Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
avatar
Crash (David Cronenberg, 1996)

Crash (David Cronenberg, 1996)

Pubblicato 6 ago 2021 Aggiornato 6 ago 2021 Cultura
time 1 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
0
reazione

Questo è l'ultimo articolo che puoi leggere questo mese senza essere registrato.

Per superare il limite e sfruttare appieno le nuove funzionalità, accedi o crea un account facendo clic qui sotto: è gratis! Accedi

Crash (David Cronenberg, 1996)

Crash avait fait son petit effet en 1996 sur la Croisette. Il fallait alors choquer le bourgeois avec des codes narratifs porno chic (comme pour "La vie d'Adèle") et des personnages-figurines interchangeables dignes du marquis de Sade c'est à dire tellement blasés que seul le martyre de leur chair pouvait leur faire ressentir quelque chose. Le film n'offre en effet qu'une succession de scènes érotico-morbides répétitives, prévisibles  (deux hommes, trois femmes et autant de possibilités) et qui ne renvoient à rien d'autre qu'aux moeurs échangistes et SM de ce petit club de nantis que seule la tôle froissée et la viande cabossée parvient à exciter. On voit assez bien où David Cronenberg veut en venir avec ses plans de jambes et de cuisses abîmées et gainées par du métal et cette succession de scènes de sexe mécanique. Le film renvoie au fantasme d'un dépassement de l'humain par la technologie, bref au transhumanisme dont Julia Ducournau est de nos jours une héritière. Mais il ne se donne pas les moyens de ses ambitions tant le scénario tourne à vide et tant les personnages sont ectoplasmiques (sauf au niveau des pulsions primaires). Il serait peut-être temps de replacer ces fantasmes de toute-puissance propres aux nantis (comme ceux concernant l'espace) dans la réalité, celle d'une nature que la civilisation occidentale veut dominer et dont elle veut s'affranchir mais qui la rattrape inexorablement. Aujourd'hui un tel film, fruit de son époque fait surtout "Pschitt". On est à des années-lumière de l'érotisme subtil de "La Leçon de Piano" (pour Holly Hunter), de "Sexe, Mensonges et Vidéo" (pour James Spader) ou de "Exotica" (pour Elias Koteas). 

lecture 387 letture
thumb commento
0
reazione

Commento (0)

Devi effettuare l'accesso per commentare Accedi

Ti piacciono gli articoli su Panodyssey?
Sostieni gli autori indipendenti!

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura
"Incassable" de Shyamalan
"Incassable" de Shyamalan

Très beau film de Shyamalan, « Incassable » est un grand classique du cinéma. Mais au-delà de traiter le sujet du...

Al De Leerey
1 min
Censure
Censure

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Noter
Noter

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie

Bernard Ducosson
1 min
Renaissance
Renaissance

Dakar, le 12 juillet 2025Chère Précilia,Je suis si heur...

Kira
3 min
Chaparder
Chaparder

Un mot d'un dictionnaire, ma...

Bernard Ducosson
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app