Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
avatar
Gregorio Allegri Miserere

Gregorio Allegri Miserere

Pubblicato 19 apr 2020 Aggiornato 29 set 2020 Curiosità
time 2 min
3
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
3
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 3 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Gregorio Allegri Miserere

Il est tôt

Le soleil se lève et les rayons du soeil font apparaitrent progressivement les couleurs de la campagne fraîchement humidifiée par la rosée.

Un couple de canard s'envole au-dessus des champs de colza.

La brume accrochée aux arbres s'élève et disparait tout doucement.

J'avance pieds nus le long d'une rivière.

Le sol est encore frais et humide mais je n'ai pas froid.

L'eau qui coule doucement à travers caillouX et brindilles m'appelle.

Je regarde le soleil à travers les branches des arbres environnants avant de mettre un pied puis l'autre dans l'eau.

Je sens la végétation aquatique, le sable me chatouriller le dessous des pieds.

Je longe ainsi le cours de la rivière, marchant dans les eaux de plus en plus profondes jusqu'à être immergée jusqu'à la taille.

J'ai des frissons et je ne sens plus mes pieds endoloris.

Je laisse échapper un soupir frigorifique. Ma robe flotte et forme une bulle d'air à la surface.

Je me sens de plus en plus vivifiée !

Je m'allonge alors à la surface de l'eau, j'étends mes bras pour maintenir la flotaison. 

J'écoute le son vrombissant de la vie aquatique. 

Je sens des choses toucher mon corps mais je n'ai pas peur. 

Je ferme les yeux pour ressentir les sensations encore plus fortes et me laisse emporter par le courant.

LE TEMPS EST SUSPENDU

Je ne sais combien de temps cela a duré.

Je ressorts de l'eau, enlève ma robe trempée. 

J'entends un bruit derrière les fourrés : c'est un chevreuil qui se restaure.

On se regarde quelques secondes, immobiles, jusqu'à ce qu'il reparte.

Je m'allonge alors nue dans l'herbe. 

les rayons du soleil me réchauffent rapidement;

Je sens tout de même un petit vent frôlant ma peau qui me donne la chair de poule.

Le ciel est bleu.Pas un nuage, rien, uniquement ce bleu infini.

Le grognement de mon ventre me sort de ma rêverie.

J'ai faim.

Je m'en vais alors, ma robe contre ma poitrine avec le soleil dans les yeux, le sourire aux lèvres et la joie dans le coeur de cette parenthèse enchantée.

lecture 230 letture
thumb commento
3
reazione

Commento (1)

Devi effettuare l'accesso per commentare Accedi

Ti piacciono gli articoli su Panodyssey?
Sostieni gli autori indipendenti!

Proseguire l'esplorazione dell'universo Curiosità
Olifant
Olifant

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieCorne pour un instrument de musi...

Bernard Ducosson
1 min
ECHECS
ECHECS

Souvenir d'une partie d’Échecs, avec un type à la moustache fournie qui demandait à se faire enfermer la nuit parce qu'il av...

Christophe Negi
3 min
Ni arme, ni violence, et sans haine
Ni arme, ni violence, et sans haine

Ni haine, ni remords, ni amertume, mais je me souviens du jour où Lucie, bonne élève, jamais un mot plus haut que l'autre, a...

Christophe Negi
2 min
Echo
Echo

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieSans savoir quand écho ment ; un...

Bernard Ducosson
1 min
Couac
Couac

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app