Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
Petits Papiers Volants : Journal D'écriture 2003-2018 - lundi 30 avril 2018

Petits Papiers Volants : Journal D'écriture 2003-2018 - lundi 30 avril 2018

Pubblicato 25 mag 2020 Aggiornato 25 mag 2020 Cultura
time 2 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb 0 commento
lecture 88 letturas
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Petits Papiers Volants : Journal D'écriture 2003-2018 - lundi 30 avril 2018

Lundi 30 avril 2018

 

Les corps se sont assoupis

En cette blancheur subite

Au creux même de la lumière

Ce sont leurs rêves qui s'agitent.

 

***

 

La terre meuble

Accueille les pas

Ils foulent sans mesure

Le chemin désigné

Que leur vision étroite

Peine à reconnaître.

 

***

 

Un sourire voilé

Des lèvres bariolées

Des teintes panachées

Tout autour de leur corps

Leur font une parure éclatante

Pour que leurs ombres

Retrouvent un peu de leur éclat.

 

                                                                                                                                        ***                                                                                                                            

Le clocher

Avec sa pointe dominante

Était la seule apparition

Que son œil mi-clos parvenait à découvrir.

Aux alentours

Seules des façades blêmes...

Des murs noircis

Et des fenêtres sans volets

Aux rideaux sales et lacérés

Des architectures banales

Et sans contrastes.

Voilà tout ce qui demeurait

Témoignage d'existences appauvries.

 

 

Ça se bouscule sans ménagement...

L'issue finale est incertaine.

 

***

 

Pointue et double

L'ombre s'est rétrécie.

La prunelle mouillée

S'est arrondie démesurément

Et les voici qui s'emperlent

Une à une

Les larmes sont salées.

 

***

 

Impalpable tout d'abord

Son corps s'est rapproché peu à peu.

La recherche d'un contact

D'une présence à laquelle

Il pourrait appartenir.

En se donnant mais pas trop

Juste assez pour qu'un soupçon d'intérêt

Lui procure la substance nécessaire à le faire exister.

 

***

 

Ce n'est plus l'heure du partage absolu

Car la monnaie à rendre après coup serait trop élevée.

 

***

 Des cheminées à n'en plus finir.

Si solitaires.

Abandonnées.

Pas même un filet de fumée qui les ferait frissonner.

 

***

 

L'œil scrutateur

Aussi rond

Que la lune

A son zénith.

 

***

 

Chercher le réconfort dans la nuit qui s'est entrouverte lorsque le soleil est encore à fleur d'horizon.

 

lecture 88 letture
thumb 0 commento
0
reazione

Commento (0)

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti