui au XXI siècle, l’humanité retrouvera-t-elle le sens de la transcendance, au risque de passer à côté, aveugle et de courir à sa perte ?
Tel est en substance le sens des paroles d’André Malraux en son temps et de Hazel Henderson grâce aux plans de transitions publiés en 2014 et en 2019.
L’histoire montre que ces prises de conscience sont probablement nées, entre autres, d’une rencontre à New York avec le paléontologue Pierre Teilhard de Chardin (initiateur de la noosphère par laquelle nous créons cette prose), quelques semaines avant que celui-ci ne disparaisse.
Cette quête reste toujours aussi vive, peut-être même est-elle de plus en plus tendue autour de l’identification de la nature humaine, depuis la fécondation, mais aussi et surtout depuis l’évidence que nos cellules sexuelles et notre développement dès l’embryogenèse n’existeraient pas sans l’évolution biologique, elle-même inséparable de l’évolution cosmologique.
La vie est un phénomène cosmique au même titre que l’apparition de la conscience réfléchie. Ce sont des phénomènes qui ont une dimension planétaire, voire plus, puisque notre pensée commence à gagner le système solaire en laissant des traces déjà fossiles sur la Lune et sur Mars.
Les écosystèmes n’aiment pas les systèmes simplifiés. Ils ont une tendance à la complexité et à la diversification, en constituant des équilibres et des partages de ressources. Cela va à l’encontre des modes de production industriels actuels, qui font la chasse à la diversité. Les experts imaginent des systèmes dont l’efficacité ne sera pas mesurée sur la performance seule, mais la capacité à tendre vers davantage de complexité, de tolérance, de diversité et de sobriété. Ce n’est pas forcément l’optimisation d’un produit de sortie qui compte mais l’équilibre du système. Nous pouvons imaginer par exemple à des systèmes logistiques associant des solutions complémentaires afin de s’adapter au terrain.
Le biomimétisme pourrait se développer en élargissant ses modèles. Les objets biologiques les plus étudiés avec un angle biomimétique sont le gecko, le requin, le lotus, l’aigle, le martin pêcheur, le fugu japonais, la soie d’araignée, la nageoire de la baleine à bosse… « Les experts estiment que la terre hébergerait plus de 20 millions d’espèces. Or, seulement 2 millions sont identifiées et très peu ont été étudiées aux interfaces interdisciplinaires… », selon Kalina Raskin.
Certains scientifiques considèrent également que l’émergence de la vie et l’apparition de la conscience sont des phénomènes inhérents à la genèse universelle, c’est-à-dire des « propriétés » émergeantes, rendues possibles en fonction de conditions initiales très précises.
A ce titre nous véhiculons depuis l’aube de nos origines le schéma de la Tradition première entendue à la fois comme humaine et non humaine et échappant à toute investigation historique, la matrice initiale de nos rêves et pensées.
L'œuvre de Platon pose la question universelle de la signification et de la justification de la philosophie et de sa place dans la vie humaine : comment justifier la supériorité et la béatitude de la connaissance et de la « vie contemplative », le βίος θεωρητικός / bios théorétikos, sur la vie pratique ?
Comment démontrer que seule la connaissance de la plus haute vérité peut constituer le fondement d'une vie digne de ce nom ? « Le concept qui désigne l'unité de la conduite de la vie et de la connaissance théorique qui peut seule justifier cet idéal scientifique enthousiaste est celui de phronesis », écrit Werner Jaeger : en effet Platon fait dériver la phronésis, en tant que pénétration éthique, de la contemplation de normes éternelles, et en dernier ressort, du bien. Cela transforma la phronésis en connaissance scientifique d’objets indépendants ; Platon conserve cependant à juste titre le terme de phronésis dans la mesure où c’est par référence à ces normes pures que l’homme devait ordonner sa vie. Ainsi, la phronésis chez Platon peut-elle être définie « comme la connaissance créatrice du bien pur par l'intuition interne de l'âme, et en même temps comme la dérivation de l'activité valable et de la vraie connaissance à partir d'une seule et même puissance fondamentale de l'esprit». Progressivement, cette phronesis s’est chargée d'un contenu de plus en plus large : « À la fois l’Idée en tant que réalité objective, et la contemplation de l’Idée en tant que processus cognitif, la tendance théorique à la connaissance du bien et la réalisation pratique de l’intention et de l’action au moyen de cette vision, en bref, la vie philosophique tout entière".
Ainsi, la phronésis platonicienne est-elle tout à la fois moment intellectuel du savoir, intuition intellectuelle du bien et du beau en soi, et finalement, pure raison théorique, à l'opposé de ce qu'elle est dans la sphère pratique de Socrate, pour qui elle avait signifié la puissance éthique de la raison.
Dès lors, Platon divisa son système en trois philosophies, la dialectique, l’éthique et la physique, et il y eut plusieurs phronesis. Souvent, ce mot ne signifie que « science particulière ». On constate cette évolution du concept dans les divers dialogues de Platon.
Elle est présente dans le dialogue du Phédon. La phronesis, « réflexion » en français, est l’acte propre de l’âme : la pensée, et l'exercice qui la constitue et la conditionne à atteindre ( la connaissance ) et la sagesse, la σωφροσύνη. Dans d'autres dialogues, Platon écrit que Socrate affirmait qu'avoir la phronesis signifiait être vertueux. En pensant avec la phronesis, la personne a de la vertu. Par conséquent, toute vertu est une forme de phronesis. Être bon, c'est être une personne intelligente ou raisonnable avec des pensées intelligentes ou raisonnables. La phronesis permet à une personne d'avoir une force morale ou éthique. Socrate explique que la phronesis, qualité synonyme de compréhension morale, est l'attribut le plus important à apprendre, même s'il ne peut pas être enseigné ; la phronesis s'acquiert en développant notre compréhension de nous-même. Elle est le retour à soi, selon le besoin d'intériorité prôné par Socrate, condition nécessaire à la réminiscence.
René Guénon affirmait de son côté que la Tradition est aussi ancienne que le Monde. Comment faire la part des choses dès lors qu’il s’agit de départager différents domaines allant de la science aux faits religieux.
Quoi qu’il en soit on voit qu’au miracle de la vie répond celui de la conscience et avec elle celui d’une mémoire immémorielle. Là est le mystère et c’est le mystère de nos origines.
Les symboles du christianisme n'ont jamais été ceux de la croix mais le poisson et l'agneau du bon pasteur en fait ni plus ni moins qu'Hermès, le messager.
Quelques exemples de symboles qui sont utilisés dans différents domaines et cultures :
- Le poisson : il symbolise souvent la vie, la fertilité, l’inconscient ou le moi supérieur, la chance, le changement, la santé et les sentiments. Les poissons sont également couramment associés à l’élément eau, qui signifie stabilité, équilibre et tranquillité.
- L’agneau : il symbolise souvent l’innocence, la pureté et la douceur. Dans la tradition chrétienne, l’agneau est utilisé pour représenter Jésus-Christ, qui est décrit comme l’Agneau de Dieu. Cette représentation est basée sur le sacrifice de l’agneau pascal dans l’Ancien Testament, qui préfigurait le sacrifice de Jésus sur la croix pour le salut de l’humanité.
- Hermès : il symbolise souvent la communication, le commerce, le voyage, la mobilité, la créativité, l’intelligence, la ruse et la médiation. Hermès est le dieu grec du messager, du commerce, des voleurs, des voyageurs, des orateurs, des écrivains, des inventeurs et des guides des âmes. Il est représenté avec des ailes aux pieds et au chapeau, un caducée (bâton entouré de deux serpents) et des sandales ailées.
- Le cercle : il symbolise la perfection, l’unité, l’éternité, le cycle, le soleil, etc. Il est présent dans de nombreuses religions et philosophies, comme le bouddhisme, le taoïsme, le christianisme, etc.
- La croix : elle symbolise la vie, la mort, la résurrection, le sacrifice, le salut, etc. Elle est le symbole du christianisme, mais aussi d’autres traditions, comme l’Égypte ancienne, le chamanisme, etc.
- Le triangle : il symbolise la stabilité, la force, l’harmonie, la trinité, etc. Il est utilisé dans la géométrie, l’algèbre, la musique, l’art, etc. Il peut aussi représenter les éléments (feu, eau, terre, air), les directions (nord, sud, est, ouest), etc.
- Le cœur : il symbolise l’amour, la passion, l’émotion, la générosité, etc. Il est le symbole universel de l’affection, de la romance, de la compassion, etc. Il est souvent associé à la couleur rouge, au sang, à la vie, etc.
- L’étoile : elle symbolise la lumière, la guidance, l’espoir, le rêve, la spiritualité, etc. Elle est le symbole de nombreuses religions et cultures, comme le judaïsme, l’islam, l’hindouisme, etc. Elle peut aussi représenter les astres, la nuit, la magie, etc.
- La rose : elle symbolise l’amour, la beauté, la passion, etc. Elle est souvent associée à la romance et à la séduction. Les roses rouges sont souvent utilisées pour exprimer l’amour romantique, tandis que les roses blanches sont souvent utilisées pour exprimer l’amour platonique ou la pureté.
- Le papillon : il symbolise la transformation, la liberté, la légèreté, etc. Il est souvent associé à la beauté et à la grâce. Les papillons sont souvent utilisés pour exprimer l’espoir et la joie.
- L’oiseau : il symbolise la liberté, l’envol, la légèreté, etc. Il est souvent associé à la spiritualité et à la transcendance. Les oiseaux sont souvent utilisés pour exprimer la liberté et l’indépendance.
- Le cerf : il symbolise la douceur, la gentillesse, le renouveau et la conscience spirituelle, l'agilité, la vitesse et l'insaisissable, la virilité, la crainte, la dévotion, la longévité, la luxure, la renaissance, la sagesse, la dignité, la force et la noblesse, le changement, la transformation et la vitalité, l'abondance, la fécondité et le soleil. Mi-bête, mi-forêt , d’après Ronsard, le cerf fascine et impose le respect aujourd’hui encore à nos contemporains : « Voici donc l’animal porteur d’une forêt de symboles, tous apparentés au domaine obscur de la force vitale. Et d’abord ses bois, par lesquels la nature fait signe : ces deux perches hérissées d’andouillers, façonnées de perlures, rainures, empaumures aux épois aigus, cette ramure dont le nom, la forme et la couleur semblent sortir des arbres et que chaque année élague comme un bois sec, chaque année les refait pour donner la preuve visible que tout renaît, que tout reprend vie ; par la chute et la repousse de ces os branchus qui croissent avec une rapidité végétale, la nature affirme que sa force intense n’est qu’une perpétuelle résurrection, que tout doit mourir en elle et que pourtant rien ne peut cesser. »
- Le soleil : il symbolise la lumière, la chaleur, la vie, etc. Il est souvent associé à la joie et à l’optimisme. Le soleil est souvent utilisé pour exprimer la chaleur humaine et la bienveillance.
Le Gong de la Paix est un monument situé dans le parc Shanti Buana, au centre du village culturel de Kertalangu, à Bali, en Indonésie. Il a été créé pour la première fois par le président du Comité mondial pour la paix, M. Djuyoto Suntani . Le gong est placé dans un cercle, avec une carte de trois couleurs, de la surface de la terre au centre, symbolisant la paix sur terre . Le deuxième cercle comporte les symboles des dix principales religions du monde, le troisième cercle comporte les drapeaux de toute les nations . Le monument est également connu sous le nom de Monument du Gong de la Paix Mondiale.
Nous pouvons faire une remarque se rattachant directement à l’« art » divin, en ce qui concerne la signification symbolique du « voile de Mâyâ » : celui-ci est avant tout le « tissu » dont est faite la manifestation universelle; nous retrouvons donc là le symbolisme traditionnel du tissage, et, bien qu’on semble généralement ne pas s’en rendre compte, cette signification est indiquée très clairement dans certaines représentations, où, sur ce voile sont figurés des êtres divers appartenant au monde manifesté.
Ce n’est donc que secondairement que ce voile apparaît en même temps comme cachant ou enveloppant en quelque sorte le Principe, et cela parce que le déploiement de la manifestation dissimule en effet celui-ci à nos regards ; ce point de vue, qui est celui des êtres manifestés, est d’ailleurs encore inverse du point de vue principiel, car il fait apparaître la manifestation comme « extérieure » par rapport au Principe, tandis qu’elle ne peut en réalité lui être qu’« intérieure », puisque rien ne saurait exister d’une façon quelconque en dehors du Principe qui, par là même qu’il est infini, contient nécessairement toutes choses en soi.
Ceci nous ramène à la question de l’illusion : proprement illusoire, c’est le point de vue qui fait considérer la manifestation comme extérieure au Principe ; c’est en ce sens que l’illusion est aussi « ignorance », c’est-à-dire précisément le contraire ou l’inverse de la « Sagesse » ; c’est là, pourrait-on dire, l’autre face de Mâyâ, mais à la condition d’ajouter que cette face n’existe que comme conséquence de la façon erronée dont nous envisageons ses productions.
Savez-vous pourquoi dans la création de Michel-Ange représentant Adam au plafond de la Chapelle Sixtine les doigts de « Dieu » et de Adam ne se touchent pas ?
C'est l'une des peintures les plus célèbres au monde, mais dans ce tableau il y a un détail, caché en pleine lumière, qui capture un des secrets de l'univers.
La scène représente Dieu et Adam se regardant dans les yeux. « Dieu » tend la main à Adam et Adam tend la main à son créateur. Si nous regardons attentivement, nous remarquerons qu'il y a un écart qui les divise, un peu moins d'un pouce.
Mais pourquoi ne pas les laisser se toucher ?
Parce que si l'homme veut toucher « Dieu », il doit étirer son doigt, mais s'il ne tend pas son doigt, il peut vivre toute sa vie sans chercher à comprendre. Et si nous regardons ce tableau plus attentivement maintenant, nous remarquerons un autre détail fondamental : le nuage entourant Dieu ressemble en fait à la forme d'un cerveau humain.
Le cerveau est le symbole de la pensée.
Pourquoi Michel-Ange lui a-t-il donné cette forme ? Qu'est-ce qu'il veut dire ?
Cette pensée humaine, la recherche de l'infini, de « Dieu », doit partir de Soi.
Ce sont deux Italiens, un astrophysicien et un neurochirurgien, Franco Vazza et Alberto Feletti qui sont arrivés aux découvertes les plus extraordinaires : la structure du cerveau humain et la structure de l'univers sont faites de la même façon.
Les réseaux filamentaires de neurones qui composent le cerveau humain fonctionnent de la même manière que les galaxies qui composent l'univers. Les deux systèmes ressemblent à une toile d'araignée faite de fils denses qui s'entrelacent.
Il a fallu cinq cents ans pour comprendre pleinement cette chose que Michel-Ange a cachée en pleine lumière : Dieu est déjà en vous.
La découverte des espaces sans fin et suprémacistes silencieux nous permettant d’appréhender que l'infini ait toujours été là, comme un voile qui attend juste d'être relevé.
Le pouvoir divin ne vient pas d'en haut, d'une puissance supérieure, mais de notre propre esprit. Personne n’a de pouvoir face à la mort, seul l’âme a une chance d’être délivrée si tant est qu’elle ait un pluralité d’existences.
Les symboles peuvent être utilisés pour aider à exprimer des émotions et des sentiments qui ne peuvent pas être facilement exprimés avec des mots.
Les smileys sont un exemple courant de symboles utilisés pour exprimer des émotions dans les conversations en ligne.
Les symboles peuvent également être utilisés pour exprimer des émotions dans l’Art, l’Architecture, la musique, la littérature, etc. D’où l’importance d’éduquer les jeunes pousses à l’Art numérique et digital pour compléter et entretenir leurs savoirs innés. L'Art taupière demeure toutefois bien nécessaire pour entretenir nos jardins et les racines fondamentales des fruits et légumes qui nous nourrissent pour dépasser l'écologisme superficiel insuffisant (scientifique, militant, politique et pratique) pour sortir des ornières du matérialisme et faire évoluer les croyances pour laisser place à une écologie profonde, aux racines de l'être.
La partition de musique est le moyen de transcrire sur un support les éléments d’une œuvre musicale (sons et rythmes) de façon à la conserver, la transmettre et la jouer.
Les premières traces de la partition de musique remontent au XVIème siècle avant JC sous la forme d’une tablette babylonienne. Il s’avère qu’elle soit née de l’écriture elle-même empruntant ainsi les lettres de l’alphabet et les accents grammaticaux.Les syllabes de la solmisation solfégique ou étude du chant par la méthode des hexacordes et des nuances sont apparues au XIème siècle grâce au moine bénédictin italien Gui d’Arezzo. Au début, la gamme créée par Gui d’Arezzo comportait uniquement 6 notes : ut, ré, mi, fa sol et la. L’ère baroque est venue bouleverser toutes les règles de composition en transformant le système modal en un système tonal nécessitant la création d’une note entre le la et l’ut, le si. Les syllabes ressemblent aux débuts des vers de plus de huit syllabes des trois premiers vers d’une hymne à saint Jean-Baptiste composées par Paul Diacre au XIème siècle. L’hexacorde est une forme d’écriture moins austère et encore utilisée dans l’écriture de la partition de musique de film.Les notes de musique permettent de représenter un fragment de chanson dans une partition de musique par le biais d’une convention d’écriture de la hauteur (la mélodie et l’harmonie), de la durée d’un son et de son intensité (le rythme, la nuance, l’expression).Dans la musique populaire pratiquée dans les pays européens et américains (du nord au sud), la hauteur est désignée par le nom d’une note sur une gamme musicale. La hauteur relative d’une note dans la gamme s’appelle degré, c’est-à-dire, qu’elle désigne la place d’une note dans une échelle musicale.La partition de musique permet d’opérer une transmission de la pensée de son auteur. C’est en quelque sorte la forme d’abstraction par excellence.
Une intelligence artificielle éthique n'est possible que lorsque les chercheurs en IA sont des philosophes et que les philosophes sont des chercheurs en IA porteurs de mémoires, de capacités de transmissions et de sens de l’harmonie.
Lorsque les ingénieurs et les chercheurs trouvent un sens réel à travailler main dans la main pour la création de valeurs, la Renaissance d’un éveil à la confrérie a de beaux jours devant elle. Pour faire germer chaque graines de la connaissance en désacralisant la science et la technique, et pour découvrir les limites de l'environnementalisme.
Combien de disciplines s’octroient des confrères sans en être encore conscientes de la portée ?
Devant des écrans noirs errent les consciences confinées et hypnotisées.
Que naîtra à présent de cet écran noir à animer que nous pouvons assimiler au Noun des égyptiens ? Le concept d’océan primordial chaotique des origines, de la nouvelle civilisation digitale ? Celle qui utilise ses doigts !
Mudrā est un terme sanskrit signifiant « sceau, signe, geste, rituel », qui désigne une position codifiée et symbolique des mains et des doigts d'une personne ou de la représentation artistique d'un personnage ou d'une divinité.
L'origine des mudrās est très ancienne et se rattache à la culture védique bien connue de Steve Jobs. Nous ne le savons que trop peu et le découvrons peu à peu. Nous aura-t-il fallu une disruption créatrice, dans sa définition initiale, une ouverture brusque d’un circuit électrique pour faire basculer nos modes de vies vers une identité et un art de vivre numérique planétaire ?
Toutes les portes se sont ouvertes grâce au numérique. L'adjectif « numérique » vient du latin « numerus » (« nombre », « multitude ») et signifie « représentation par nombres ». Le terme anglais « digital » vient du latin « digitus » qui signifie « doigt » ; en anglais « digit » désigne un chiffre (0 à 9). Appliqué à un ordinateur, il est attesté en anglais depuis 1945.
L'industrialisation des processeurs et de l'ordinateur entre 1980 et 2000 a transformé profondément certaines technologies et services. On a pu parler de « révolution numérique », au sens où le calcul numérique s'oppose au traitement analogique de l'information. On a ainsi la télévision numérique, la radio numérique, la téléphonie numérique, le cinéma numérique, la photographie numérique, le son numérique, etc.
Le mot « numérique » est « en train de devenir un mot passe-partout qui sert à définir un ensemble de pratiques qui caractérisent notre quotidien et dont nous avons peut-être encore du mal à saisir la spécificité ». Gérard Berry, constatant que le mot « numérique » a supplanté le mot « informatique » dans le discours politique et dans les médias, estime que pourtant « on ne peut comprendre le monde numérique dans sa totalité sans comprendre suffisamment ce qu’est son cœur informatique ».
L'utilisation de techniques numériques a déterminé des changements au-delà de l'aspect technique annoncé depuis les années 1970. Depuis la fin des années 1990, les humanités numériques ont étudié les transformations culturelles qu'a engendré le développement du World Wide Web. Milad Doueihi parle, dans ce sens, de « culture numérique », pour mettre l'accent sur la transformation de la vision du monde que produit la diffusion des technologies numériques.
Il n'apparaît pas cependant que cette transformation ait un rapport avec la nature numérique des informations que traitent les divers appareils. Les utilisateurs s'en soucient peu en général.
La baisse du coût de la production et de la diffusion des produits culturels, catastrophique pour les industries qui en vivaient, ainsi que l'incorporation à des produits manufacturés des compétences techniques qui étaient associées à ces activités, constituent les racines du changement.
La culture numérique se caractérise ainsi par la production de produits culturels par des personnes aux compétences et aux occupations les plus variées, qui viennent remplacer ceux, autrefois nécessairement conçus et produits par des spécialistes. Dans le même temps, la circulation massive d'informations lisibles par des machines stimule le contrôle de ces échanges, et indirectement des personnes qui les utilisent, par les grandes organisations étatiques et privées, capables d'extraire de ces immenses flux de données des indices pertinents de leur comportement.
Plaçant le numérique dans la continuité historique des avancées techniques, Stéphane Vial propose de parler du « système technique numérique » dont il identifie trois « versants » : l’électronique (versant physique), l’informatique (versant logique des algorithmes) et les réseaux (versant réticulaire des connexions).
Steve Jobs, lors de la présentation du premier Iphone, demandait à ses disciples : “Vous voulez le monde à portée de main ?” Au lieu de se demander “Pourquoi ?”, les disciples ont imaginé avoir le monde dans leurs mains et souffrent du manque de discipline.
Depuis, le monde à portée de main ne suffit plus, qu’allons-nous en faire de notre monde, le vrai, le réel, numérique inclus à présent ?
Les promoteurs des technologies de l'information et de la communication soutiennent que les flux d'informations, qu'ils disent « dématérialisées », réduisent l'impact des activités humaines sur l'environnement, en diminuant les ponctions sur les ressources naturelles par une meilleure organisation de la production et de la consommation.
Les critiques de l'usage des techniques numériques estiment que la réduction est illusoire, et que cette perception se fonde sur la discrétion des consommations numériques, opposée à la visibilité des moyens de transmission matériels, comme dans le cas d'un courriel remplaçant un courrier. La plus grande disponibilité de la ressource entraîne par un effet rebond l'augmentation de la consommation, réduisant ou annulant le gain.
L'impact environnemental des activités humaines ne semble pas fortement lié à une technologie particulière. La consommation d'électricité des appareils numériques, diffuse chez les utilisateurs et dans les réseaux de télécommunications, concentrée dans les centres de données, atteint 2 % de la consommation énergétique totale. Si les technologies numériques sont auxiliaires dans la production de l'électricité par des ressources renouvelables, il n'y a pas de signe que cet aspect positif soit aujourd'hui dominant.
La fabrication des appareils consomme des ressources et de l'énergie. Leur obsolescence rapide crée une quantité de déchets qu'il faut prendre en compte dans le bilan environnemental des technologies.
- Les algorithmes sont des systèmes biomimétiques, puisqu’ils sont étroitement liés au fonctionnement des neurones.
- Le biomimétisme participe au développement de nombreux algorithmes comme les algorithmes « génétiques » ou les réseaux de neurones convolutifs ou récurrents.
- Toujours inspirés par l’humain, les chercheurs ont cherché à développer la rapidité des algorithmes en ajoutant une « couche d’attention » aux réseaux de neurones.
- L’enjeu futur est de réduire le bilan énergétique de ces innovations.
L'économie numérique représente plus de 4 % de la consommation d'énergie primaire au niveau mondial, et cette consommation augmente de 9 % chaque année. La fabrication des terminaux et des infrastructures de réseaux en est la cause principale. D'après Sébastien Broca, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, les industriels n'ont pas intérêt « à ce que leurs utilisateurs adoptent des comportements écologiques.
La biomimétique n’est étrangère ni aux progrès rapides, ni aux performances époustouflantes des algorithmes contemporains. Mais la communauté informatique peine encore à intégrer la vraie puissance du vivant : sa sobriété.
Leur prospérité future nécessite que chacun s’habitue à allumer la lumière en parlant à une enceinte connectée, plutôt qu’en appuyant sur un bête interrupteur.
Or le coût écologique de ces deux opérations est loin d’être équivalent.
La première nécessite un appareil électronique sophistiqué muni d’un assistant vocal dont le développement a consommé énormément de matières premières, d’énergie et de travail. Nous sommes aujourd’hui, en majorité, embarqués dans l’arche numérique, nous permettant d’apprendre et d’ingérer des mannes infinies de données et de les transformer en de multiples créations réelles et virtuelles. Notre capacité d’adaptation face aux défis énergétiques et à ces modes de vies digitales transforment nos systèmes productifs et nous mettent à l’épreuve de disciplines encore méconnues.
A nous de nous poser les bonnes questions, d'observer et d'écouter !
La garde du troupeau ne demande en réalité guère de soin au berger. Le berger est un pasteur, non un agriculteur. Son travail est extensif et la mosaïque de cultures à harmoniser est infinie.
La sobriété, du latin "sobrietas" désigne la tempérance dans l’usage du vin. Elle est une condition de bonne santé, et de modération dans le boire et le manger. Elle est un caractère des animaux peu exigeants pour leur nourriture : le chameau remplace, au Maroc, le chemin de fer et les voitures. Il est inutile de rappeler la sobriété de cet animal ; il se nourrit des herbes qu'il parvient à happer le long de la route ; à l'étape, on lui donne de la paille ou du fourrage vert et une ration d'orge tous les trois jours.
Il est de notre devoir à travers le temps de transmuter en raffinant les DATAs (données), de les interpréter et les protéger de manière juste et socialement responsable pour en simplifier l’utilisation au service de nos Humanités (Lire, éditer, commenter, traduire, s’appellent Humanités, en français, depuis le 13ème siècle).
L’interprétation des symboles a toujours été sujet à débats, il existe pourtant de nombreux symboles incarnés ne laissant place à aucune ambiguïté selon la culture dans laquelle nous sommes élevés.
L’Esprit n’a pas d’arme, il aspire simplement à l’ouverture à l’Autre. La valeur de la Présence se compte en émotions perceptibles par le champ qu’elles rayonnent, tel le ronronnement d’un chat.
Pour que les bipèdes deutérostomiens que nous sommes (historiquement caractérisés par la formation secondaire de la bouche par rapport à l'anus) aient l’humilité, la douceur et la tendresse de partager et transmettre leurs joies et leurs connaissances au plus grand nombre, plutôt que des colères, égos, titres ronflants et vulgarités numériques, tout en demeurant sobres, tant numériquement que consciencieusement vis à vis de la terre mère qui les nourrit, et des générations futures.
Nous doutons de voir apparaître une IA dotée de conscience de notre unité puisque les êtres binaires que nous sommes et qui la fabriquent en sont eux même difficilement conscients à leur propre niveau. N’oublions pas d’utiliser nos mains pour créer aussi et surtout le Beau, le vrai, le bon et prendre soin des personnes que nous aimons et que nous préservons.
Le numérique au service de la protection du Vivant, programmé pour prendre conscience de l’énergie vitale, a une chance de donner à nos Humanité le choix de s’émerveiller en conservant la notion des priorités au service de la Vie et du Vivant grâce à la transmission.
Shinzou, ha-to, kokoro… En langue japonaise, ces trois mots désignent le cœur, que cela soit l’organe physique ou le sentiment d’amour. Néanmoins, le dernier terme comporte également la notion d’esprit. Son idéogramme se retrouve dans la construction de mots japonais comme « psychologie » ou « anxiété ». « Kokoro a trois significations de base : le cœur et ses fonctions ; l’esprit et ses fonctions ; et le centre, ou essence ».
Symboles, idéogrammes, intraduisibles et méconnus ...
Pour les Japonais, dans la définition de kokoro, le cœur et l’esprit se révèlent être intrinsèquement liés. Historiquement, il est un dérivé des termes kogori, kogoru, koru qui signifient un endroit où quelque chose ne bouge pas ou bien le fait de stagner en lui-même. Ce « quelque chose » incarne donc l’âme, les sentiments, la pensée.
Dans les langues occidentales, sa traduction se limite à un mot, « l’esprit ».
La salamandre est un symbole riche et diversifié qui a plusieurs significations dans différentes cultures. Voici quelques-unes des significations les plus courantes associées à la salamandre :
- Intuition et transformation : La salamandre symbolise l’intuition et la transformation, qui sont étroitement liées à l’eau.
- Vision et énergie : La salamandre est également associée à la vision, à l’énergie, à la croissance, à l’équilibre, à l’émotion, au renouvellement, à la transition, à la conscience, à la spiritualité, à l’adaptabilité, etc.
- Renouvellement et régénération : Les salamandres sont capables de faire repousser leur queue quand elles la perdent. Symboliquement, cela les lie à des éléments comme le renouvellement, la régénération, la renaissance et la croissance.
- Adaptabilité : Les salamandres sont des animaux au sang froid, une caractéristique qu’elles ont développée afin de s’adapter à l’environnement dans lequel elles vivent.
- Transition et défis : La salamandre symbolise la transition et la capacité à faire face aux défis et à s’épanouir dans l’adversité.
Ces significations peuvent varier en fonction du contexte culturel et personnel. En général, la salamandre est un symbole de résilience, de transformation et d’adaptabilité. Nous la retrouvons dans les contes et légendes du Berry au travers de Mélusine, ainsi que sur de nombreuses architectures chères à François 1er qui avait, outre préféré utiliser une fourchette pour éviter de tâcher sa fraise et, selon quelques indices, des connaissances étendues en mythologies nordiques.
L’Edda poétique est un ensemble de poèmes en vieux norrois rassemblés dans un manuscrit islandais du XIIIe siècle, le Codex Regius. C’est aujourd’hui la plus importante source de connaissances sur la mythologie scandinave.
L’Edda poétique est un recueil anonyme d’une trentaine de chants et de poèmes qui ont été composés entre le VIIIe siècle et le XIIIe siècle. Les poèmes les plus anciens furent vraisemblablement composés par les scaldes, qui se les transmirent par tradition orale. Aucun poème n’est attribué à un auteur particulier même si cela n’empêche pas les universitaires de spéculer parfois sur les auteurs de certains poèmes.
L’Edda poétique est un pan capital de notre patrimoine indo-européen. À plus d’un millénaire de distance, ils nous permettent de découvrir la richesse de l’âme germanique ancienne. Loin d’être des Barbares, ceux qui passèrent à la postérité sous le nom de Vikings formaient une communauté d’humains qui idéalisèrent leur condition sous forme de mythes et de légendes poétiques.
Les symboles ont souvent été détournés et oubliés dans l’histoire, avec des conséquences positives et négatives pour l’humanité.
Voici quelques exemples de symboles qui ont été détournés :
- La svastika : avant d’être le symbole du parti nazi, la svastika était un symbole de chance, de santé et de prospérité dans de nombreuses cultures, notamment en Asie. Cependant, en raison de son association avec le nazisme, la svastika est maintenant largement considérée comme un symbole de haine et de discrimination.
- La croix gammée : avant d’être associée au nazisme, la croix gammée était un symbole de bonne fortune et de protection dans de nombreuses cultures, notamment en Inde. Cependant, en raison de son association avec le nazisme, la croix gammée est maintenant largement considérée comme un symbole de haine et de discrimination.
- Le drapeau confédéré : le drapeau confédéré était le symbole de l’armée confédérée pendant la guerre civile américaine. Cependant, en raison de son association avec l’esclavage et le racisme, le drapeau confédéré est maintenant largement considéré comme un symbole de haine et de discrimination.
- La croix celtique : la croix celtique était à l’origine un symbole de la culture celtique. Cependant, en raison de son association avec les mouvements néo-nazis et racistes, la croix celtique est maintenant largement considérée comme un symbole de haine et de discrimination.
- Le masque de Guy Fawkes : le masque de Guy Fawkes était à l’origine un symbole de la résistance contre l’autorité. Cependant, en raison de son association avec les mouvements anarchistes et les hackers, le masque de Guy Fawkes est maintenant largement considéré comme un symbole de la subversion et de la désobéissance civile.
L’œuf comme symbole de changement et de transition sociétale : l’œuf représente le passage d’un état à un autre, la transformation, la métamorphose. Il évoque le potentiel de vie qui sommeille dans la matière et qui peut éclore à tout moment. Il est un symbole de changement, de renouveau, de renaissance.
- L’œuf comme symbole de créativité : l’œuf contient en lui la diversité des êtres qui vont en sortir. Il est donc un symbole de créativité, d’innovation, d’imagination. Il invite à explorer les possibilités infinies du vivant, à sortir des cadres établis, à inventer de nouvelles formes d’existence.
- L’œuf comme symbole de résilience : l’œuf a une coquille fragile mais résistante, qui protège la vie qu’il renferme. Il est donc un symbole de résilience, de capacité à surmonter les épreuves, à se régénérer, à se reconstruire. Il inspire la confiance en soi, la persévérance, l’adaptation.
- L’œuf comme symbole de solidarité : l’œuf est souvent offert, partagé, échangé, décoré, lors de fêtes ou de rituels. Il est donc un symbole de solidarité, de générosité, de convivialité. Il favorise le lien social, la communication, la coopération. Il exprime la gratitude, la reconnaissance, l’amitié.
- L’œuf du monde : une représentation symbolique du cosmos en tant que germe, centre ou totalité. Il contient en lui le ciel et la terre, ainsi que le germe de la multiplicité des êtres qui seront engendrés lors de sa séparation. Il évoque le ventre maternel, la cellule, le fruit, la vie qui ne demande qu’à éclore et à s’épanouir.
- La naissance, la fertilité, le début : l’œuf est le symbole du premier stade de la vie, le départ du monde. Il représente la fécondité, la maternité, la vie, la renaissance et la protection. Il appelle le sacré et est souvent associé à la résurrection et à l’éveil de la nature.
- L’unité, l’infini, la dualité : l’œuf a une forme ovale et représente non seulement des débuts mais l’infini, un cercle de vie et de mort. Il a souvent à la fois un jaune et un blanc d’œuf, ou un albumen, ce qui représente la dualité et la balance. Il est le signe de l’unité cosmique, le reflet du Principe dans son intention créatrice, non encore réalisé.
- La force, la fragilité, la transformation : l’œuf a une coquille extérieure délicate mais l’immense force de créer une vie. Il évoque la balance de la lumière et de l'ombre, de la vie et de la mort, de la faiblesse et de la force.
- Selon les Veda, l’univers est né de l’éclosion de l’œuf d’or appelé hiran yagarbha. Comme pour nous sur terre, sūrya, le soleil, représente la Source, de même hiranyagarbha est la Source de l’univers, le Soi infini. C’est ce que est célébré en pratiquant sūryanamaskāra la salutation au soleil quand est chanté le mantra Oṁ hrāṁ hiraṇyagarbhāya namaḥ. Que chaque matin soit pour chacun/e une nouvelle éclosion, une nouvelle naissance. Cassons la coquille de l’œuf dans lequel nous sommes enfermés pour découvrir le monde avec des yeux neufs.
Un exemple concret du mariage réussi entre la science et la philosophie est la mécanique quantique. La mécanique quantique est une branche de la physique qui traite des phénomènes à l’échelle des atomes et des particules subatomiques. Elle a été développée au début du 20e siècle en réponse à des problèmes que la physique classique ne pouvait pas résoudre.
D’un point de vue philosophique, la mécanique quantique a remis en question de nombreuses notions traditionnelles de la réalité. Par exemple, le principe d’incertitude de Heisenberg stipule qu’il est impossible de connaître simultanément la position exacte et la vitesse (ou plus précisément, la quantité de mouvement) d’une particule. Cela défie notre compréhension classique de comment les objets devraient se comporter.
De plus, l’idée de la superposition quantique - où une particule peut exister dans plusieurs états à la fois jusqu’à ce qu’elle soit mesurée - a conduit à des débats philosophiques sur la nature de la réalité. L’interprétation de Copenhague de la mécanique quantique, par exemple, suggère que la réalité n’existe pas indépendamment de nos observations.
Les transitions profondes peuvent être difficiles et stressantes, mais l’utilisation de symboles peut aider à faciliter le processus.
Les transitions profondes sont des changements significatifs dans la vie d’une personne, tels que le passage d’un état à un autre, comme le passage de l’enfance à l’âge adulte, le mariage, le divorce, la perte d’un être cher, etc. Ces transitions peuvent être difficiles et stressantes car elles impliquent souvent des changements importants dans la vie d’une personne, qui peuvent être accompagnés de sentiments d’incertitude, de peur, de tristesse, de colère, etc. L’utilisation de symboles peut aider à faciliter le processus de transition en fournissant un moyen de communiquer ces émotions et ces sentiments de manière non verbale.
Les symboles peuvent aider à créer un sentiment de sécurité et de confort pendant les transitions profondes, en aidant les personnes à exprimer leurs émotions et leurs sentiments de manière créative et symbolique.
Je voudrais nous permettre d’appréhender, ici, une symbolique de grande actualité ayant traversé les époques et les civilisations, la star du ronronnement, le moteur de Shrödinger, l’animal de compagnie et le médium des siècles :
Le chat, a une symbolique riche et variée dans différentes cultures. Voici quelques-unes de ces significations :
- Totem spirituel : Dans de nombreuses cultures, le chat a une place très importante et très ancienne en tant que totem spirituel.
- Symbole celte : Le chat est un totem ancien et, en tant que symbole celte, il est le gardien de l’autre monde.
- Symbole de la Rome antique : Dans la Rome antique, le chat était consacré à Diane, déesse de la lune. Il était aussi considéré comme un gardien de la maison et un symbole de la bonté intérieure.
- Symbole dans la culture musulmane : Dans la tradition musulmane, le chat défend avec honneur Mahomet de l’attaque d’un féroce serpent.
- Symbole du monde viking : Dans les légendes nordiques du monde viking, le chat annonce la venue du char de la déesse de la fertilité, Freya.
- Symbole dans l’Egypte antique : Dans l’Egypte antique, les chats étaient sacrés et on les associait à la déesse de la lune, Bastet.
Au niveau symbolique, le chat représente l’astuce, l’intelligence, la timidité, le mystère, le secret, l’intuition et ce qui est surnaturel. On dit que les chats captent les signes venant d’autres niveaux ; signes que nous-mêmes, humains, sommes incapables de percevoir.
Le nom de ChatGPT est un mot-valise. Il vise à expliquer la façon dont fonctionne cet agent conversationnel, capable d’imiter une discussion naturelle.
C’est une combinaison de lettres qui prête à sourire en français, mais qui n’est pas dénuée de sens en anglais. Le nom choisi pour baptiser ChatGPT, l’agent conversationnel développé par l’entreprise américaine OpenAI, a une signification précise, qui sert à décrire le travail effectué par ce programme informatique quand on interagit avec lui.
ChatGPT est un mot-valise composé de « chat » et « GPT ». Le premier terme est simple à comprendre : il s’agit de désigner les discussions instantanées que l’on a avec d’autres internautes (sauf qu’ici, on s’adresse à un système reposant sur des algorithmes avancés en intelligence artificielle). Parfois, on écrit tchat en français, pour faire le distinguo avec le félin.
Quant à GPT, c’est un acronyme signifiant « Generative Pre-trained Transformer », que l’on pourrait approximativement traduire par « Transformateur génératif pré-entraîné ». La formulation est complexe, mais elle désigne en somme la faculté de ChatGPT à donner l’illusion d’une conversation naturelle, comme si l’on parlait à une autre personne.
A l’ère de l’individualisme et de la solitude ou liberté selon nos capacités émotionnelles, la communication principale utilisée par les homo-numéricus ayant très souvent lieu avec un écran noir, tel le Noun :
Noun : le nom de l’océan primordial dans la mythologie égyptienne, d’où sont nés les dieux créateurs. Il représente le chaos, la vie et la mort. Il est souvent représenté comme un homme barbu et bleu, symbole de l’eau et de la fertilité. Il est aussi le ventre d’une femme enceinte. -
Nūn : la 14e lettre de l’alphabet arabe, qui correspond au son /n/. Elle a une valeur numérique de 50. Elle a été utilisée comme signe de soutien aux chrétiens d’Irak et de Syrie persécutés par l’État islamique.
Noon : le mot anglais pour désigner le milieu du jour, quand le soleil est au plus haut. Il symbolise la lumière, la chaleur et l’énergie. Il est aussi associé à la notion de zénith, de point culminant.
La foi est une potentialité en chacun qui pousse dans de champ de l'expérience et se nourrit du fruit de l'expérience. La fidélité en est le plus pur synonyme. D’où l’importante nécessité de demeurer fidèle à soi même pour mieux rencontrer et préserver l'Autre.
Extrait de la Bhagavad Gîtâ (3.42) :
« On dit que les sens sont supérieurs au corps, que le mental est supérieur aux sens, que l’intellect est supérieur au mental. Mais Celui qui est supérieur à l’intellect est le Soi ou l’Âtman. »
Il existe plusieurs points communs à toutes les traditions, bien que chaque tradition ait ses propres caractéristiques uniques. Voici quelques éléments qui sont souvent présents dans de nombreuses traditions :
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Pratiques sociales, rituels et événements festifs : Ces activités habituelles structurent la vie des communautés et des groupes et sont partagées par de nombreux membres. Elles peuvent aider à marquer le passage des saisons, les événements du calendrier agricole ou les étapes de la vie d’une personne
La parabole du grain de sénevé, aussi appelée le Sénevé ou le Grain de moutarde, est une métaphore sur le christianisme. Cette parabole se trouve dans l’Évangile selon Matthieu, chapitre 13, versets 31 et 32.
Le grain de sénevé symbolise le Royaume de Dieu. En comparaison avec le développement rapide de ce grain, après sa mise en terre, Jésus annonçait que le Royaume de "Dieu" va s’implanter, se répandre rapidement à Jérusalem, en Samarie et dans le monde entier.
Cette parabole a un double sens : d’une part, le grain de sénevé représente le Christ Lui-même, tombé en terre, mort, mais qui par la suite a porté de bons fruits. D’autre part, le grain de sénevé symbolise le Royaume de Dieu semé dans le monde par "Jésus", mais au sein duquel Satan est venu s’introduire dans le but de tout détruire.
Créé à l’image de Dieu, l’homme porte en son âme une infime partie d'un royaume divin propre à lui même dont il demeure le propre maître.
La grâce permet de développer ce don pour faire croître en chacun la vie divine. Progressivement, la vie spirituelle, portée par la grâce, rend le "jardin d'Eden" manifeste en l’homme. L’arbre, symbole de vie, de solidité et de pérennité représente ce Royaume selon les connaissances et les croyances. Le symbolisme profond n'est pas le fruit du hazard : Origine du mot : "hasard":
Étymologie. (1200) hasart ; De l'ancien français hasart , de l'espagnol azar , venant de l'arabe andalou الزهر , az-zahr (« dé, jeu de dés »), nommé d'après l'arabe زهر , zahr (« fleur ») car la face gagnante du dé portait une fleur.
Écritures et spiritualité : Rejoindre une sérénité et une présence à soi. Être libre, être comme un ermite parmi le monde, avancer seul comme un funambule de l'humilité, malgré les vents contraires, les bavardages incessants et souvent inutiles, la méchanceté, les poisons, les désirs artificiels, les différentes violences et complexités, les manipulations.
Se laisser entrer en résonance avec notre âme : uniquement l'essentiel, la nature, les arbres, le ciel, les vieilles pierres, les senteurs, le Vivant, la vie en transparence, l'art. L'appartenance à un tout harmonisé, à la beauté.
Savourer l'Absolu. Respirer. Résister contre l'égoïsme. S'inspirer. Méditer ou prier. Préserver son intériorité, notre souverain et incorruptible royaume. Écouter "le fin et doux silence", le joyau inconnu, "l'essence", écouter l'Esprit, ce qu'il a à dire. Vivre la gratitude. Comprendre nos ignorances, accueillir les semences de la transcendance, les semences des métamorphoses intérieures. Et, un jour, récolter l'Amour véritable, la Paix, le soleil de l'espérance, la joie simple, le mystère de l'infini... En kabyle, "azar" signifie "Racines".
Dans les textes sacrés de l’Inde, nous trouvons ceci : « Cet Âtmâ (l’Esprit divin), qui réside dans le cœur, est plus petit qu’un grain de riz, plus petit qu’un grain d’orge, plus petit qu’un grain de moutarde, plus petit qu’un grain de millet, plus petit que le germe qui est dans un grain de millet ; cet Âtmâ, qui réside dans le cœur, est aussi plus grand que la terre, plus grand que l’atmosphère, plus grand que le ciel, plus grand que tous ces mondes ensemble. »
Il est impossible de ne pas être frappé de la similitude des termes de ce passage avec ceux de la parabole évangélique : « Le Royaume des Cieux est semblable à un grain de sénevé, qu’un homme prend et sème dans son champ ; ce grain est la plus petite de toutes les semences, mais, lorsqu’il est cru, il est plus grand que tous les autres légumes, et il devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent se reposer sur ses branches. » La vie sur terre repose sur un code de quatre bases chimiques C.H.O.N (Carbone, hydrogène, oxygène, azote) et génétiques A.C.G.T (adenine (A), cytosine (C), guanine (G), thymine (T), combinées suivant une double spirale inversée. La vie est déchiffrement de codes. Depuis l'aube de l'humanité, l'homme préssentant ces codes, a entrepris de codifier son temps, son espace, sa pensée : signes sur des silex, pictogrammes sumériens, idéogrammes chinois, phonogrammes phéniciens ... alphabets, toute pensée est codifiée.
Les symboles peuvent être utilisés pour aider à créer un sentiment de sécurité et de confort pendant les transitions profondes.
L’ère industrielle a mobilisé les Hommes autour de sa promesse : « le bien être pour tous grâce au progrès technique ». L’Homme a quasiment relevé ce défi grâce à sa créativité et sa soif d’efficacité … mais à quel prix pour lui-même et la planète ?
Un courant, mêlé d’espoir et de crainte, le pousse vers un ailleurs que nous appelons « le retour au local », alors que tant le « retour » que le « local » semblent faire question dans un monde numérisé et globalisé.
Certains sont « forcés » à quitter leur territoire lorsqu’ils ont perdu confiance dans l’économie de leur lieu d’origine, le climat, le régime politique ou les capacités de leur communauté à faire prospérer les savoirs et engendrer des progrès, ou n’ont plus l’espoir d’une vie sure et décente. Mais plus largement, « l’Homme mobile » qui se dessine en nous rêve d’une société plus subtile qui ne nie pas la complexité, ni l’impératif d’adaptabilité.
Cet homme mobile aspire à reconstruire ses liens avec la terre et le cosmos, espérant y puiser sa force et son inspiration pour s’élever lui-même. Il ne s’impose pas à la nature et à ses congénères, mais cherche à créer des dynamiques positives.
Concrètement, il aspire à une présence harmonieuse sur des territoires réels et symboliques.
Le système qui nous a portés semble inexorablement contraint de se reconfigurer pour survivre et convenir à cet « homme mobile » qui concilie le bénéfice des avancées technologiques tout en développant la grandeur de son humanité personnelle et collective.
Beaucoup travaillent à inventer des solutions concrètes pour avancer dans cette direction. Un nombre croissant d’hommes et de femmes, dans toutes les parties du monde, dénoncent les menaces réelles ou supposées contre la nature, la paix et l’humanité elle-même. Ils ne rêvent pas (tous) d’un retour en arrière mais appellent à un changement de modèle, conçu pour un homme mobile qui développe sa maturité.
Voici quelques exemples de symboles qui caractérisent ces passages d'un état à un autre :
La fleur de lotus : elle symbolise la pureté, la sagesse, la paix, etc. Elle est souvent associée à la spiritualité et à la méditation. La fleur de lotus peut aider à créer un sentiment de calme et de sérénité pendant les transitions profondes.
- L’arbre : il symbolise la force, la stabilité, la croissance, etc. Il est souvent associé à la nature et à la vie. L’arbre peut aider à créer un sentiment de sécurité et de confort en rappelant aux personnes qu’elles sont enracinées dans la vie et qu’elles ont la force de surmonter les obstacles. Le symbole de "l'arbre", est à la fois schéma des bases de la démarche en sémiologie et objet de recherches pour ses applications créatives...
Un arbre a une partie visible et une partie cachée, il connecte le matériel et l'immatériel, le haut et le bas, il est une "image du monde"où tout est relié...
Quand on découvre que tout est relié, tout, formes, couleurs, images, objets, peut être mis en mots, tout devient "mythe", source de récits analytiques et d'ouvertures créatives.
"Les arbres sont des poèmes que la terre écrit dans le ciel" Kahlil Gibran - La lumière : elle symbolise la connaissance, la vérité, la clarté, etc. Elle est souvent associée à la spiritualité et à la conscience. La lumière peut aider à créer un sentiment de sécurité et de confort en éclairant les zones sombres et en apportant de la clarté.
Le symbolisme d’un couple divin est l’utilisation de deux figures divines, souvent de sexe opposé, pour représenter des principes cosmiques, spirituels ou psychologiques. Par exemple, dans la mythologie grecque, Zeus et Héra sont un couple divin qui symbolise le pouvoir et la souveraineté.
- Les définitions du symbolisme d’un couple divin peuvent varier selon les cultures, les religions et les époques. Par exemple, dans le christianisme, le couple divin peut être interprété comme le Christ et l’Église, ou comme Dieu et la Vierge Marie. Dans le bouddhisme, le couple divin peut être interprété comme le Bouddha et sa parèdre, ou comme la sagesse et la compassion.
Cependant, le symbolisme d’un couple divin peut aussi être utilisé pour justifier la domination ou la soumission d’un sexe sur l’autre, ou pour exclure ou discriminer ceux qui ne correspondent pas au modèle du couple divin.
L'homme, dans son individualité et ses associations de peuples est récepteur et transformateur d'ondes multiples, musicales essentiellement, selon des coefficients, général d'humanité, et particuliers de personnalité.
Utilisé dans le cadre des fondements, un topos est défini de manière axiomatique ; la théorie des ensembles est alors considérée comme un cas particulier de théorie des topos développée par le mathématicien Alexander Grothendieck. Il existe plusieurs définitions équivalentes d'un topos fondées sur la théorie des catégories. À défaut d'être éclairante, la suivante a le mérite de la concision :
Un topos est une catégorie possédant les deux propriétés suivantes :
- toute limite fondée sur des catégories à index fini existe ;
- tout objet a un objet puissance (c'est ce qui joue le rôle de l'ensemble des parties d'un ensemble dans la catégorie des ensembles).
On peut en déduire que :
- les colimites finies existent ;
- la catégorie a un classificateur de sous-objets ;
- la catégorie est cartésienne fermée.
Dans de nombreuses applications, le rôle du classificateur de sous-objet joue un rôle pivot, contrairement aux objets puissance. Aussi certaines définitions inversent-elles les rôles de ce qui est défini et de ce qui en est déduit.
L'Ensemble de ces résonances forme le Verbe : langues, symboles, poésie, récits à travers quoi l'histoire vraie se fait, révélant l'homme à lui-même. L’amour est le miracle d’être un jour entendu jusque dans nos silences, et d’entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse.
La LUNE :
Dans la Kabbale, la Lune permet la cristallisation des valeurs devant prendre corps sur notre Terre. Elle est la partie visible de la neuvième sphère de l’Arbre de La Vie et est présidée par l’archange Gabriel.
Tout évènement arrivant dans notre quotidien est déclenché par le transite de la Lune sur une planète, dans un aspect ou une maison astrale. Les anges lunaires sont au nombre de 28 et se partage la lunaison en 28 secteurs.
Je tiens à préciser que chaque symbolique est propre à chacun selon ses croyances et ses interprétations.
L’impact du symbolisme d’un couple divin peut être positif ou négatif, selon la façon dont il est utilisé et compris. Par exemple, le symbolisme d’un couple divin peut aider à exprimer l’unité et l’harmonie entre les principes masculins et féminins, ou entre le ciel et la terre. Il peut aussi aider à inspirer l’amour et le respect entre les êtres humains.
Nous devons faire le meilleur usage de tous les outils naturels et technologiques, isotopiques (sémantiques, phonétiques, prosodiques ...) pour communiquer, partager et bâtir un consensus. En sémantique et en sémiotique, l’isotopie est la redondance d’éléments dans un texte permettant de comprendre ce dernier.
La valeur du Pardon implique nécessairement la présence de la triple épreuve de l'oubli et du souvenir, du dépassement et de la réconciliation.
Chaque année, des langues disparaissent et sont oubliées, et une partie de la richesse de l'humanité se perd par manque de courage et de volonté d'apprendre et d'au moins, essayer de comprendre. Sourire est la seule langue universelle.
Il est nécessaire que nous renforcions la coopération pour protéger et préserver la diversité des langues et des cultures. Le respect et la revitalisation des langues dont la Symbolique sont essentiels pour assurer la pérennité et la transmission de la diversité, des cultures, des coutumes et de l'Histoire.
Nous ne pardonnons pas quelque chose, nous pardonnons quelqu'un. Pardonner signifie considérer l'individu comme un être à part entière, lui accorder le respect, la dignité et la reconnaissance qu'il mérite.
La souveraineté du mental a rendu l’humanité esclave des docteurs et de leurs remèdes. Et le résultat est que les maladies augmentent en nombre et en gravité.
Le seul vrai salut pour les hommes est d’échapper à la domination mentale en s’ouvrant à l’influence divine qu’ils obtiendront par une ouverture totale à l’Autre et à lui-même. Ethymologiquement, numérologie signifie "parole" des nombres (logo : dessin qui parle). Les images mentales provoquées par la représentation dessinée d'un nombre. L'homme a commencé par compter les êtres, les objets, le temps (lunaisons), puis l'espace (distances) ... puis, il a dessiné ces êtres, ces objets (pictogrammes), auxquels il a ensuite associé des idées de force, d'amitié, de movements ... (idéo grammes). Les sumériens et d'autres peuplades de Mésopotamie ont codifié ces représentations il y a plus de six mille ans. Phéniciens et Araméens, navigateurs et marchands, y ont associé des sons (phonogrammes) pour en extraire des alphabets permettant la communication entre peuples d'origines différentes. Ainsi, nos nombres, nos lettres restent associées inconsciemment à des images mentales que vont renforcer mythologies, contes et légendes... Derrière chacune de nos idées et derrière les mots qui les représentent, se cache une vision du monde, un univers intérieur, propre à un inconscient collectif, à une civilisation, à une culture, à une langue, mais aussi propre aux images mentales de chaque individu. Tenter de discerner nos images mentales au travers des nombres et des lettres, c'est retrouver nos racines collectives, mais aussi individuelles. C'est comparer notre univers intérieur à l'univers extérieur, au travers des représentations que nous nous en faisons. L'homme sage harmonise son univers intérieur avec son extérieur.
Les trois pouvoirs de l’Unité : Être Une à l’exclusion de tout autre, l’Entièreté dans la pluralité, la pluralité dans l’entièreté. Quelle est la force inscrite dans le dessin des nombres qui fascine autant les mathématiciens ?
Approfondir la richesse des symboles permet de retrouver le sens des mots (maux) et celui de la vie (quinte et sens).
La symbolique sociétale du rôle de parent est complexe et multidimensionnelle
Voici quelques éléments clés :
- Rôle parental et compétence: Le sentiment de compétence parentale et la perception du rôle parental semblent constituer un élément central dans l’engagement des parents dans le cursus scolaire de leur enfant. Cela peut être particulièrement pertinent dans les transitions sociétales où l’éducation et le soutien aux enfants sont cruciaux.
- Parentalité et changement social: Les changements familiaux des trente dernières années dans les sociétés occidentales sont liés pour une grande part à l’évolution du statut des femmes et à la place nouvelle de la volonté individuelle dans la création de la parenté. Cela a conduit à une diversité de configurations parentales, parfois appelées pluriparentalités.
- Reconnaissance de la pluriparentalité: La reconnaissance symbolique de la pluriparentalité, par exemple dans l’adoption, pourrait avoir une importance significative. Cela pourrait aider à intégrer les mutations importantes de nos sociétés et à reconnaître l’existence de parents successifs.
- Parentalité et équité: Il est important de se questionner sur l’équité du système éducatif. Comment un parent issu de l’immigration pourrait-il correctement décoder les attentes de l’institution scolaire de son pays d’accueil alors que sa propre scolarité a été faite ailleurs ? Comment un parent peu scolarisé pourrait-il appréhender de façon sereine et constructive la communication avec l’école s’il ne possède pas les outils symboliques pour le faire ?
Ces éléments soulignent l’importance du rôle des parents dans les transitions sociétales, en tant qu’acteurs clés de l’éducation, du changement social et de la résilience communautaire.
Un parent qui n’apprend pas lui-même à respecter ses propres émotions aura des difficultés à faire passer en priorité les besoins émotionnels de ses enfants, c’est pourquoi il est nécessaire d’adapter les contextes sociétaux aux besoins des citoyens en tenant compte des émotions familiales exprimées et non exprimées. Ceci permettrait un apaisement des rapports familiaux pour permettre une meilleure compréhension mutuelle et le respect des valeurs ancrées dans les traditions croisées à travers le temps.
Pour comprendre et aborder la Symbolique et donner la place à une transition profonde, j’ai souhaité appréhender comment les dirigeants d’aujourd’hui (individus, couple et parent souvent) articulent le passé et le futur dans le présent.
Tout progrès génère de nouveaux risques qui peuvent rendre ce progrès insupportable si ces risques ne sont pas correctement gérés ; la notion d'aléa moral s'applique ici : progrès pour les uns, perte, décadence ou déclassification pour les autres. Gérer ces risques revient à étudier comment les transformer en opportunités pour tous.
Je découvre des personnes bien différentes de l'image d'Épinal que nous en donnent les théories de management chères à la société industrielle. Les leaders de la nouvelle ère de création et de communication n'ont plus grand-chose à voir avec les cadres dirigeants gestionnaires et mécanistes de la société industrielle d'autrefois.
Ils transcendent le temps et l’espace en se frayant un chemin rectiligne incluant une hygiène de vie exceptionnelle. Le leader devient symbole dès lors qu’il est observateur et observé, ce qui fâche les personnes qui ne sont pas partisans de l’idolâtrie.
Ce qui me surprend le plus, c'est à quel point la simplicité des chiffres et des comptes laisse la place aujourd'hui à la complexité des symboles et des significations. Nous sommes entrés de plain-pied dans un univers où l'économie des signes est première. Élaborer une stratégie qui fait sens et parle aux clients mais aussi aux actionnaires, aux salariés, aux fournisseurs et à l'ensemble des parties prenantes de l'organisation lucrative ou non, est désormais la fonction essentielle du dirigeant en permettant à la gouvernance de préserver son souffle. La communication devient l'art de faire passer un message original dans lequel l'entreprise s'implique en tant que singularité, le temps où il suffisait d'être excellent est loin.
Aujourd'hui nous nous devons d’être uniques, ensemble et faire la différence. La connexion définit le Beau, propre à chaque parcours de vies.
La symbolique est déchiffrage, critique, interprétations.
Elle est source de Savoirs et de profondeur pour une expansion infinie de la connaissance et du partage en tout temps, en tous lieux, en tous sens.
L’Universel rejoint l’univers et n’a que pour limite l’univers.
La structure vibratoire est inaccessible pour la majorité des êtres humains sortis du règne animal. Il y a dans le visible des limites inexplicables. Seule la maïeutique, mère de toutes les psychologies permet de faire naître le Principe, l’«Atomos», Unité fondamentale universelle, remarquée dont personne n’échappe. Le mot « atome » est aujourd'hui un paradoxe scientifique : en effet, les Grecs avaient désigné par ce terme, qui veut dire « indivisible », le plus petit élément, simple et stable, de la matière ; or on sait à présent qu’un atome est composé de particules plus petites : des électrons, des protons et des neutrons. Les protons et les neutrons, appelés nucléons, forment le noyau de l’atome et sont eux-mêmes composés de particules encore plus élémentaires : les quarks. La connaissance de cette structure ultime de la matière est à l’origine d’une révolution tant dans le domaine de la connaissance que dans celui des rapports entre les peuples (la fission de noyaux atomiques étant à la base des armes nucléaires). Il est question de faire émerger et décrypter la dynamique du symbolisme pour commencer à parler, voire réaliser des innovations grâce à un pluriel générateur incluant le Facteur Humain doté d’un outil de gestion spatiale instantanée (Le Cerveau) augmenté par des outils informatiques multiples et pluridisciplinaires et une sacrée dose de discernement, d’imagination et de volonté chevillée au corps. Le cerveau reçoit des messages sonores et visuels, recodifiés par l'homme en sons, langage articulé, et signes, ecritures ...Notre alphabet transmet la double codification en binaire (B) et ternaire, image-son-idée en 9 chiffres. Les impulsions fournies par nos cinq capteurs sensoriels (5 doigts, 5 voyelles) arrivent codifiées sous forme chimique et électrique jusqu'au cerveau selon un code naturel (Sème: unité minimale de signification, non susceptible de réalisation indépendante. Tout procédé idéal dont la réalisation permet la communication) recodifié par la pensée humaine. Sons, images et rythmes imprègnent notre vie, mode de vie, pensées et actes. Nos cellules, comme toute molécule, portent notre mémoire génétique. Notre cerveau pourrait bien être une vaste base de données accessible par des codes biologiques et logiques. Si nous acceptons l'hypothèse selon laquelle l'inconscient recodifie en permanence la connaissance (littéralement "naître avec"), en fonction de nos rythmes et de notre évolution, il paraît sensé de réaliser par l'analyse logique (analogie) des noms et mots, à parvenir à un décodage à la fois de ce qui est obervé, du mode d'observation et de l'observateur.
« L'imagination créatrice est l'organe de l'âme. Il existe un monde de l'âme dont la réalité est tout aussi irrévocable que celle de la matière et de l'esprit ou du sensible et de l’intelligible. » Jung ramène l'Alchimie à sa visée essentielle qui est de délivrer l'âme par l'éclosion du fil de la sagesse et de sauver le monde de sa chute ontologique.
Il ne s'agit pas de transformer le plomb en or, mais de conduire les métamorphoses intérieures par lesquelles, hors de l'abîme de l'inconscience, l'âme peut se détacher du chaos de la masse confuse où elle se trouve engluée et découvrir l'Or spirituel qui lui révèle sa vraie nature, cet espace qu'elle devient par le déploiement dans l'homme de l'Image divine.
Les religions mondiales régnantes contiennent à l'origine, un savoir révélé secret et ont exprimé en des images splendides les mystères de l'âme.
Il y a un appauvrissement croissant du symbolisme. Nous avons dilapidé l'héritage du symbolisme. Notre intellect a réalisé des prodiges et pendant ce temps notre demeure spirituelle est tombée en ruines. Une inquiétude secrète ronge les racines de notre être. Et c'est une question vitale que de nous occuper de notre inconscient.
Il s'agit d'être ou de ne pas être spirituellement parlant.
Un être animé est un être vivant, l'âme est ce qui vit en l'homme, ce qui vit par soi-même et qui cause la vie, pleine d'embûches, de ruses, persuadant de choses incroyables pour que la vie soit vécue. On s’étonne parfois qu’un même symbole puisse être pris en deux, voire quatre sens, qui apparemment directement opposés les uns aux autres, puissent représenter selon le niveau auquel on l’envisage, une puissance sans limite.
Le symbolisme ne peut être systématisé en aucune façon, et plus spécialement revêt un certain rapport de corrélation prenant la forme d’une opposition de telle sorte que l’un d’eux soit pour ainsi dire l’inverse ou le négatif de l’autre. Qu'aimons-nous chez autrui ? La bienveillance et le courage à suivre et partager sa voie, la force au cœur de la fragilité, et quelques nuances d'âmes éperdues réunies pour ouvrir de nouvelles voies vers l’horizon que nous offre la nature et la connexion.
L’impossible étant certain, la symbolique du possible est infinie.
La symbolique de L'infini, dit le lemniscate est particulièrement riche : il évoque la dualité, l’équilibre, l’harmonie, la beauté, l’amour, la justice, la symétrie, la perfection ou encore l’ordre ; il exprime quelques-unes des caractéristiques et des lois fondamentales du cosmos.
Le centre du lemniscate évoque un point de rencontre décisif : c’est l’équivalent du centre de la croix, le lieu de réconciliation de toutes les oppositions.
Par ailleurs, le lemniscate est le symbole de l’union, de l’alliance et du mariage.
Les valeurs patrimoniales sont les significations, les représentations, les émotions, les identités, les mémoires, les savoirs, les pratiques, les usages, les enjeux, les intérêts, les droits, les devoirs, les responsabilités, les engagements, les projets, les aspirations, etc. qui sont attribués, reconnus, partagés, contestés, négociés, transmis, transformés, etc. autour des biens patrimoniaux et de la patrimonialité des oeuvres et des données matérielles et immatérielles. Régulièrement sources de conflits ouverts en société surtout lors des désaccords et des ruptures.
- La symbolique des valeurs patrimoniales est l’ensemble des symboles, des codes, des signes, des expressions, des discours, des images, des récits, des rituels, des gestes, des actions, des interactions, des relations, des institutions, des normes, des règles, des lois, des politiques, des stratégies, des dispositifs, des outils, des méthodes, des procédures, des processus, des dynamiques, des effets, des impacts, etc. qui sont utilisés, produits, reproduits, diffusés, communiqués, interprétés, appropriés, contestés, négociés, transformés, etc. pour créer, exprimer, valoriser, protéger, gérer, transmettre, les valeurs patrimoniales.
- La symbolique des valeurs patrimoniales est donc une dimension essentielle de la patrimonialisation, c’est-à-dire du processus social, culturel, politique, économique, technique, etc. par lequel des biens sont constitués, reconnus, classés, labellisés, etc. comme patrimoniaux, et par lequel des acteurs sont impliqués, mobilisés, organisés, etc. autour de ces biens.
- La symbolique des valeurs patrimoniales est aussi une dimension critique de la patrimonialisation, car elle révèle les enjeux, les conflits, les tensions, les contradictions, les paradoxes, les limites, les risques, les dérives, etc. qui peuvent accompagner, voire compromettre, la création, l’expression, la valorisation, la protection, la gestion, la transmission, etc. des valeurs patrimoniales. Un feu ardent qui brûle tout sur son passage, la fleur rouge du Livre de la Jungle …
Le réchauffement climatique est un phénomène complexe qui a des implications profondes pour notre planète. Il est souvent symbolisé par des images et des représentations qui cherchent à capturer l’ampleur et l’urgence de ce problème. Nous sommes là pour y apporter des issues de secours !
Voici quelques symboles couramment utilisés pour représenter le réchauffement climatique :
- L’ours polaire : L’ours polaire est devenu un symbole puissant du réchauffement climatique. Symbole originel de la guérison, de la protection et de la chance. En raison de la fonte rapide de la banquise, l’habitat naturel de l’ours polaire est en danger, ce qui met en péril la survie de l’espèce.
- Les bandes du réchauffement climatique : Ces bandes, aussi appelées “warming stripes”, sont une visualisation des données de température au fil du temps. Elles passent du bleu (pour les températures plus froides) au rouge (pour les températures plus chaudes), illustrant ainsi l’augmentation des températures mondiales.
- Les records de température : Les records de température, qu’ils soient mensuels ou annuels, sont souvent utilisés pour symboliser le réchauffement climatique. Ils montrent de manière concrète comment les températures augmentent à travers le monde.
Ces symboles servent à sensibiliser le public à l’urgence du réchauffement climatique et à encourager des actions pour atténuer ses effets.
Accéder au Sens est aussi retrouver les joies du sensible dans un monde insensé est une voie. Il est plus prudent de s’interroger sur un catastrophisme rattrapable pour donner lieu à un espoir de réveil de nos sociétés plurielles.
Les conceptions symboliques sont les façons dont les individus ou les groupes donnent du sens à leur environnement, à leur culture, à leur histoire, à leur identité, etc. Elles sont influencées par les contextes géographiques, historiques, sociaux, politiques, économiques, etc. des différents continents.
- Concilier les conceptions symboliques implique de reconnaître la diversité, la complexité, la richesse, la légitimité, la valeur, etc. des différentes visions du monde, des différentes expressions culturelles, des différentes formes de Savoirs, qui existent entre les continents.
- Concilier les conceptions symboliques nécessite aussi de favoriser le dialogue, la communication, l’échange, la coopération, la solidarité, entre les acteurs des différents continents, en respectant leurs différences, leurs spécificités, leurs intérêts, leurs besoins, etc. et en recherchant des points communs, des objectifs partagés, des solutions mutuellement bénéfiques.
- Concilier les conceptions symboliques suppose enfin de promouvoir l’éducation, la sensibilisation, la formation, la recherche, la création, l’innovation, comme des moyens de développer les compétences, les connaissances, les attitudes, les valeurs, etc. nécessaires pour appréhender, apprécier, valoriser, protéger, transmettre, les conceptions symboliques des multiples continents.
Le GIECO propose une démarche inédite sur la recherche des freins et leviers aux changements de comportement qui, jusqu'alors résiste dans bien des domaines dont celui, le plus connu, du dérèglement climatique qui a débuté au niveau planétaire.
Il est de ce fait connecté et ancré dans la réalité d'un contexte sociétal en crise.
Il regroupe un nombre important de scientifiques engagés dans un mariage nécessaire des sciences comportementales et des disciplines diverses complémentaires incluant le facteur central de la transformation profonde, digne et exempt de tout dogme : le facteur humain !
Sa vocation est de produire les fondamentaux suffisants aux acteurs de la société pour dépasser les points de blocage individuels et collectifs. Ni cognitivement, ni émotionnellement, nous ne sommes touchés par l’anticipation du malheur climatique à venir sans une prise de conscience et une profonde écoute permettant de changer nos habitudes pour faire autrement au service de l'atténuation de nos impacts climatiques.
Ainsi : « La représentation du destin des hommes à venir, à plus forte raison celle du destin de la planète qui ne concerne ni le facteur humain ni quiconque encore lié à lui par les liens de l’amour ou du partage immédiat de la vie, n’a pas de soi cette influence sur notre âme ; et pourtant elle “doit” l’avoir, c’est-à-dire que nous devons lui concéder cette influence. »
Sur « l’aspect émotionnel de la vision d’avenir moralement exigée », Hans Jonas précise que « le savoir factuel de la futurologie doit éveiller en nous le sentiment adéquat pour nous inciter à l’action dans le sens de la responsabilité ». Dans toutes les dimensions de son ontologie, que nous avons ici laissée de côté, l’on retrouve la même exhortation. Sur le droit des générations à venir, le défi est que « n’a des revendications que ce qui élève des revendications – ce qui tout d’abord existe. Ce qui n’existe pas n’élève pas de revendications, c’est pourquoi ses droits ne peuvent pas non plus être lésés, il n’a pas le droit d’exister, avant même d’exister effectivement.
Nous avons établi que la précaution, au pis, s’auto réfute, au mieux, se confond avec la prévention. Quant à la prévention, son échec à prévoir, donc à empêcher la catastrophe s’enracine dans la métaphysique que nous développons spontanément devant l’événement nouveau qui introduit une rupture dans la temporalité, en particulier celui dont l’anticipation, si nous arrivions à la prendre au sérieux, nous glacerait d’horreur. Le possible ne préexiste pas à l’irruption de l’événement dans le temps. La catastrophe n’entrant pas dans le champ du possible avant qu’elle se réalise ne peut être anticipée. On ne se projette pas en elle.
Cette métaphysique interdit la prévention et n’est qu’action.
Le trait caractéristique de la prévention est en effet que l’événement qu’elle prévient, parce qu’elle le prévient, est expédié dans un monde possible non encore actualisé :
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Dans la métaphysique qui sous-tend la prévention, les possibles préexistent à la réalisation de l’un d’entre eux et, pour ceux qui ne sont pas actualisés, ils subsistent à jamais dans les limbes où flottent toutes ces choses qui auraient pu être et qui n’ont pas été.
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Chaque être humain a sa part à produire, seul un changement de la représentation que nous avons de nous même et du monde :
– Un changement de paradigme – peut nous faire revenir dans le sillon et retrouver le bon sens.
C’est ce que nous enseignent toutes les sagesses et les spiritualités de l’humanité.
Toute menace qui réussit à dissuader un adversaire laisse ainsi derrière elle la possibilité non actualisée de son exécution. Il est temps de nous rappeler que nous ne sommes vraiment humains que si nous demeurons humbles et apprenants en s’attelant à une nouvelle conscience pour de nouvelles sociétés harmonisées et contextualisées par le Sens que nous nous devons de leur apporter. Au quotidien, la météo résulte d’un ensemble de facteurs régis par des variations naturelles, mais est aussi liées aux activités humaines. Face à une information relative au climat, il est fondamental de garder en tête les échelles de temps et spatiale qui sont en jeu.
Susciter un nouvel élan symbolique vers une transition profonde
Vouloir sortir de la crise actuelle par la croissance matérielle ne peut que renforcer le risque de crise écologique.
C’est à travers un renouveau culturel et moral que la société pourra retrouver un nouvel élan.
Ce renouveau culturel se situe d’abord à un niveau personnel. Un épanouissement intérieur rend acceptable un mode de vie plus humble et plus sobre. Il concerne également l’ensemble de la société, car les choix individuels et collectifs sont étroitement liés.
Chaque civilisation est semblable à un organisme qui passe par des phases successives de naissance, croissance, vieillesse et mort. Le développement d’une civilisation est comparable à la phase de croissance d’une plante.
L’élan vital d’une nouvelle civilisation est lié à l’élaboration d’une nouvelle culture, comme ce fut le cas en Grèce. Lorsque la société s’oriente vers des objectifs exclusivement matériels et qu’elle devient incapable de réinventer ses fondements culturels, à l’image de la Rome antique dans sa période tardive, elle est condamnée au déclin.
C’est en attribuant la priorité aux biens immatériels et en se dotant de nouveaux fondements culturels et moraux que la société de demain pourra retrouver un élan créateur. Face au matérialisme ambiant, elle devra faire appel à des principes spirituels qui puissent répondre aux besoins de l’être profond.
La mutation culturelle à engager consiste à se relier à la conscience profonde, sur laquelle se fondent les valeurs spirituelles et le sentiment de vivre selon le sens. Elle débouche sur une société plus créative et plus libre.
Les valeurs de création et de liberté sont étroitement liées. Ensemble, elles contribuent à l’épanouissement de la personne. La liberté intérieure est la plus importante. Elle est associée à la spiritualité, à cette part de la psyché humaine que Viktor Frankl a qualifiée de noesis.
A présent, la création va jouer un rôle croissant dans tous les domaines, en conduisant à de nouvelles formes d’organisation technique et sociale. Les frontières entre science, technologie, philosophie et art tendent à s’effacer, répondant aux besoins d’épanouissement d’une fraction croissante de la population.
La distinction entre travail, création et loisirs devient de plus en plus ténue, comme elle l’est dès à présent pour toute activité créatrice, qui répond à un besoin intérieur, même si elle exige des efforts et un travail parfois pénible.
Cette évolution favorise l’émergence d’une nouvelle culture, selon laquelle ce que nous partageons est plus important que ce que nous possédons.
Tandis que l’acquisition d’un bien matériel par l’un est une perte pour l’autre, l’échange de biens intellectuels entre deux personnes ne prive aucun des deux et se traduit au contraire par un enrichissement mutuel. Le partage des idées les renforce, en aidant à les réunir en un ensemble structuré, paisible et cohérent.
Pour apprécier les effets d’un choix de société, il est nécessaire de redéfinir la notion de « prospérité ». Le critère du produit intérieur brut (PIB) n’est pas le plus approprié. La qualité de vie, le sentiment de bonheur éprouvé, un cadre de vie harmonieux, la santé, la sécurité et la capacité à s’épanouir sont ressentis par la plupart des personnes comme plus importants que la seule opulence matérielle. Des critères alternatifs de développement, tels que le bonheur national brut (BNB), ont été introduits pour "remplacer" le PNB.
Le bonheur, qui relève de la subjectivité, reste toutefois difficile à mesurer, car il est associé au sens et dépend des références personnelles de chacun. L’indice de bonheur qui est généralement utilisé aujourd’hui tient compte du niveau de vie.
Les trois premiers pays suivant ce classement sont la Finlande, le Danemark et la Suisse. Dans une société qui donne du sens, la satisfaction des besoins essentiels reste indispensable, mais ceux-ci étant satisfaits, la recherche d’une sagesse permettant de se reconcilier avec la vie devient un ingrédient essentiel dans l’acquisition du bonheur.
Cette recherche était jugée essentielle dans la Tradition primordiale de l’Inde (Sanâtana Dharma).
Renouer avec l’intérêt général, symbole de profonde transition sociétale
Une société individualiste est mal placée pour répondre aux besoins de l’intérêt général. Si chacun est simplement concerné par la maximisation de son profit personnel, il devient impossible de régler les problèmes les plus graves que rencontre la communauté. Pour y parvenir, la société doit être animée par une conscience collective et guidée par une vision d’avenir partagée. Il en résulte des implications importantes en ce qui concerne le système économique.
Jusqu’à présent, la seule réponse qui a été trouvée pour résoudre le problème du chômage a consisté à miser sur la croissance. Une telle politique se trouve confrontée aux effets de la compétition internationale, conduisant chaque nation à vouloir mener la course en tête, et se heurte aux limites de la consommation acceptable de ressources naturelles. Du fait de la relation directe entre croissance et emploi, la chute du taux de croissance liée aux effets de la crise économique a entraîné une hausse du chômage, tout particulièrement en Europe. Il existe pourtant des besoins considérables à satisfaire dans des domaines d’intérêt général.
Ils concernent notamment l’éducation, l’entretien des espaces naturels, l’aménagement des villes, la santé, l’aide aux plus défavorisés. En répondant à ces besoins, la collectivité peut retrouver le plein emploi, tout en améliorant la qualité et en préservant l’avenir. Il est possible de bâtir « la prospérité sans la croissance » par la création d’emplois d’intérêt général, sans augmenter nécessairement le nombre de fonctionnaires ou le volume des dépenses publiques, mais plutôt en favorisant les différentes initiatives déjà nombreuses dans ce domaine.
Le temps de travail consacré à la création littéraire et artistique, à la recherche fondamentale, à l’aménagement des espaces naturels, à l’éducation des jeunes et à l’aide aux plus âgés peut être considérablement accru sans se heurter à des limites économiques ou environnementales. Le secteur de la santé est tout particulièrement concerné. Les choix dans ce domaine ne peuvent dépendre uniquement de facteurs économiques, mais doivent être effectués en tenant compte de critères éthiques et moraux.
Sinon, quelles raisons peuvent pousser à soigner des malades âgés, qui ne représentent qu’une charge pour la société ?
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La transmission de Savoirs et de valeurs ?
Le développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement nécessite également des efforts accrus. Le temps passé à préserver la nature et la beauté des paysages accroît l’attractivité d’un territoire, grâce à la qualité des produits locaux, la richesse des créations culturelles, l’agrément de la vie et la réussite d’un modèle social plus harmonieux. Un tel aménagement du territoire contribue à attirer les talents venant du monde entier et favorise le tourisme ainsi que l’implantation de nouvelles entreprises.
En misant sur l’hygiène et la qualité de vie plutôt que sur le PIB et en développant l’utilisation de ressources locales, il est possible d’améliorer la résilience du système économique et ainsi de réduire les risques d’effondrement en situation de crise. Il ne s’agit pas pour autant de considérer qu’il existe une solution simple et immédiate aux problèmes rencontrés.
La compétition à laquelle est soumise une part importante de l’activité économique entraîne des contraintes qu’il est impossible d’ignorer. Beaucoup d’audace est nécessaire pour remettre en cause le système économique actuel, alors que les crises successives ont réduit les marges de manœuvre dont disposent les gouvernements.
En Europe notamment, le montant de la dette introduit un niveau de contraintes peu compatible avec la mise en place immédiate d’une politique au service de l’intérêt général, dans un contexte où l’amélioration de la compétitivité économique représente le critère dominant. Pour éviter un effondrement, il faut toutefois trouver des réponses aux défis considérables qu’il s’agit d’affronter, non seulement à un niveau local, mais aussi à un niveau global. Le plus redoutable d’entre eux concerne la préservation de l’environnement et en particulier la prévention du réchauffement climatique.
Pour que l’intérêt général soit la priorité, il est indispensable que la société soit capable de se tourner vers d’autres systèmes de pensée qu’un matérialisme individualiste et vorace, de façon à mettre toute sa puissance créative en œuvre au service d’une action juste.
Une relation nouvelle avec la Nature, sans atteindre des extrêmes "naturistes" en repensant le naturalisme
La nature a une symbolique riche et variée dans différentes cultures et contextes. Voici quelques exemples :
- Les arbres : Ils symbolisent souvent la vie, la croissance, la force et la résilience. Le fait que les feuilles tombent et puissent repousser représente le cercle de la vie et de la mort.
- La forêt : Elle peut être synonyme d’angoisse ou de sérénité, d’oppression ou de libération. Le symbolisme de la forêt se rapproche de celui de la caverne, de la grotte ou du labyrinthe, autant de lieux où habitent des monstres indomptables, des esprits malins ou des dieux inconnus.
- Les animaux : Ils ont une symbolique variée en fonction de l’animal et de la culture. Par exemple, dans de nombreuses cultures, le lion symbolise la force et le courage, tandis que le papillon peut symboliser la transformation et le renouveau.
- Les éléments naturels : Le feu, l’eau, l’air et la terre ont tous une symbolique profonde. Par exemple, en alchimie, le feu fait naître la terre, la terre révèle l’eau qui est en elle, l’eau laisse échapper l’air, et enfin l’air rejoint le feu.
Ces symboles peuvent aider à comprendre et à exprimer des idées complexes, des sentiments et des expériences humaines. Ils peuvent également jouer un rôle important dans l’art, la littérature, la philosophie et la spiritualité.
Suivre la verticale du sens implique une transformation de la relation avec la nature. La nature ne peut plus être considérée comme un magasin recelant des ressources disponibles à foison, car elle s’identifie à la Vie vibrante et consciente, avec toute sa diversité et sa sensibilité. L’intérêt général dépend bien évidemment de son devenir, mais la relation avec la nature concerne également le ressenti intérieur de chacun.
Lui attribuer une valeur intrinsèque voire monétaire, indépendamment de son utilité pour le genre humain, aboutit à une transformation en profondeur de la relation qui s’établit avec elle.
- La monnaie comme moyen d’échange : la monnaie est un symbole de la valeur des biens et des services qui peuvent être échangés sur un marché. Elle facilite les transactions et les échanges entre les agents économiques. Elle exprime la confiance et la coopération entre les parties.
- La monnaie comme réserve de valeur : la monnaie est un symbole de la richesse et du pouvoir. Elle permet d’épargner, d’investir, de spéculer, de s’enrichir ou de s’appauvrir. Elle reflète le statut social, le prestige, l’influence, la réussite ou l’échec.
- La monnaie comme symbole culturel : la monnaie est un symbole de l’identité et de l’histoire d’un pays ou d’une région. Elle porte des signes, des images, des couleurs, des noms, qui renvoient à des valeurs, des traditions, des événements, des personnages, qui font partie du patrimoine commun. Elle exprime la diversité et la singularité des cultures.
- La monnaie comme symbole spirituel : la monnaie est un symbole de la relation de l’homme avec le sacré, le divin, l’absolu. Elle peut être associée à la providence, à la chance, à la bénédiction, à la gratitude, à la générosité, à l’abondance, à la prospérité, à la spiritualité. Elle peut aussi être associée à la cupidité, à l’avarice, à l’envie, à la corruption, à la vanité, à l’illusion, à la matérialité. De là est née l'expression "graisser la patte" :
Lorsqu’on donne de l’argent à quelqu’un pour le corrompre et obtenir des faveurs, on peut dire qu’on lui «graisse la patte». Une expression apparue au Moyen Age, dans le domaine du commerce.
Elle fait référence à une pratique de l’époque pendant la grande foire au jambon qui était organisée sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un édit royal avait en effet accordé le droit au clergé de prélever une redevance sur la vente de viande de porc.
Ainsi, des contrôleurs étaient censés scruter attentivement chaque transaction qui était conclue sur le marché. Mais certains, malhonnêtes, acceptaient de fermer les yeux en échange d’une contrepartie.
Les commerçants qui souhaitaient s’attirer leur faveur leur donnaient alors un morceau de lard, et, de fait, leur graissaient littéralement la main. Ce dernier terme a fini par être remplacé par la «patte», avec un sens péjoratif.
Les consommateurs effectuent des transactions avec des organisations des centaines ou des milliers de fois par jour par le biais d’actions telles que le défilement des pages Web, les opérations bancaires en ligne ou l’appel au service client. Ces transactions semblent gratuites, mais elles ne le sont pas. La monnaie d’échange, ce sont les données sur les consommateurs.
Les clients doivent pouvoir être sûrs que les données qu’ils partagent seront utilisées de manière éthique et impartiale par les organisations et les algorithmes d’IA qu’elles utilisent. En se concentrant sur les biais de l’IA et en mettant l’accent sur l’éthique de l’IA, les entreprises peuvent contribuer à protéger les données des clients, tout en renforçant la valeur de la marque et la confiance des clients.
Quelques périodes récentes ont permis de prendre conscience de l’impact négatif exercé par les activités humaines insensées.
L’idée que nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène, durant laquelle l’humanité joue un rôle déterminant dans la transformation de la planète, dont l’impact est malheureusement encore négatif, est à présent largement admise.
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La pression sur l’environnement ne peut augmenter indéfiniment.
A force de considérer qu’il existe un nerf de la guerre, il est difficile de créer la prise de conscience qu’un ralentissement des spéculations financières puisse engendrer une tarification tant financière que morale encore plus grande pour maintenir une paix durable. La monnaie est indéfiniment le meilleur moyen d'opérer les transitions profondes des sociétés.
Dans un monde fini, il n’est pas acceptable d’accroître constamment le prélèvement de ressources et le rejet de déchets. Il s’agit d’inverser cette tendance, en ne prélevant que des ressources renouvelables ou recyclables et en ne rejetant pas plus de déchets que ceux qui peuvent être dégradés et assimilés par le milieu naturel. Aucune transition écologique ne peut toutefois aboutir avec succès sans une transformation du regard porté sur la Nature et une prise de conscience du caractère sacré de la vie et des enrichissements procurés.
C’est à cette seule condition que la nature peut être reconnue comme possédant une valeur en soi. Retrouver un sens redonne la capacité de construire une vision d’avenir au présent. Il est impossible d’engager un processus de transformation visant à relever les défis actuels sans se fixer un but. Le changement ne peut être engagé qu’en fonction de la perception d’un écart entre le monde tel qu’il est et le monde tel qu’il devrait être. Le changement peut également intervenir sous la forme d’une transition beaucoup plus progressive.
Ainsi, l’adoption des droits de l’homme comme principes universels ou le rejet de toute forme d’esclavage constituent des acquis relativement récents, à l’issue d’une prise de conscience progressive. La nécessité et l’urgence d’un changement sont souvent mal perçues par l’opinion publique.
Seule une vision d’ensemble permet d’acquérir la cohérence de pensée nécessaire pour se projeter dans l’avenir et agir avec confiance au présent. Elle est devenue difficilement accessible, car les activités professionnelles ont été découpées suivant des tâches hautement spécialisées. Il devient ainsi indispensable d’unifier les mondes actuellement dissociés de la science, de l’économie et de la culture. C’est une telle synthèse qu’ont réussi à accomplir les grandes civilisations du passé : la Grèce antique, l’Europe des Lumières, mais aussi la Chine des Tang ou l’Inde des Gupta.
Les différentes expériences qui ont été tentées pour changer de vie ne seront sans doute pas faciles à transposer ni à étendre au monde entier. Elles préfigurent sans doute, néanmoins, l’instauration d’un modèle alternatif qui pourrait prévaloir dans l’avenir. L’adoption d’une vision alternative passe par un renversement des valeurs, replaçant l’être avant l’avoir. L’épanouissement de l’être s’accomplit à travers un développement de la personnalité vers plus de créativité, de maîtrise de soi et de sérénité intérieure, ainsi qu’en construisant une relation harmonieuse avec son milieu.
Dans le passé, en Europe, l’argent ne représentait pas le marqueur social qu’il est devenu. Le pouvoir se transmettait par des mécanismes de sélection et de cooptation, qui ne prenaient pas en compte la fortune personnelle, du moins en première instance.
Dans le monde actuel, on peut imaginer que l’argent perde une part de son attrait en tant que signe de notoriété et de statut social, comme bien d’autres signes distinctifs de la société de consommation. De nouvelles sources de motivation, telles que la recherche d’une meilleure qualité de vie et d’un épanouissement intérieur, le plaisir de créer, le besoin de se sentir relié à une communauté solidaire, peut passer au premier plan.
À ce besoin d’accomplissement vient s’ajouter un impératif de solidarité et de responsabilité vis-à-vis de la société, sans lequel il n’est pas possible de fonder d’éthique. Une telle attitude implique d’être capable de dépasser son intérêt personnel, ainsi que les conceptions individualistes et hédonistes qui caractérisent la société actuelle. Pour échapper au monde plat de la société de consommation et retrouver un système de valeurs verticales, des efforts de discipline et même d’ascèse devront être engagés. Cette transformation intérieure est sans doute la plus difficile et la plus violente à opérer, car elle implique une rupture avec le monde plat actuel.
Dans les sociétés traditionnelles, le sentiment du sacré apporte un sentiment d’adhésion à la vie et un sens, en reliant l’être humain à une réalité plus grande que sa personne, à une source de transcendance. Dans la société actuelle, ce sentiment du sacré tend à se perdre. Non seulement il a disparu chez ceux qui revendiquent une position matérialiste et athée, mais il n’est pas toujours présent, non plus, parmi ceux qui affichent leur adhésion à une religion, lorsqu’il s’agit d’une simple croyance transmise par l’éducation familiale. Là où l’appartenance à une religion n’est plus ressentie comme une obligation sociale, la part des croyants dans la population diminue et peut devenir très faible. Ceux qui restent témoignent toutefois de convictions plus fortes que leurs prédécesseurs.
En outre, on observe un intérêt croissant pour toutes les formes de spiritualité, au-delà de toute appartenance à une religion particulière, y compris parmi certains agnostiques ou athées. Une attitude spirituelle, qui résulte dans sa forme la plus authentique d’une inspiration intérieure, se manifeste à travers la rencontre d’un esprit échappant à la matière ou le sentiment d’une union à Dieu.
Les valeurs spirituelles s’étendent au-delà de la pensée religieuse ou mystique.
L’artiste, qui se consacre à son œuvre avec toutes les forces de son être, se dédie également à une forme de transcendance. De tout temps, l’Art a transmis un message d’ordre spirituel. L’art est alors conçu comme un moyen d’atteindre l’intemporel, en surmontant la mort et l’impermanence de toutes choses. La prédominance déjà ancienne de la vision matérialiste pourrait laisser penser qu’il s’agit là d’un aboutissement définitif. En fait, tout au long de l’Histoire, les mentalités et les modes de pensée ont suivi de multiples alternances entre les deux pôles du matériel et du spirituel. Un retournement de la pensée est donc tout à fait envisageable et les indices d’un retour du spirituel sont nombreux. La quête contemporaine de spiritualité prend différentes formes. L’une de ses expressions les plus actuelles concerne l’écologie.
La volonté de préserver l’environnement suscite un véritable respect pour la nature et tous les êtres vivants.
La nature retrouve ainsi son caractère sacré, laissant présager de nouvelles formes d’animisme.
Le sentiment de transcendance et d’unité fusionnelle qu’elle inspire a été qualifié d’océanique par Romain Rolland dans sa correspondance avec Freud. Au moment où il écrivait à Freud, Romain Rolland travaillait sur l’Inde et il était familier du concept de non dualité atman/brahman, souvent représenté par l’image vague/océan. Cette perception de la nature marque l’apparition d’une nouvelle sensibilité, qui transforme le comportement social.
On peut même y voir l’émergence d’une religion menant à un culte. D’autres formes de spiritualité se développent en réponse au besoin d’épanouissement personnel et d’harmonie intérieure. Elles recouvrent des convictions diverses et des niveaux d’engagement très différents. L’aspiration à la beauté qui anime l’artiste témoigne aussi d’un besoin de spiritualité.
Le sentiment de beauté est d’abord suscité par la nature.
L’art constitue un moyen privilégié pour l’exprimer, mais ce n’est pas le seul. Ainsi, une formule mathématique peut être ressentie comme belle lorsqu’elle exprime un concept mathématique abstrait avec élégance, c’est-à-dire avec rigueur et concision.
Malheureusement, dans la société de consommation contemporaine, l’œuvre d’art est devenue une marchandise et un objet de spéculation, qui est loin de remplir une vocation spirituelle. De ce fait, l’art contemporain a souvent dérivé vers le décoratif et le non-sens, au gré des spéculations financières dont il a fait l’objet. Il existe bien sûr de notables exceptions, notamment dans le domaine de la musique, qui, de tout temps, a cherché à exprimer une réalité intérieure. Toutefois, les artistes qui ne répondent pas à la demande du Marché restent le plus souvent méconnus.
La science actuelle ne représente plus, comme avant, un obstacle à la spiritualité.
De nombreux scientifiques ont admis l’existence d’un Principe, à l’origine de la cohérence du monde, qu’ils désignent sous le nom de Dieu. Une telle attitude était celle d’Einstein lorsqu’il disait que « Dieu ne joue pas aux dés ». Cependant, le Dieu d’Einstein est très différent de celui de la Bible. C’est un Dieu cosmique, qui reste impersonnel et indifférent à l’Homme. La vision panthéiste d’Einstein rejoint celle de Spinoza, pour qui Dieu est infini, éternel et se confond avec la Nature.
D’après l’astronome Trinh Xuan Thuan, pour « accéder à la réalité ultime, nous avons besoin de faire appel à d’autres modes de connaissance que la pensée purement rationnelle, comme l’intuition mystique ou spirituelle, tout en restant informés et illuminés par les découvertes de la science moderne ».
Les mouvements du New Age ont recherché dans la science contemporaine des sources d’inspiration pour de nouvelles formes de spiritualité, en rapprochant fréquemment les concepts de la physique contemporaine et notamment de la mécanique quantique des pensées orientales anciennes. Bien que le New Age se soit souvent engagé dans des voies pseudo-scientifiques par manque de rigueur ou même de connaissances, les pistes de réflexion explorées par Ken Wilber, visant à concilier philosophie et spiritualité, ou par Stanislav Grof, qui s’appuie sur la psychologie des profondeurs pour fonder une vision Trans personnelle, témoignent d’une attente et d’un besoin. Il est possible de trouver dans la science de nouvelles sources d’inspiration, sans renoncer à la rigueur.
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La vision d’un monde réenchanté, qui émerge des découvertes scientifiques récentes, s’écarte en effet de la conception réductionniste qui prévalait jusqu’à une date récente. Elle nous renvoie à un espace courbe doté de dimensions multiples, à un vide rempli d’énergie, fluctuant et vibrant, à un cosmos peuplé de champs divers et parcouru par des ondes multiples mais invisibles, à un Univers qui est sans doute vivant et peut-être même conscient.
Le retournement culturel vers une nouvelle symbolique du travail
Dans une société donnant du sens, les valeurs immatérielles prévalent sur la frénésie de consommation. La priorité attribuée aux valeurs culturelles, littéraires et artistiques, l’intérêt porté à l’acquisition de connaissances, la volonté d’accéder à une forme de sagesse se substituent à la consommation de biens matériels et à l’étalage ostentatoire de richesses.
On constate dès à présent que pour les nouvelles générations, une vie réussie ne s’accomplit pas nécessairement à travers un plan de carrière ou l’acquisition de toujours plus de richesses. La culture conditionne notre vision du monde et notre conception de ce qui est juste et bon. Pour fonder son action, une société a besoin de valeurs universelles qui puissent rassembler les individus.
Toutefois, contrairement aux connaissances scientifiques et techniques, les valeurs morales ne suivent pas un progrès continu dans le temps. Il serait donc utopique et même dangereux d’espérer découvrir dans l’avenir une sagesse entièrement nouvelle par un processus d’innovation similaire à celui qui est suivi dans le domaine technique. La reconstruction d’un système de valeurs passe plutôt par la redécouverte de celles qui avaient été déjà explorées dans le passé ainsi que leurs symboles, en les adaptant à de nouveaux besoins.
Sortir de la crise implique de faire prévaloir l’enrichissement intérieur sur l’enrichissement matériel, l’intérêt général sur les intérêts particuliers et de substituer à la culture du profit une culture du sens. C’est à partir d’un renouveau du sens qu’il sera possible de fonder une éthique authentique, vécue en profondeur et non simplement affichée en surface.
Toutefois, pas plus que dans le domaine politique ou économique, il n’est possible de prévoir dès à présent les configurations culturelles qui prévaudront dans l’avenir. Les sources de renouveau seront multiples. Elles vont contribuer à modifier les attitudes adoptées face aux grands enjeux actuels.
La redécouverte des anciennes cultures de pays qui avaient été dominés par l’Occident, comme l’Inde, la Chine ou les pays africains, pourrait aider à sortir des schémas nihilistes actuels. La littérature, la musique et l’art plastique peuvent y puiser de nouvelles sources d’inspiration et des formes d’expression capables de contribuer à un renouveau du sens. À tout moment, l’art contribue à renouveler la vision du monde et anticipe le monde de demain. C’est en puisant aux sources de l’imaginaire et du symbolique, loin de toute affirmation dogmatique, que l’art pourra contribuer à la construction d’une culture du sens.
Au Japon, l’arc, compagnon de survie à la chasse comme à la guerre, devint après la Seconde Guerre mondiale une ascèse et une philosophie, progressivement métamorphosé en art consacré à la réalisation spirituelle. Le Kyudo, associant la beauté du geste, la purification, la concentration mentale, le non-ego et l’esprit de vérité, est devenu un art d’éveil et d’harmonie. Un renouveau spirituel nécessite un mouvement intérieur. La découverte de l’espace intérieur, ainsi que les expériences vécues de pleine conscience peuvent apporter une base commune à ces quêtes spirituelles, qui s’ouvrent sur l’Esprit, le Soi, la Vacuité, sur Dieu selon les religions et les philosophies.
Un dialogue permanent entre cultures et religions devient indispensable pour éviter les incompréhensions et créer une cohérence. En outre, c’est sans doute là le meilleur moyen pour éviter les dogmatismes et les intégrismes, générateurs d’intolérance et de violence.
La valeur travail dans la société est un sujet complexe et controversé, qui renvoie à différentes approches et dimensions.
La valeur du travail dans les sociétés civiles est un sujet complexe et multidimensionnel qui a été abordé par de nombreux auteurs et courants de pensée.
Le travail comme activité humaine : selon une approche anthropologique, le travail est une forme d’action qui permet à l’homme de se rapporter au monde, de le transformer, de se réaliser et de coopérer avec les autres. Le travail est alors une valeur en soi, indépendamment de sa finalité économique ou sociale. Cette conception du travail se retrouve chez certains philosophes comme Aristote, Hegel, Marx ou Arendt.
Le travail comme facteur de production : selon une approche économique, le travail est une ressource rare et coûteuse qui contribue à la création de richesses et à la satisfaction des besoins. Le travail est alors une valeur marchande, qui dépend de l’offre et de la demande, de la productivité, de la qualification, etc. Cette conception du travail se retrouve chez certains économistes comme Smith, Ricardo, Keynes ou Becker.
Le travail comme source de revenu et de protection : selon une approche sociale, le travail est un moyen d’insertion et d’intégration dans la société, qui procure un statut, des droits, des prestations et une reconnaissance. Le travail est alors une valeur distributive, qui dépend des règles et des institutions qui régulent le marché du travail, le système de protection sociale, les relations professionnelles, etc. Cette conception du travail se retrouve chez certains sociologues comme Durkheim, Weber, Castel ou Boltanski.
Le travail comme expression de soi et de sa vocation : selon une approche psychologique, le travail est une occasion de développer ses compétences, ses talents, ses passions et son identité. Le travail est alors une valeur personnelle, qui dépend des motivations, des aspirations, des satisfactions et des frustrations de chaque individu. Cette conception du travail se retrouve chez certains psychologues comme Maslow, Herzberg, Hackman ou Csikszentmihalyi .
Ces différentes approches ne sont pas exclusives, mais peuvent se compléter ou se contredire selon les contextes historiques, culturels et politiques. La valeur du travail dans les sociétés civiles est donc une question ouverte, qui appelle un dialogue entre les différentes disciplines et les différents acteurs concernés.
Le regard intérieur vers une transition d’Etre en société
La pensée contemporaine est dirigée en priorité vers le monde extérieur, vers des objets matériels à saisir et à exploiter, qu’elle scrute et analyse. Pour chacun de nous, ce monde extérieur n’est pourtant pas le seul à explorer. La psyché humaine se situe entre deux mondes et deux espaces. Exploré et étudié de façon approfondie par la science, le monde extérieur, situé dans l’espace-temps-matière, est souvent considéré comme la seule réalité qui existe.
Toutefois, à l’intérieur de soi, existe également un monde intérieur, un monde sensible et subjectif, qui se déploie dans un autre espace, celui de la Présence.
Le terme de présence s’applique à un état de disponibilité totale de la conscience, qui lui permet d’échapper à tout mode figé de représentation. La présence représente la partie la plus élevée de l’esprit humain, celle qui relie la personne à une transcendance de nature divine. Dans cet espace, que Viktor Frankl avait désigné par le terme de noesis, siègent la sensibilité humaine, le ressenti de la beauté, l’amour, la compassion, le sentiment d’exister.
La nature de cet espace reste inconnue et peut-être inaccessible à jamais. Tandis que le monde extérieur est peuplé d’objets multiples et divers, le monde intérieur perçoit les objets extérieurs sous forme de multiples représentations, mais la présence, située au plus profond de cette intériorité, est une.
Le monde contemporain, à la poursuite incessante de tout ce qui peut être exploité avec profit, s’est tourné vers la multiplicité et a ainsi oublié l’unité fondamentale du monde intérieur, qui seul peut rapprocher les êtres.
La psyché humaine se situe entre les deux mondes du cérébral et du matériel d’une part, de la conscience profonde et de la présence d’autre part. Se connaître soi-même, Gnothi seauton (Γνῶθι σεαυτόν « Connais-toi toi-même »), selon la maxime qui était gravée à l’entrée du temple de Delphes, c’est identifier la conscience intérieure comme l’instance de la vérité. C’est la voie qu’a suivie Socrate et c’est la raison pour laquelle il a tant marqué l’Histoire de la philosophie.
Dans l’expérience immédiate et subjective, l’état de présence et d’ouverture au monde, par lequel la conscience se manifeste, la distingue radicalement des objets qu’elle perçoit. Bien qu’étant associée au cerveau, elle ne s’identifie pas, du moins pas entièrement, au mental, auquel elle est reliée d’une façon qui demeure dans une très large mesure inconnue à ce jour. La pensée humaine résulte de l’entrelacement entre le monde cérébral et la présence. C’est ce lien à la présence qui rend la pensée humaine unique et si radicalement différente de l’intelligence artificielle.
L’impossibilité d’expliquer la nature de la conscience a conduit certains scientifiques à lui dénier toute réalité effective. Pour le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux, comme n’importe quel état mental, la conscience s’explique par le fonctionnement du réseau neuronal formé par le cerveau. Cette conception d’une conscience neuronale a été reprise et développée par le cerveau. Cette conception d’une conscience neuronale a été reprise et développée par différents spécialistes des neurosciences dont les théories reviennent en fait, non à expliquer la conscience, mais à en nier l’existence. La conscience est perçue comme une illusion, une sorte de tour de magie. Dès lors, toute tentative de concevoir une nature spécifique de la conscience est assimilée au dualisme qu’avait admis Descartes, du corps matériel et de l’âme, siège de la pensée. Antonio Damasio évoque à ce sujet « l’erreur de Descartes ». Rejeter un tel dualisme ne suffit pas pour autant à expliquer l’existence d’un sujet capable de souffrir et d’aimer.
On a également tenté d’expliquer la nature de la conscience par des effets quantiques qui se manifesteraient à une échelle macroscopique. Le physicien britannique Roger Penrose a même proposé de les localiser dans les microtubules situés à l’intérieur des liaisons intersynaptiques du cerveau. Ces tentatives d’explication, qui n’ont toujours pas été validées à ce stade par la communauté scientifique, présentent le mérite d’en reconnaître le caractère spécifique, mais ne peuvent nous éclairer sur sa nature même
Selon l’universitaire australien David Chalmers, la conscience présente un caractère irréductible, distinct des catégories habituelles du monde physique, telles que l’espace, le temps, la matière et l’énergie. Il serait donc vain d’en chercher une explication dans les théories physiques actuelles. Chacun de nous peut sentir que la subjectivité ne se ramène à aucun des phénomènes physiques qui régissent le monde extérieur. Seul un regard intérieur permet de l’explorer.
Suivre la voie de l’intériorité permet d’accéder à une dimension spirituelle. Selon le Vedanta, la Conscience constitue la réalité primordiale. Le sujet qui se tourne vers l’intérieur de lui-même découvre son âme consciente ou atman, qui se confond avec l’Absolu ou Brahman.
Le Je, ainsi perçu anime l’Univers tout entier. Il est identifié au Soi, qui désigne l’Âme universelle. La découverte de cette dimension intérieure introduit une distinction radicale entre un être humain et une machine. Admettre qu’une forme de conscience est présente à des degrés divers chez tous les êtres vivants impose le respect vis-à-vis des animaux qui partagent avec les êtres humains une sensibilité à la joie et à la souffrance. Le retournement du regard vers l’intérieur de soi permet de puiser dans cette intériorité un sens à donner à son existence.
L’Être profond, associant immanence et transcendance, se situe en ce lieu, désigné par de nombreuses métaphores, telles que la « citadelle intérieure » ou le « château intérieur ». Se référer à la conscience profonde permet ainsi de retrouver une dimension verticale, suivant une démarche qui échappe à tout dogmatisme et reste compatible avec la diversité des croyances ou des opinions. La présence s’ouvre sur une dimension Trans personnelle, l’Ouvert. Une conscience partagée est susceptible de se construire au sein de l’Ouvert.
De nouvelles visions du monde devraient émerger. Des changements profonds, capables de conduire à un renouveau du sens, sont déjà à l’œuvre. Le point d’aboutissement des évolutions en cours reste cependant inconnu. Une nouvelle vision d’avenir ne pourra transformer la société qu’à condition de pouvoir influencer en profondeur les mécanismes de décision des responsables économiques et politiques.
En affichant son soutien à un modèle et en pariant sur sa mise en œuvre, il est possible de transformer une conviction de changement en prophétie autoréalisatrice. Lorsqu’elle parvient à se propager et à se développer efficacement, une conviction partagée aide à accomplir le but recherché, par le soutien qu’elle amène aux décisions susceptibles d’y contribuer.
Une vision d’avenir positive représente un puissant outil de transformation. Les récits (narratives), qui sont racontés pour expliquer les évènements d’actualité, modèlent l’opinion en aidant à interpréter ce qui arrive. Pour construire un futur souhaitable, désirable et durable, il est donc indispensable de substituer à une vision impériale de puissance le modèle pacifique d’une communauté composée d’écocitoyens engagés et responsables.
C’est en se donnant l’Ouvert comme horizon qu’une société devient capable de trouver un sens. Il n’est pas possible toutefois de s’abstraire des contraintes matérielles souvent pesantes qui conditionnent le fonctionnement de la société. C’est pourquoi il est seulement possible de se rapprocher d’un tel horizon, sans jamais, toutefois, pouvoir le rejoindre définitivement. Au sein de l’Ouvert, les différences sont abolies.
La collectivité des êtres humains se transforme en une communauté réunie par un partage de conscience, capable de bâtir un idéal commun et une culture suffisamment profonde pour traverser les siècles. Chaque génération est reliée aux générations passées et aux générations à venir grâce à la tendresse.
Pour une telle communauté, la mort n’est plus une fin, car chacun se sent appartenir à une chaîne continue qui relie l’ensemble des générations. L’apôtre Paul évoquait un tel horizon lorsqu’il affirmait : « Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus ni esclave, ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un … » Le Bouddha rejetait également les castes et les distinctions. Il a ainsi déclaré à un brahmane qui était prêt à le repousser : « Ce n’est pas par la naissance que l’on devient un paria. Ce n’est pas par la naissance que l’on devient un brahmane. Par ses actes, l’on devient un paria, par ses actes, l’on devient un brahmane. »
En se plaçant dans la perspective de l’Ouvert, chacun acquiert la capacité de se relier pleinement aux autres et à la Nature. La société peut alors retrouver un cap et une vision d’avenir vers laquelle se diriger en dépit de toutes les vicissitudes et de toutes les souffrances.
Repenser la place de la personne humaine au sein de la société constitue un préalable pour sortir de la crise actuelle et se diriger vers un nouvel équilibre personnel, social et environnemental. C’est en puisant au plus profond de la conscience humaine, en s’engageant dans une quête spirituelle sincère, en atteignant le niveau de la présence, puis celui de l’Ouvert, en parvenant ainsi à dépasser toutes les distinctions et toutes les confrontations entre sexes, générations ou nations, qu’il sera possible de retrouver un sens, le sens de la Vie.
On peut s’étonner de cette absence de résultats malgré la prise de conscience quasi unanime des acteurs politiques et même économiques ; tout le monde est d’accord ou presque en faveur de l’écologie et de la protection de l’environnement, et on n’arrive à rien. Pourquoi ? La peur sert d'excuse nuisible pour demeurer inexorablement toujours au même stade d'inconscience au lieu de l'accueillir et d'aimer la vie et l'Autre à sa juste valeur. La paix intérieure est un bien précieux qui exclus la peur et laisse place à une sagesse immense et profonde.
Les hommes sont-ils devenus si impuissants que, même d’accord, ils peinent à réussir ?
On peut certes imputer cette situation à la mauvaise foi des hommes, au double discours de la classe politique, aux intérêts mercantiles et à la puissance des lobbys. Mais il y va aussi et surtout d’une faiblesse méthodologique et d’une confusion des notions.
Lorsqu’on consulte l’Agenda 2030 adopté par les Nations unies en septembre 2015, on est frappé par la dispersion des objectifs du développement durable, au nombre de 17 (éradication de la pauvreté, lutte contre la faim, accès à la santé, accès à une éducation de qualité, égalité entre les sexes, accès à l’eau salubre et à l’assainissement, recours aux énergies renouvelables, promotion de l’industrialisation durable, développement des smart cities, accès à des emplois décents, lutte contre le changement climatique, protection de la faune et de la flore terrestres, protection de la faune et de la flore aquatiques, assainissement et désartificialisation des sols, etc.) qui eux-mêmes se déclinent en 169 cibles. Sans doute chacun de ces objectifs mérite-t-il d’être poursuivi, mais encore faudrait-il une approche moins ponctuelle et segmentée, plus globale et méthodique, capable d’éclairer les corrélations entre ces multiples finalités.
Mieux comprendre ce qui distingue le développement durable de l’écologie qu’on a trop souvent tendance soit à confondre, soit à opposer au risque des plus grands malentendus. Les écologistes, et en particulier les écologistes politiques, rejettent habituellement la notion de développement durable, comme si celle-ci visait à remplacer l’écologie et à la rendre inutile. En réalité, ces deux notions sont complémentaires et, à mon sens, ont vraiment besoin l’une de l’autre, à la condition du moins de clairement délimiter leur fonction et leur place respectives.
Le développement durable vise à intégrer l’écologie au système économique et productif ; sans cette intégration, l’écologie se transforme, sous le terme de décroissance, en force de régression sociale, économique, technique, démographique, qui, à mon sens, pose plus de problèmes qu’elle n’en résout.
Or, trop souvent, l’écologie politique se propose non pas de s’intégrer, mais de se substituer à la vie humaine, en transformant la société en écosystème. Pendant l’entre-deux-guerres, les réformateurs et autres planificateurs rêvaient de transformer la société des hommes en une grande machine productive selon les lois de la mécanique ; aujourd’hui, c’est le même rêve d’ingénieur, mais le paradigme machinique a changé : c’est une machine biologique, cybernétique, écosystémique. Et, en sens inverse, sans l’écologie, le développement durable n’est qu’une ruse du capitalisme pour se survivre à lui-même dans son mode le plus débridé de la commercialisation, de la marchandisation générale de la société, comme le lui reprochent habituellement les mouvements écologistes.
Le développement durable se réduit à l’économie environnementale qui n’a pas d’autre instrument, pour pallier le gaspillage, la prédation et l’usure du monde par la production humaine que d’étendre les lois du marché, comme en témoigne le marché du carbone qu’organise le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre. Mais pour construire cette complémentarité entre écologie et développement durable, il faut d’abord comprendre la place qu’occupe chacune de ces deux notions.
L’écologie se définit par sa méthode et ses objets, et en cela, elle est véritablement une science. Elle a donc pour méthode l’étude des populations, de tous types de population dans leur milieu, dans leur biotope. Elle propose ainsi une approche globale du vivant, ce qui la distingue de la biologie qui en a une approche analytique.
Cette méthode traite cinq objets, ou plus exactement cinq problèmes principaux : la diminution de la biodiversité ; l’épuisement des sols et des ressources naturelles ; l’empoisonnement des sols et des eaux ; les problèmes sanitaires qu’entraîne la pollution ; le réchauffement climatique. Il n’y a rien-là qui concerne l’organisation ni des sociétés ni de leur production.
Passer directement des écosystèmes à l’organisation politique, économique et sociale est un coup de force qui transforme l’écologie en idéologie, en « écologisme ». De fait, le développement durable n’est pas de l’écologie proprement dite, il ne traite pas directement de ces cinq grands problèmes, mais il représente une réflexion sur les conditions qui permettent à la société humaine de surmonter le défi écologique.
C’est à cette tâche que s’attelle la Société qui trouve du Sens, qui se refuse à se laisser enfermer dans ce dilemme entre croissance et décroissance, entre un progressisme fallacieux et un catastrophisme impuissant, entre un écologisme régressif et un économisme aveugle et destructeur. La société du sens ouvre ainsi une troisième voie qui nous permet de sortir des impasses politiques et économiques de notre temps. L’écologisme transforme le monde en écosystème, l’économisme en marché.
Dans l’un et l’autre cas, le monde est assimilé à une machine, un simple système d’échange où chaque élément est réduit à sa fonction, ce que nous appelons, à la suite de Thomas Friedman, « le monde plat ». Le monde plat renvoie à une immanence totale de la vie, à son indifférenciation, où l’homme, l’animal et la machine convergent en une seule réalité, où chaque individu devient parfaitement interchangeable au service de la mobilisation totale. Pour débrayer la mobilisation totale, il faut introduire de la verticalité et le symbolisme.
Qu’il n’y ait pas de malentendu sur le sens de la verticalité. Il ne s’agit pas de revenir à une société strictement hiérarchisée, soumise à Dieu et à l’État. La verticalité ici n’est rien d’autre que la capacité de créer de la différence au sein même des champs d’immanence, d’instaurer au sein même du monde plat de la différence, de la profondeur, ne serait-ce que temporelle, une mémoire plus vaste, un sens de l’avenir plus lucide pour mieux assurer notre responsabilité à l’égard des générations futures.
Plutôt que de verticalité, nous pourrions parler d’espacements susceptibles de créer des îlots, des asiles, des arches qui protègent le monde de son usure et, par conséquent, nous en protègent aussi. Plus nous bénéficions de moyens pour agir sur le monde, moins nous avons la maîtrise des effets et des conséquences de nos actions : tel est le paradoxe majeur de notre temps.
Le monde du "cyber" puise son éthymologie en grec :"kubernan" signifiant "gouverner" ... et la cybernétique vient de "kebernetes" : pilote, gouverneur, gouvernail. Ce terme de cybernétique apparait vers la fin du 18ème siècle pour désigner la science du gouvernement des hommes, puis prend un nouveau sens dans sa version anglaise au milieu du 20ème siècle pour désigner une vision unifiée de l'automatique, de l'électronique et la mathématique de l'information ; il désigne ensuite la science des systèmes et du système de contrôle des systèmes... cette notion est le creuset des sciences cognitives, de l'intelligence artificielle et des thérapies systémiques. Ces dernières cherchent à aborder les personnes dans une compréhension globale sur les interactions de groupe et le système dans lequel elles vivent. L'on peut donc dire que le monde du cyber désigne des applications techniques et psychiques saisissant plus les opportunités que les menaces. Il s'est largement développé avec la digitalisation expansive de nos sociétés.
Dans ces conditions, il est complexe de se projeter dans le futur. Nous ne pouvons avoir un avenir qu’en construisant de la durée, et nous ne pouvons construire la durée qu’au présent, au pied du mur. Il s’agit d’habiter le présent, de passer de l’instant, c’est-à-dire étymologiquement de ce qui ne tient pas (ins-tans), au maintenant, à ce que nous tenons fermement en main : il faut être présent au présent, ce qui manque le plus sans doute aux sociétés plates soumises à l’instabilité de ses flux et en perpétuelle et profonde transition.
Comment autrement assumer ENSEMBLE notre responsabilité à l’égard des générations futures ?
Soutenabilité versus Responsabilité sociétale
La signification des terminologies employées pour désigner de nouvelles réalités - ou des réalités sur lesquelles on veut faire porter la lumière - sont le résultat d'un jeu subtil entre le français et l'anglais dont les racines se trouvent dans les langues du sud (latin, grec) et du nord (germaniques, indo-européennes, celtiques) le tout revampé à l'aune de l'anglais américain. C'est ainsi que le "développement durable" se dit en anglais "sustainable development" expression qui contient une signification plus large que la durabilité : soutenable, supportable, viable, que l'on peut maintenir ; la traduction de durable en anglais n'est utilisée que pour qualifier la croissance. Le terme de durable s'appliquant à ce qui peut tenir dans le temps. Le développement soutenable est donc plus juste, désignant non seulement le développement durable lié à la problématique du changement climatique, mais aussi tout ce qui découle des nouvelles techniques et technologies développées par l'homme. Il s'agit au sens le plus large de préserver la vie et les conditions de la vie.
Il s'agit donc d'être et demeurer curieux et ouverts pour intégrer l'aléa moral pour réduire les impacts négatifs pour les autres et non seulement pour soi ou son organisation lorsque l'on agit. L’apprentissage, caractéristique fondamentale de l’intelligence, est partie prenante de la plupart des systèmes d’IA, permettant d’optimiser leurs performances.
L’apprentissage automatique (machine learning) est une discipline très active et multiforme, selon les modèles sous-jacents. Toutes les méthodes impliquent l’existence de grandes bases de données d’exemples et parfois de contre-exemples, le plus souvent dûment étiquetés, sur lesquels se fonde l’apprentissage.
Un système apprend à partir de chaque exemple, avec l’idée d’être capable de généraliser son comportement à de nouveaux cas non encore rencontrés, grâce aux bonnes propriétés des modèles appris.
On distingue deux grands types d’apprentissage en IA, l’apprentissage symbolique et l’apprentissage numérique. Pour parvenir à une IA robuste et fiable, les entreprises doivent s’assurer que leurs algorithmes d’IA produisent les bons résultats pour chaque nouvel ensemble de données. Ils ont également besoin de processus établis pour traiter les problèmes et les incohérences, le cas échéant. Le facteur humain est un élément essentiel ici : comprendre comment l’apport humain affecte la fiabilité ; déterminer qui sont les bonnes personnes pour donner leur avis ; et veiller à ce que ces personnes soient adéquatement équipées et formées, particulièrement en ce qui concerne les préjugés et l’éthique.
Quelles trajectoires écologiques pour préserver la vie ?
Quelle qualité du vivre en commun voulons-nous respecter ?
L’intelligence artificielle est partout, c’est l’humilité du leadership qui est en tête.
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Pénélope Morin membre du GT2 de l’Alliance pour le GIECO
Aider quelqu'un d'autre à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation. Nous sommes à notre meilleur au service de nos humanités. Les éléments de langage contenus dans cet essai ne constituent pas mes croyances intimes, ni une ou plusieurs vérités que je valide. Ils ne sont que des notions pouvant être interprétées par les algorythmes comme un trait d'union neurosymbolique qui n'engagent pas ma foi et mes propres convictions.
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